Les voutes en croisée d’ogives chez Juan Guas (original) (raw)
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Description diachronique de deux dolmens néolithiques dans le Morbihan
Les meules gauloises d’Acy-Romance (Ardennes), La Warde
Les meules du Néolithique à l’époque médiévale : technique, culture, diffusion, 2017
La collection des meules d'Acy-Romance, dont Cl. Pommepuy avait commencé l'inventaire, constitue un ensemble unique parce que ce village a été entièrement fouillé et que tous les fragments lithiques ont été systématiquement localisés et conservés. Il a été occupé de La Tène C2 à l'époque augustéenne ; toutefois la majorité des pièces proviennent de structures datées de La Tène D1, et dans une moindre mesure de La Tène C2. Les roches sont de différentes origines, mais le calcaire apparaît nettement comme la pierre meulière dominante avant le grès et d'autres roches plus anecdotiques. Parmi les calcaires, les faciès attribuables au Lutétien supérieur sont très largement dominants. On note une fragmentation très importante du mobilier : 1 000 fragments de roches, dont 600 de calcaire du Lutétien, auxquels s'ajoutent 350 fragments de meules (18 meules ou molettes va-et-vient, 175 meules rotatives et 91 meules indéterminées). Les meules rotatives sont présentes dès La Tène C2, associées à des meules va-et-vient. Cl. Pommepuy indiquait que la part des meules tronconiques à dépression centrale profonde (type 3) diminuait avec le temps au profit des meules cylindriques à cuvette (type 2) ou à dépression centrale (type 1). Ces observations, confirmées par notre étude, mettent en évidence le passage d'un type de moulin à meta plane ou en cuvette associée à un catillus de type 3 à un moulin à meta conique et catillus de type 1 et 2. La répartition des types de meules, de leurs fragments et des éléments brûlés est quasiment homogène sur le site, suggérant une phase d'abandon, voire de destruction générale.
Les meules d’Acy-Romance (Ardennes), La Warde
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2014
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Bulletin of The Institute of Classical Studies, 1989
L'image d'un kbmos, au cours duquel un personnage frontal parait de prime abord uriner dans une oenochoC , introduit dans I'atmosphi-re parodique du banquet, Cclairant du mCme coup la sckne, plus Cnigmatique, figurCe sur le revers du vase: un canthare bCotien des annCes 570-550, decor6 de faqon hdtive dans le style du Peintre K X . ' On doit, en cffet, considkrer la tiupccu supportant une aiguikre ouvragee, a I'imitation d'un modkle mktallique, comme un ClCment de transition, reliant les hommes en fuite (Face B, ) aux komastes qui manient le rython et I'oenochoC (Face A, ). L'homme mfir ( A l ) et le jeune homme imberbe de I'aversp e u t -b e un kraste et un Cromkne? -dansent B la manikre des danseurs 'rembourrks', couramment representes dans la ckramique corinthienne, laconienne et attique de la mCme pkriode. D'ailleurs leurs costumesun justeaucorps courttrouvent de stricts parallkles dans les tenues de ces contorsionnistes ou dans celles des musiciens qui les accompagnent.? Souvent Cquivoques, leurs Cvolutions confincnt B I'Crotisme puisqu'i I'occasion I'un des participants agrippe, a pleine main, le sexe de son voisin.' Bordures, ceinture et ornements de cuisse ont CtC, B la manikre de parements, indiquks sur le canthare par une double incision. La partie infkrieure du corps de I'homme mfir ( A l ) parait dCnudCe, alors que le vetement moulant s'kchancre et laisse dCgagC le sexe de son compagnon (A2), la manikre des calegons postiches que revetent les hommes et les femmes travestis en satyres.' Mais ni le sexe de I'Cphkbe, ni celui de I'autre personnage, n'est CrigC. L'artisan bkotien a malencontreusement placC le vase que le danseur abaisse dans la main droite au-dessous de I'organe, suggkrant une scene de miction.' Deux peintures ii figures rouges de I'Cpoque SCvkre, montrent une femme barbare et un jeune homme, accroupis en train d'uriner dans un loute'r-ion d'une part, sur le sol d'autre part.' Exceptionnelles, elles restent Ctrangkres h I'iconographie du
Archéologies Gardoises 5, éditions du Conseil Général du Gard, Nîmes, 2008, 95 p.
Ibn Gattus : une famille de copistes-enlumineurs à Valence (Espagne)
Connue par les biographies médiévales, la famille Ibn Gattus est célèbre dans l'univers des copistes et enlumineurs médiévaux de l'Espagne musulmane. Nous parvenons à distinguer les productions du père et de son fils, leur activité étant attestée à Valence (Ishbiliya) dans le dernier tiers du 12e siècle de notre ère.