La violence de la vie quotidienne à Libreville (original) (raw)

Publicité sexiste : la violence au quotidien

2007

Article originalement publié dans L'Agenda des femmes, édition 2007 Une publicité devient sexiste lorsqu'elle reproduit des stéréotypes sexuels et sexistes, c'est-à-dire des préjugés dévalorisant les femmes et les enfermant dans des rôles largement déterminés par les hommes. Cette distinction, sexuels/sexistes, semble plus théorique que pratique, particulièrement

Une violence éminemment contemporaine

Espaces et sociétés, 2007

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Mise en scène de la vie quotidienne

Sociographe, 2021

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La guerre au quotidien

L'Homme, 2016

© École des hautes études en sciences sociales "SÃO PAULO, place des Jasmins, un mardi après-midi. Trois enfants des rues attirent mon attention, notamment le plus petit d'entre eux, Pingo, qui ne doit pas avoir plus de sept ans ; les deux autres ont neuf et onze ans. Tous trois sont accompagnés de Bia, une jeune femme de vingt ans aux cheveux crépus attachés en arrière, vêtue d'un short en jean et d'un haut très court, en tongs, comme pour traîner à la maison. Les garçons, torse nu, en bermuda et en tongs, portent des casquettes. Leurs tee-shirts sont accrochés dans un arbuste, qui sert d'étendoir de fortune. Il fait chaud. Je les regarde, le plus grand me regarde également, je le salue d'un hochement de tête. Autour, les gens marchent vite: une femme noire avec des lunettes de soleil, une autre, d'origine japonaise, savourant un sorbet aux fruits, une étudiante à l'épaule tatouée, un homme en costume gris parlant au téléphone. Et beaucoup d'autres, à pied et dans les voitures arrêtées au feu, ou encore à moto. Si l'on devait faire le compte, ce sont certainement des milliers de passants. On trouve ici une station de métro où s'effectue la correspondance entre deux grandes lignes, ainsi qu'un terminal de bus. C'est en partie pour cela que le commerce de rue y est omniprésent ; en effet, malgré la crise économique, les raisons de passer par ici ne manquent pas, et c'est ainsi que se structure une centralité urbaine. Perdu dans mes pensées, je redescends sur terre lorsque deux des enfants passent en courant près de moi avec un sac à dos noir à la main, comme s'ils prenaient la fuite. Je me dis qu'ils l'ont peut-être volé à quelqu'un. Je regarde PACIFICATIONS URBAINES L'HOMME 219-220 / 2016, pp. 93 à 114 La guerre au quotidien Notes ethnographiques sur le conflit urbain à São Paulo (Brésil) Gabriel de Santis Feltran Je remercie Christiane Wolf, Damien Roy, Evandro Cruz, André Albert et Antonio Domingues Louro pour leur compagnie lors de mon premier jour d'observation sur la place des Jasmins (nom fictif). Je remercie également la FAPESP pour le soutien octroyé à la recherche qui a donné corps à cet article, résultat partiel du projet « As margens da cidade [Les marges de la ville] », porté par le CEPID/CEM (procédure FAPESP 2013/07616-7).

Les violences subies dans les différents espaces de vie en Martinique

Pouvoirs dans la Caraïbe, 2012

Les personnes âgées de 18 à 59 ans, hommes et femmes vivant en Martinique depuis au moins un an et y ayant passé au moins neuf mois au cours de l'année écoulée, qui, jointes par téléphone, ont accepté de participer à l'enquête, ont d'abord répondu à de nombreuses questions d'ordre sociodémographique et biographique. Elles ont ensuite été interrogées sur les faits de violence subis au cours des douze mois écoulés, dans les sphères de la vie professionnelle, de la vie conjugale et des relations post-conjugales, des relations avec les proches (famille, amis, voisins) et dans les lieux et espaces publics. Elles ont finalement été interrogées sur les faits subis antérieurement, avant leur majorité, d'une part, depuis cette date, d'autre part.