Economie politique -­‐ [ LCOPS1115I ] La dynamique économique d'un capitaliste en crise. (original) (raw)

Une économie politique des crises financières

L'Économie politique, 2014

L A NOUVELLE ÉDITION DU LIVRE DE CHRISTIAN CHAVAGNEUX, augmentée et mise à jour, mérite de retenir toute l'attention. L'ambition se fait plus précise avec cette dernière livraison : participer à ce que l'auteur appelle de ses voeux, une « économie politique des crises financières ». Les leçons du passé sont en effet, nous dit-il, suffisamment éclairantes pour démontrer la récurrence des logiques à l'oeuvre dans le développement de ces crises et leur résolution. Les notes de lecture de L'Economie politique ››› Notes de lecture

Retour sur l'économie politique de Karl Polanyi

Revue Du Mauss Semestrielle, 2000

POUR CITER CE TEXTE Jérôme Maucourant, « Un retour sur l’économie politique de Karl Polanyi », pp. 207-222, La revue du Mauss (15), 1, 2000. Cf. https://www.revuedumauss.com.fr/Pages/LAUTM-U.html RÉSUMÉ Il ne nous semble pas qu’il faille faire son deuil de l’esprit même qui anima la démarche de Polanyi. Il convient à cet effet de remarquer que le point de vue de Polanyi n’est peut-être pas aussi simple qu’on a parfois voulu le dire : celui-ci craignait en effet que les analyses de Weber, trop globalisantes, occultent une nécessaire analyse économique des institutions. C’est pourquoi il nous a paru utile, dans un premier temps, de faire un retour sur les fondements de la démarche de Polanyi car nombre de questions plus “ récentes ”, adressées à la démarche polanyienne, ne font que reprendre de vieilles interrogations économicistes. Nous pourrons alors mieux, en un second moment, mettre en valeur la spécificité de l’analyse que Polanyi produit du commerce, de la monnaie et de l’échange.

Crise de la théorie et crise de la politique économique : des modèles d'équilibre général stochastique aux modèles de dynamique hors de l'équilibre

HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2012

This paper is dedicated at reconsidering the objectives of monetary policy and also at redefining a policy mix in an economy which is systematically confronted to imbalances due to changes in technology, in the composition of demand or in the distribution of income, It is motivated by the policy failures as revealed by the ongoing crisis. A critical assessment of DSGE models, which are the theoretical basis for the monetary policy currently carried out by central banks that only targets a rate of inflation, is the starting point for reconsidering the nature of fluctuations and giving arguments in favour of an out-of-equilibrium approach. This approach focuses on the distortions in the structure of productive capacity induced by any structural change, and shows why and how the time inconsistency between the construction and the utilization phases of the production process has a monetary and a financial counterpart that may generate a global instability. It calls for a revision of objectives of monetary policy and a new policy mix.

Une introduction à l'économie politique hétérodoxe: "Marchands, salariat et capitalistes

Revue économique, 1985

NOTE DE LECTURE Une introduction à l'économie politique hétérodoxe : " Marchands, salariat et capitalistes Le livre de C. Benetti et J. Cartelier, Marchands, mluriat et capitalistes^-, se présente comme un nouveau point de départ en économie. Il tente de reformuler les hypothèses de base de toute théorie économique et, pour ce faire, rejette l'hypo thèse de nomenclature sous-jacente aux différentes théories de la valeur. Cela conduit les auteurs à mettre en avant un objet social qui, jusqu'alors, n'avait qu'un statut problématique dans les théories économiques, la monnaie. Les premiers résultats aboutissent à une nouvelle définition des concepts de marchandise, travail, salariat, capitaliste. C'est une 'formulation nouvelle des pro cessus de socialisation économique qui est proposée. Jusqu'alors-à l'exception des propositions contenues dans le livre de M. Aglietta et A. Orléan 2-; ce texte n'avait pas donné lieu, à notre connaissance, à une évaluation de sa cohérence interne mais seulement à des critiques fondées sur des points de vue extérieurs à l'ouvrage 3. Signalons toutefois que la construct ion de ce dernier présente nue difficulté : alors que la première partie propose une reformulation de l'économie politique, les deuxième et troisième parties esquissent, en négatif, ces mêmes propositions à partir d'une relecture des prin cipaux courants de l'économie politique. Aussi, peut-il être préférable d'aborder MSC par ces deux dernières parties pour l'éclairage qu'elles confèrent à la première partie de l'ouvrage.

Après Commercy. Dynamique de groupe et économie politique des Gilets Jaunes

Contretemps en ligne, 2019

Cet article poursuit l'analyse du mouvement des Gilets Jaunes sous un double angle: - un bilan des tentatives de structuration du mouvement qui ont abouti à l' "assemblée des assemblées" qui s'est tenue à Commercy à la fin janvier 2019. - une analogie historique avec le mouvement chartiste anglais des années 1830 et 1840 qui permet de saisir la façon dont les revendications socioéconomiques sont posées de façon politique, en se focalisant sur le rôle de l'Etat et se formulant dans un vocabulaire essentiellement moral, qui laisse intacte la question du pouvoir patronal et des mécanismes de l'accumulation du capital. Texte mis en ligne le 18 février 2019

Rousseau et la critique de l’économie politique

Cahiers d Économie Politique, 2018

Rousseau et la critique de l'économie politique 1 Dans l'un de ses fragments sur le luxe, le commerce et les arts, Rousseau soutient qu'il écrit pour contrer des idées accréditées en son temps : « dans le système que j'attaque »… De même dans un autre fragment, où il prétend n'avoir entrepris d'écrire que pour réfuter « deux philosophes modernes » qui ont voulu décrire tous les bienfaits du luxe. D'où l'hypothèse d'une dimension polémique de la philosophie économique de Rousseau, et un questionnement immédiat : qui Rousseau attaque-t-il ? L'adversaire est-il toujours le même ? Peut-on souscrire aux idées reçues sur la critique archaïque adressée par Rousseau à « l'économie politique » naissante ? Sans doute faut-il se méfier d'une approche trop substantialiste : au moment où écrit Rousseau, l'économie politique n'existe pas comme science autonome, dotée d'une épistémologie fondatrice et d'une méthode unifiée. Ce n'est que vers la fin des années 1760 que l'expression « économie politique » en viendra réellement-avec la « science nouvelle » des Physiocrates-à signifier l'étude de la formation, de la distribution et de la consommation des richesses. Mais même à ce moment, l'équivoque ne sera pas levée : les deux articles de L'Encyclopédie, « Economie » de Rousseau (1755) et même « OEconomie politique » de Boulanger (1765), montrent bien que l'économie politique continue à l'époque à traiter d'organisation (en l'occurrence, du corps politique) 2. Par conséquent, si l'on assiste à l'avènement progressif en France, dans la première moitié du XVIIIe siècle, des préoccupations relatives aux richesses, à leur production et à leur distribution, et à l'importation par Melon du paradigme anglais de l'arithmétique politique, il n'existe pas pour autant de science homogène face à laquelle Rousseau pourrait se présenter comme un démystificateur et un pourfendeur des discours dominants. Pourtant, il semble bien que Rousseau envisage son approche comme la critique d'un ou de plusieurs systèmes concurrents. Indice qu'il existe chez lui une conscience de l'unité du discours de ses adversaires théoriques, quand bien même ces adversaires couvriraient tout le champ des positions possibles au sein de l'économie politique naissante : partisans du luxe (même si leur position ne constitue pas un courant économique cohérent au même titre que les autres), mercantilistes et Physiocrates. Or la portée critique de la philosophie de Rousseau est à la mesure de son ambition : ambition qui n'est pas de s'opposer à une doctrine économique particulière (pour mieux établir d'autres énoncés qui lui seraient propres, dans le même registre) mais de s'opposer au fondement même qui unit, par-delà leurs divergences essentielles, ces discours concurrents. La critique rousseauiste, on va le voir, vise les trois courants de pensée dont elle va dégager le socle théorique commun, que l'on peut énoncer dans des termes plus contemporains : le primat accordé à la croissance sur la justice. En s'attaquant simultanément aux partisans du commerce et du luxe et aux défenseurs d'un essor fondé sur l'agriculture, aux partisans d'un ordre arrangé (économie dirigée par l'Etat, chez les mercantilistes) et aux partisans d'un ordre spontané ou d'un ordre naturel (pour lesquels l'Etat se contente dans une large mesure de laisser faire les processus économiques, chez les partisans du luxe et chez les Physiocrates), Rousseau va ainsi remettre en question les deux postulats fondateurs qui structurent le discours de l'économie politique naissante : 1) le primat accordé à la rationalité de l'intérêt (l'appât du gain) 2) l'hypothèse de l'harmonie naturelle ou artificielle de ces intérêts (selon le rôle que l'on accorde à l'Etat dans cette harmonisation). L'oeuvre de Rousseau met en lumière la manière dont les discours édifiés sur ces deux postulats occultent en réalité les préoccupations essentielles de la politique, et se détournent de ses fins : la liberté, l'égalité et la justice 3. Or c'est l'indissociabilité de ces fins qui permet à Rousseau de stigmatiser le discours émergent de l'économie politique. Les critiques, bien sûr, seront élaborées progressivement, dans la mesure où les propositions physiocratiques n'émergeront qu'après les débuts littéraires de Rousseau (l'article « Grains » de Quesnay pour l'Encyclopédie, qui constitue la première manifestation publique de ce qui deviendra 3 Comme l'écrit Rousseau, « le premier et le plus grand intérêt public est toujours la justice. Tous veulent que les conditions soient égales pour tous, et la justice n'est que cette égalité » (Lettre écrites de la Montagne, Lettres IX, in OC, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, t. III, 1964, p. 891). La liberté, on le sait, est fondée sur cette égalité devant la loi, que tous les hommes, également, doivent avoir contribué à produire.

Analyse Statistique et Econometrique de la Politique Economique

Statistical and econometric analysis of economic policy

  1. Connaissant que le taux de change effectif réel d'équilibre comme la somme des variables explicatives lissées affectées des coefficients estimés et ajouter à la valeur de la constante estimée. Nous allons calculer sous Eviews ce taux d'une part sur la base des lissages exponentiels et d'autre part sur la base du lissage Hodrick-Precott. Tableau 10: Calcul de taux de change effectif réel calculé Year TCER TCER_hp TCER_hw