La collégiale Notre-Dame de Trie-sur-Baïse (original) (raw)

La collegiale Notre Dame de Dole

Près de vingt ans se sont écoulés depuis la pose de la « pierre fondamentale ». Une longue période de plus d'un siècle s'ouvre maintenant, permettant l'entier achèvement de la collégiale nouvelle. Trois générations de Dolois vont se succéder avec une identique volonté et créer un « édifice somptueux ». Dès 1520 et peut-être avant, l'expression revient dans les messages adressés à l'empereur ou à son fils, le roi d'Espagne, témoignage de fierté devant l'oeuvre d'art, mais aussi hommage à Dieu. Que de regards jetés au fil des jours vers le chevet, la nef, puis se clocher qui rejoint le ciel ! Des pierres, des vitraux, des tuiles « plombées », du bronze. Et des hommes, notables, bourgeois, artisans, « manouvriers », simples manants, des femmes, des enfants…

Le Folgoët, collégiale Notre-Dame

L'histoire de l'église Notre-Dame du Fologoët remonte au XIVe siècle. Selon la légende relayée par les historiographes bretons de la fin du Moyen Âge puis par Albert le Grand, l'édifice est construit vers 1360 à l'emplacement de la tombe de l'innocent Salaün. Ce dernier n'avait été capable dans son existence de ne réciter que l'Ave Maria. A sa mort, un lys pousse miraculeusement sur sa tombe et porte sur ses pétales ces mots d'or : Ave Maria. Le miracle est à l'origine d'un pèlerinage local et régional important et donne son nom à l'édifice (« Ar Foll Coat » ou le « bois du fou »). Rapidement, les ducs Montfort exploitent cette dévotion nouvelle et soutiennent le culte. Si la présence du jeune Jean V en 1404 comme le rapporte Jean de Longoüeznou n'est pas assurée, une inscription commémore encore son rôle dans l'érection de l'édifice en collégiale en 1423. Les travaux de construction et d'aggrandissement durent dès lors une...

Balézis, celle grandmontaine dédiée à Notre-Dame et Saint-Marc

Monographie d’une celle grandmontaine du diocèse de Limoges, enclavée dans les possessions épiscopales à Isle, proche du château vicomtal d’Aixe et surtout proche de Limoges, fondée grâce à Brandin, sénéchal de Richard Cœur de Lion. Balézis paraît mieux dotée que les celles de la montagne limousine car elle peut accroitre son domaine par des achats et profiter du marché de Limoges. L’abandon de la conventualité, les affermes, les guerres de Cent Ans et les guerres de Religion ont causé la disparition des bâtiments. Monograph of a grandmontine priory situated near Limoges and near the viscount’s castle at Aixe-sur-Vienne. It was founded thanks to Brandin, King Richard’s seneschal. Thanks to its mills, wine-press and the proximity of the markets, Balézis could thrive. The Hundred Year wars, the religion warms and farmers caused the ruins of the buildings.

L’église Saint-Vorles de Marcenay (Côte-d’Or), campagne d’études 2009-2010

Bulletin du Centre d’études médiévales d’Auxerre, 2011

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Un collège de la compagnie de Jésus au XIXe-XXe siècle : Notre-Dame de Mongré à Villefranche sur Saone (1851-1951)

2015

Les Jesuites ont dirige le College Notre-Dame de Mongre a Villefranche-sur-Saone (Rhone) de 1851 a 1951. Ouvert avec la loi Falloux, en 1850, l'etablissement a permis la scolarisation de jeunes de l'aristocratie nobiliaire et bourgeoise. Le Ratio studiorum de la Compagnie de Jesus a ete la methode d'enseignement. Un catholicisme intransigeant s'est accommode des exigences du baccalaureat dont la preparation etait de plus en plus demandee par les familles. Le College a forme a la spiritualite des « trois blancheurs », la Vierge-Marie, le Pape et l'Eucharistie. L'education missionnaire s'est portee sur l'Inde et le Proche-Orient, lieux de missions jesuites. Apres les epreuves des decrets de 1880, le catholicisme social a fait sentir son influence dans l'enseignement. Les lois de 1901 et 1904 ont provoque le depart des Jesuites et l'ouverture d'un College d'exil a Bollengo (Italie). La place de maitres laics est devenue plus importante. C...

La priorale Notre-Dame d'Aleyrac

1996

Les ruines de l'église romane de l'ancien prieuré bénédictin d'Aleyrac (1) se situent dans un petit vallon au sud-est du col d'Aleyrac, entre Grignan et la Bégude-de-Mazenc, à proximité d'une voie de passage médiévale appelée encore au XIX e siècle « route d'Allemagne ». La présence de celle-ci devrait expliquer en partie l'installation du prieuré dans un site désertique (2) dont l'isolement est encore accentué par le dépeuplement de la commune au cours de ce siècle (3). Histoire Les origines du monastère de femmes, mentionné pour la première fois en 1105, restent encore obscures (4) : en 1160, à une époque où elle bénéficie de donations (5), la domus de Alairaco a suffisamment d'importance pour pouvoir accueillir une réunion de prieurs de divers monastères de la région, sous la présidence de l'évêque de Die (6). Le serment de fidélité prêté par la prieure Clamondia (Esclarmonde) à l'abbé de l'Ile-Barbe en 1250 (7) semble témoigner d'une dépendance antérieure du monastère à l'abbaye bénédictine lyonnaise. Un important acte de 1295 renseigne sur le nombre, les noms et la provenance pour la plupart locale des treize religieuses, ainsi que sur les droits et revenus du prieuré qui semblent avoir consisté essentiellement dans l'exploitation des forêts (8). Homologué par l'abbé de l'Ile-Barbe en 1325 (9), cet accord sur le partage des droits avec le comte de Valentinois-dont les moniales auraient tenu leur domaine ab antiquo-témoigne en outre d'un besoin de protection (10), et du début d'un certain déclin du temporel du prieuré, bien que celui-ci bénéficie encore d'un legs important en 1375 (11). « Détruit et brûlé et totalement dépouillé de ses biens » (12) au cours des troubles de la fin du XIV° siècle, le prieuré est abandonné : en 1380, les moniales réfugiées à Valréas obtiennent l'autorisation du Saint-Siège de s'installer définitivement dans cette ville (13). Le 4 mars 1427, le monastère et son territoire sont réduits sous la main delphinale (14) et le comte de Grignan achète ses droits de juridiction l'année suivante (15). Les moniales, réduites au nombre de deux en 1436, ne réaliseront jamais leur projet de construire une chapelle Saint-Michel « dans l'hospice dudit couvent situé à Valréas » (16). Le prieuré est supprimé en 1437 et ses biens sont rattachés par la suite à ceux de la collégiale Sainte-Croix de Montélimar (17) qui vend les droits seigneuriaux au baron de Grignan, en 1528 (18). Toutefois, « Aleyrac et son terroir » figurent déjà sur une carte illustrée de la baronnie de Grignan, document exceptionnel daté de 1490 (19) : un dessin schématique (fig. 1), caractérise le site, en bordure de la route de Salles, montagneux et boisé, et semble mettre en valeur l'essentiel de l'ordonnance de l'église : l'abside, la nef, dont les trois fenêtres surmontent la porte orientale et, peut-être, l'accès à la source, ainsi que le clocher. Aucun texte médiéval ne semble renseigner sur les bâtiments du prieuré (20) dont l'église seule, servant de paroissiale (21), est encore évoquée à l'époque moderne : lors d'une visite pastorale de l'évêque de Die en 1644, on constate que l'église, desservie par un prêtre de Grignan, « est entière, toute de pierre de taille », mais dépourvue de portes, de fenêtres, de pavé et de badigeon, comme de tout mobilier liturgique et ornement, les absidioles ne possédant alors pas d'autels. Abandonnée, la « mayson presbytérale » est « ruinée » (22). En 1664, l'évêque retrouve « ladite église voûtée, revêtue dedans et dehors de pierre de taille », dans un état analogue, mais dotée toutefois d'un mobilier très modeste (23).

Collégiale de Saint Émilion

Recueil de textes autour de la consécration de l'église collégiale de Saint-Émilion, le 23 avril 1542, avec des détails sur les parties prenantes, sur le Dimanche du Bon Pasteur, ainsi que sur les préséances liturgiques entre fêtes.

La bibliothèque capitulaire de la collégiale Notre-Dame de Beaune au xviiie siècle

Revue Mabillon, 2011

Cette étude se propose de lever le voile sur l'histoire de la bibliothèque commune d'une ancienne collégiale de Côte-d'Or, Notre-Dame de Beaune, telle qu'elle existait avant les confiscations révolutionnaires 1. Nous souhaitons aussi apporter une pierre nouvelle à l'histoire des bibliothèques communes possédées et régentées par des chapitres de chanoines séculiers. Après un survol historiographique et la présentation des bibliothèques capitulaires en Bourgogne au xviii e siècle, nous exposerons les sources et les objectifs qui ont permis la réalisation de cette étude. Dans les provinces du royaume de France du xviii e siècle, la présence d'une bibliothèque commune n'est pas systématique, ni dans les cathédrales ni dans les collégiales. Philippe Loupès constate l'absence de bibliothèque capitulaire pour l'ancienne Guyenne 2. Il en va de même pour la Bretagne étudiée par Olivier Charles 3. La collection de la cathédrale de Rodez, enrichie au xiv e siècle, déçoit Mathieu Desachy pour la fin de l'Ancien Régime 4. Dominique Varry se contente de signaler le fonds de la cathédrale 1. Le duc de Bourgogne Henri est probablement le fondateur de Notre-Dame de Beaune, vers 976. Placée sous l'autorité de l'évêque d'Autun, « l'insigne » collégiale tient le deuxième rang derrière la cathédrale. Le chapitre est composé en 1789 d'un doyen élu par les chanoines qui sont au nombre de vingt-sept. 2. Philippe Loupès, Chapitres et chanoines de Guyenne aux XVII e et XVIII e siècles, Paris, 1985 (Civilisations et sociétés, 70), p. 315 : « À la différence de certaines compagnies du royaume, les chapitres de Guyenne n'ont pas constitué ces bibliothèques semi-publiques, si utiles pour les clercs désireux de poursuivre leurs études ». 3. Olivier Charles, Chanoines de Bretagne. Carrières et cultures d'une élite cléricale au siècle des Lumières, Rennes, 2004, p. 230 (Histoire). Les ouvrages communs ¢ peu nombreux ¢ se trouvent dans les archives. Le terme de bibliothèque commune parait donc excessif. La « plus grande bibliothèque » est relevée à Nantes. Les commissaires chargés de dresser l'état des revenus et des dépenses indiquent que les chanoines n'ont point de « bibliothèque commune, si on excepte leurs registres de délibérations et une centaine de volumes de différents formats concernant l'histoire de la province, la jurisprudence et la discipline ecclésiastique », ce qui est peu. 4. Mathieu Desachy, « Les livres et les bibliothèques des chanoines de Rodez aux xiv e et xv e siècles », Cahiers de Fanjeaux, t. 31, 1996, p. 157-184, ici p. 158 : « Les saisies révolutionnaires sont pauvres en enseignement, n'ayant laissé qu'un inventaire succinct de la bibliothèque du chapitre, qui recense 107 livres. Par ailleurs, le dépouillement des registres capitulaires n'a rien apporté : aucune mention de restaurations, de ventes ou d'achats de livres ».