VOISIN (André-Roger), L’École des Poilus. L’enseignement de la guerre dans les écoles primaires de 1870 à 1914. S.l. : Cheminements, 2007, 272 p (original) (raw)
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Revue d’histoire moderne & contemporaine, 2021
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Le présent article cherche à mettre en lumière l’évolution des représentations de la Grande Guerre dans les manuels scolaires russes depuis 1946 jusqu’à nos jours. Au début des années 1990, après les silences et les mensonges de la période soviétique, cette guerre apparaît sur les pages des manuels scolaires libérés de la censure communiste. Cependant, elle n’a pas encore une place qui devrait être la sienne dans le cursus de l’histoire scolaire et reste toujours « la Grande Guerre oubliée ».
Politix, 2012
scolaire, que l'on peut considérer comme son opus magnum, parachève l'ensemble de ses travaux, désormais considérables, sur l'institution scolaire. Il tente de dénaturaliser le phénomène de la création d'une école publique qui scolarise garçons et filles « bien au-delà de l'obligation légale » (p. 15) depuis 1960 et prépare à la « vie active », en interrogeant l'évolution des finalités reconnues à l'école qui présidèrent aux transformations du système éducatif du début du XIX e siècle à la fin du XX e siècle. En témoigne la mise en exergue d'un extrait du Manuel général de l'instruction primaire de Ferdinand Buisson choisi à dessein : « Une démocratie vient de naître : elle ouvre aussitôt la petite école primaire (…). Laissez passer une ou deux générations : on a honte de cette installation primitive. (…) On prolonge la scolarité. On la rend gratuite. On la rend obligatoire. (…) Est-ce fini ? Jamais. Demain découvrira les lacunes d'hier. On veut que de l'école ainsi continuée jusqu'à la fin de l'adolescence, tout individu sorte à l'état d'être normal, armé pour la vie, esprit sain dans un corps sain, pouvant et voulant suffire, connaissant ses droits et ses devoirs d'homme, de citoyen, de soldat, de travailleur, de producteur » (p. 13). À l'instar de F. Buisson, fai-Document téléchargé depuis www.cairn.
dir. Marion Glaumaud-Carbonnier et Nicholas White
Cet article examine les représentations des enfants français pendant la guerre franco-prussienne et la Commune de Paris, en utilisant la Collection de caricatures et de charges pour servir à l’histoire de la guerre et de la révolution de 1870-1871 conservée à la bibliothèque de l’Université de Cambridge. De septembre 1870 à mai 1871, le siège de Paris par les Prussiens est suivi d’une guerre civile qui oppose les membres de gauche radicale de la Commune de Paris aux républicains plus modérés à la tête du gouvernement français. La défaite militaire française, les difficultés de la vie sous des sièges prolongés et l’expérience politique de la Commune – qui se termine par un massacre – ont eu un profond impact sur la vie quotidienne des Parisiens et plus particulièrement des enfants. Cela alimente la production de nombreuses caricatures qui circulent largement, souvent diffusées par la presse illustrée. Elles dépeignent les enfants comme victimes de la guerre ainsi que comme témoins privilégiés des événements historiques qui se déroulent autour d’eux. Si les enfants sont souvent envisagés comme porteurs d’espoir, vecteurs des objectifs progressistes de la Commune, ils sont aussi investis de l’idéologie de la vengeance contre les Allemands...
2011
A partir des documents édités par le Comité d’Encouragement des Écoles du Dimanche (CÉdD) et de ses précurseurs, comparé aux statuts de la Société d’encouragement pour l’Instruction Primaire Pari les Protestants de France (SEIPPF) et de la Société des Écoles du Dimanche (SÉdD), cet article cherche à montrer le rôle méconnu, joué par les Écoles du Dimanche dans les dispositifs éducatifs protestants reconnus par l’État, au début du XIXe siècle en France, dans le fil de l’héritage du mouvement fondé en Angleterre par Robert Raikes en 1780