Standards, Options : Recommandations 2008 pour la prise en charge thérapeutique du patient atteint d'une tumeur maligne des glandes salivaires (lymphomes, sarcomes et mélanomes exclus), rapport abrégé (original) (raw)

Profil épidémiologique des tumeurs malignes primitives des glandes salivaires : à propos de 154 cas

Pan African Medical Journal, 2014

Introduction: Les tumeurs des glandes salivaires sont des tumeurs rares représentant 3à 5% des tumeurs de la tête et du cou. La classification de l'OMS 2005 distingue les tumeurs épithéliales, les tumeurs mésenchymateuses, les tumeurs hématologiques et les tumeurs secondaires. Méthodes: Notre travail consiste en une étude rétrospective réalisée sur une période de 10 ans allant de janvier 2002 à janvier 2012. Les critères d'inclusion étaient: l'âge, le sexe, le siège de la tumeur et le type histologique. Résultats: L'incidence annuelle des tumeurs malignes primitives des glandes salivaires dans notre série était de 15 cas par an. Cent cinquante quatre cas de tumeurs malignes primitives des glandes salivaires ont été colligés sans prédominance de sexe (78 femmes (50,6%) et 76 hommes (49,4%)). La moyenne d'âge était de 60 ans avec des extrêmes de 4 et 83 ans et un pic de fréquence entre 51et 70 ans. Deux tiers des cas (65%) avaient une localisation au niveau des glandes principales avec 66 cas au niveau de la parotide (43%) et 34 cas au niveau de la glande sous maxillaire (22%). Cinquante quatre patients avaient une tumeur maligne des glandes salivaires accessoires (35%) dont 61% au niveau du palais. Aucun cas de tumeur maligne de la glande sublinguale n'a été recensé dans notre étude. Le type histologique prédominant dans notre série était le carcinome adénoïde kystique et retrouvé chez 43 patients (27,9%), suivi de l'adénocarcinome sans autre indication chez 37 patients (24%) puis du carcinome mucoépidermoïde chez 16 patients (10,4%) et de l'adénocarcinome polymorphe de bas grade également chez 16 patients (10. 4%). Conclusion: Les tumeurs malignes des glandes salivaires représentent un ensemble hétérogène de maladies de caractérisation complexe et de fréquence variable.

N(o) 344-Salpingectomie opportuniste et autres méthodes pour réduire le risque de cancer de l'ovaire, de la trompe de Fallope et du péritoine dans la population générale

Journal of obstetrics and gynaecology Canada : JOGC = Journal d'obstetrique et gynecologie du Canada : JOGC, 2017

La présente directive clinique examine les avantages potentiels de la salpingectomie opportuniste pour prévenir le développement du cancer séreux de grade élevé de l'ovaire, de la trompe de Fallope et du péritoine à la lumière de données probantes actuelles selon lesquelles ce type de cancer prendrait naissance dans la trompe de Fallope. Gynécologues, obstétriciens, médecins de famille, infirmières autorisées, infirmières praticiennes, résidents et fournisseurs de soins de santé. Femmes adultes (18 ans et plus) : OPTIONS: Les femmes envisageant une hystérectomie et souhaitant conserver leurs ovaires conservent généralement aussi leurs trompes de Fallope. De plus, celles qui subissent une chirurgie de stérilisation permanente subissent habituellement aussi une ligature des trompes selon des méthodes variées plutôt qu'un retrait chirurgical complet des trompes. RéSULTATS: Les sections « Données probantes appuyant l'hypothèse selon laquelle les CSGE prendraient naissance da...

Prise en charge thérapeutique des paragangliomes malins: revue de littérature à travers un cas illustratif

The Pan African Medical Journal, 2019

Les paragangliomes malins présentent un réel challenge pour les praticiens. Il s'agit de tumeurs rares, de caractérisation complexe, et très hétérogènes dans leur évolution et pronostic. Devant la rareté de ce groupe tumoral, il n'existe pas de consensus sur la prise en charge thérapeutique. A travers ce cas illustratif, nous rapportons l'observation d'une patiente de 29 ans suivie pour un paragangliome malin traitée initialement par chirurgie. Après six mois d'intervalle, récidive multifocale fixant à l'Octreo PET-CT (Positron Emission Tomography- Computer Tomography), la patiente a été mise sous injection mensuelle de Somatuline pendant un an puis arrêté suite à une progression. Une 2ème chirurgie de cytoréduction a été réalisée suivie d'une radiothérapie. Après un an, la patiente a présenté une progression massive. Une chimiothérapie à base de Dacarbazine a été initiée et dont l'évaluation a montré une réponse métabolique quasi complète après huit ...