«Parole/effecti»: le langage de la médiation politique 2015 (original) (raw)
F. Senatore, «Parole/effecti»: le langage de la médiation politique dans les sources documentaires de la Renaissance italienne in Langues des pratiques militaires et langues de la guerre (XVe-XVIe siècles), in J.-L. Fournel et M.M. Fontaine (éd.), Les mots de la guerre dans l'Europe de la Renaissance, Genève, Droz, 2015, pp. 197-229 The diplomatic language of th Italian Renaissance shares a lexical and sintactic heritage with military language. It drawns from military language concerning information on the progress of war and different forms of aggressive action performed by soldiers. This article focuses on some particular points drawn from the archival sources of various archival chanceries (diplomatic correspondence, memos on various questions relating to negotiation, lists of requests, and reports by collegial bodies in cities). In the first part, the presentation deals with two apparently banal idioms (per forza: by force [of arms], and per accordo: by agreement) to highlight their unespected importance and to show that in conflicts during the Renaissance the option for peace and warlike violence coesisted and were continously interwoven. The second part aims to show how certain expressions in diplomatic language reflect ordinary public eloquence and hark back to the ars dictaminis of the thirteenth century, which can still be seen in sixteenth century texts. In the third part, we analyse the expression parole senza effecti (words without effects or consequence), that has a highly pejorative connotation in Renaissance Italy, suggesting the speaker's unreliability.
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Cet article étudie le processus médiatique de co-construction d’une performance collective et consensuelle du deuil et de la solidarité à la suite des attentats terroristes de janvier 2015 à Paris, s’inscrivant dans le prolongement du mythe de l’unité nationale porté par les responsables politiques. Par une couverture intensive des manifestations de masse et divers procédés de mise en scène, les médias ont contribué à forger un « peuple-émotion » autour de deux pôles complémentaires : la foule et les individus. https://journals.openedition.org/mots/23653 This article studies the media process of co-construction of a collective and consensual performance of grief and solidarity following the terrorist attacks of January 2015 in Paris, as a continuation of the myth of national unity shown by French politicians. Through intensive coverage of mass demonstrations and various staging techniques, the media have helped to shape a “people-as-emotion” around two complementary poles: the crowd and the individuals. Este artículo estudia el proceso mediático de co-construcción de los medios de comunicación de una performance colectiva y consensuada de duelo y solidaridad tras los atentados terroristas de enero de 2015 en París, como una extensión del mito de la unidad nacional llevado a cabo por responsables políticos. A través de una cobertura intensiva de eventos masivos y varias técnicas de puesta en escena, los medios han ayudado a dar forma a un «pueblo-emoción» en torno a dos polos complementarios: la multitud y los individuos.
Discourir à la tribune : l’orateur politique ou la tentation du cabotinage parlementaire
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2019
International audience« La Chambre a, comme le théâtre, ses premiers sujets, ses doublures, ses utilités et ses comparses ». La formule concise que Pierre Bernard cisèle dans sa Physiologie du député (1841) rappelle combien la comparaison entre l’orateur parlementaire et le comédien tend à devenir un véritable topos au cours du XIXe siècle. Des sources aussi nombreuses que variées en attestent : les écrits du for privé, la presse, la littérature ou encore l’iconographie – en particulier les caricatures de Daumier et Cham publiées dans Le Charivari – peuvent ainsi être confrontés aux comptes-rendus in extenso des débats parlementaires. Dans le cadre de ce bref article (illustré par des caricatures) visant à interroger ce qui peut relever du cabotin dans l’orateur parlementaire, on rappellera d’abord les éléments constitutifs du parallèle entre la salle des séances et la salle de théâtre avant d’analyser les traits saillants du cabotinage à la tribune. L'épilogue élargit la réflexion sur la notion de collaboration littéraire entre le cabotin parlementaire et le sténographe
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