NIETZSCHE et le problème de la connaissance (original) (raw)
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NIETZSCHE, le phénomène et l'apparence : le problème de la vérité
2016
Comment peut-on critiquer la vérité, toute vérité, sans par là même tomber dans sa propre critique ? En effet, dire qu’« il n’y a pas de vérité », ou dire que « la vérité est relative », cela fait que ces propositions elles-mêmes ne peuvent être vraies, ou sont du moins relatives. Mais le problème inverse se pose tout autant : comment peut-on fonder une vérité ? Le fondement doit lui-même être vrai, et pour cela avoir lui-même un fondement, répondre à des critères ayant un fondement, etc., à l’infini. Il faudrait une vérité première, indiscutable, certaine, universellement reconnue, or il n’y a rien de cet ordre. Et même si quelque chose de cet ordre existait, il faudrait encore dire que « ce qui est universellement reconnu est vrai », fonder cette vérité, définir ce qui est « universel » ou pas, etc., encore à l’infini. Le problème de la vérité semble, quelle que soit la façon dont on l’appréhende, insoluble. Mais justement, cette insolubilité, n’est-elle pas sa vérité ?
NIETZSCHE ET LA CIRCÉ DES PHILOSOPHES 1
NIETZSCHE más allá de su tiempo 1844..., 1998
Nietzsche considérait que son a priori, sa volonté fundamentale de connaissance, son problème personel, se trouvait ou il l'avait trouvé dans la critique de la morale. Il pense "que jusqu'à présent la morale ne fût un problème". C'était quoi alors? Bien plutôt, cela même sur quoi, après des méfiances, des dissensions, des contradictions, on finissait par s'entendre mutuellement, le lieu sacré de la paix où les penseurs exténués par leur propre nature, se reposaient , respiraient , reprenaient vie. 2
" UNE CHOSE EST NECESSAIRE " SELON NIETZSCHE
En mémoire à José García, grand ami et grand connaisseur de Nietzsche Résumé/ Abstract Nietzsche formule la prescription suivante : « une chose est nécessaire : que l'homme parvienne à être content de lui-même ». Pour pouvoir y aboutir, une condition serait, aussi, nécessaire : « avoir foi en soi-même ». Qui plus est, comme il arrive à une telle prescription cela permettra de distinguer entre deux types d'hommes : d'un côté, les forts, qui donnent du style à leur caractère, c'est-à-dire, qu'ils soumettent les forces et faiblesses de leur nature à un plan artistique et, d'autre part, les faibles de caractère, « qui haïssent la sujétion du style » et préfèrent se modeler comme natures libres. Paroles clés : Nietzsche, foi en soi-même, satisfaction avec soi-même, hommes forts et faibles, plan artistique, natures libres. " One thing is necessary " According to Nietzsche Nietzsche made the following statement: " One thing is necessary: a man needs to achieve self-fulfillment ". In order to do this, it is necessary, also, that another condition be met: " A man needs to have confidence in himself ". Furthermore, the way in which he accomplishes such goal distinguishes two types of men: On one hand, there is the strong type of man, one who instills style to his personality, shaping his natural strengths and weaknesses into an artistic plan. On the other hand, there is the weak type, " a man who hates to shape his style " and would rather live as a free spirit. KeyworDs: Nietzsche, confidence in himself, self-fulfillment, strong and weak men, artistic plan, free spirit.
UN MONDE INVERSÉ MARCHER AVEC L'OMBRE DE NIETZSCHE
Ce carnet de route rassemble les notes que j’ai prises au cours de ma visite à la Maison « Nietzsche » à Sils Maria dernièrement et que j’ai tenté d’approfondir à mon retour vers une lecture poétique de l’œuvre de Nietzsche en rapport avec sa façon d’habiter ce site. This article gathers notes I took during my visit to the House of Nietzsche, taking the form of random thoughts about what I could see and what I missed. It is also an attempt to understand the philosopher as “poetic dweller” of Sils Maria.
Sur le sujet de la connaissance
Les Cahiers philosophiques de Strasbourg
notre point de départ est ici bien sûr René Descartes, dont les Méditations métaphysiques sont au fondement d'une égologie que l'on pourrait définir comme étant la croyance, aujourd'hui communément répandue, selon laquelle nous nous posons comme la source distincte de nos pensées et de nos actes, cette source étant une personne déterminée se distinguant d'autres personnes possibles, et étant capable par autoréflexion de se connaître au point d'atteindre une parfaite transparence à ellemême. Dans le sillage du De Trinitate, mais en prétendant poser sur le plan philosophique le problème qu'augustin réservait à la théologie 1 , Descartes, on le sait, s'intéresse uniquement à la question du Cogito, c'est-à-dire à la question de nos pensées lorsqu'elles nous prennent nous-même comme objet, et dont il affirme qu'elles rendent alors parfaitement transparente à elle-même cette substance pensante qu'est le sujet conscient, posant ainsi la question de « la subjectivité comme capacité pour un être d'être conscient de lui-même et du monde » 2 . C'est là le début de ce que J. Bouveresse commentant L. Wittgenstein a appelé le « mythe de l'intériorité » 3 , mythe qui a alimenté une très riche succession de commentaires et de critiques, portant aussi bien sur la
Nietzsche et le problème de la communication
Colloque d'études nietzschéennes Université Paris 8, 2021
Aborder la question de la communication à partir de la philosophie de Friedrich Nietzsche, ou inversement, interpréter la pensée nietzschéenne à l'aune du problème de la communication peut surprendre dans la mesure où ce concept, essentiellement développé au XXème siècle, n'a pas encore sa pleine signification en cette fin de XIXème, ni même le caractère théorique ou scientifique qu'on lui attribue de nos jours. Pourtant, à travers les différents sens contenus dans le terme communication, à savoir l'annonciation, la transmission, la contagion, la propagation ou encore la connexion, on doit bien reconnaître que Nietzsche ne cesse d'organiser une partie de sa réflexion en fonction d'une ligne décisive qui, partant d'une critique radicale du langage et de la pensée, conduit à poser la nécessité d'un nouveau langage et la sélection d'auditeurs et de lecteurs à la mesure de cette exigence. Ainsi, la notion de communication paraît occuper une place centrale dans la pensée de Nietzsche non seulement parce qu'elle déterminerait de part en part son mode d'exposition, mais aussi parce qu'elle semble impliquer tous ses concepts fondamentaux : volonté de puissance comme monde de relations et de connexions, annonciation de la mort de Dieu, du surhumain ou de l'éternel retour, ce dernier renvoyant à la pierre de touche d'un enseignement dont Zarathoustra est le messager solitaire, sans oublier ce que Nietzsche nomme lui-même son art du style, son art de la nuance ou son art de l'interprétation, force est de constater l'omniprésence de ce qui est désigné dans le Gai Savoir par l'expression besoin de communication. Ce dernier, et c'est ce qu'on tentera de montrer dans ce travail, permet en outre d'articuler les versants gnoséologique et axiologique, mais aussi psychologique et physiologique de la philosophie nietzschéenne. Héritier de la Sprachkritik allemande et précurseur, selon nous, des problèmes soulevés par les philosophies du langage qui s'élaborent quelques années après sa mort, Nietzsche occupe une place originale en ce que ne cédant ni à l'une ni aux autres, il construit un modèle de la communication qui, écartant tout à la fois le concept et la loi, met en première ligne la force et l'affectivité.
La connaissance, une marchandise fictive
Revue du MAUSS, 2007
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