« La mise en ‘œuvre’ des actes diplomatiques : l’auctoritas des chartes chez quelques historiographes monastiques des IXe-XIe siècles », dans ‘Auctor’ et ‘auctoritas’ : invention et conformisme dans l’écriture médiévale, M. Zimmermann éd., Paris, École des chartes, 2001, p. 73-96. (original) (raw)
par Document L.•\!IRErT MORELLE il I l II il II llI 11111111 1ll 0000005051120 Dans un livre désormais classique sur l'historiographie médiévale, Bernard Guettée consacre un paragraphe à la façon dont les historiens du Mo en Âge ont exploité les sources diplomatiques'. li souligne à cet égard la diversité des comportements, partageant nos pré(Iécrsseurs entre (eux qui se contentèrent [de] donner dans leur texte un abrégé, une analyse ', et beaucoup d'autres [qui] savaient le prix de citations texi LieUes et copièrent leurs documents tout au long, ex integro' . Parmi ces derniers, les uns « préférèrent fondre 'e texte (le leurs documents dans la suite (le LCU récit, sans marquer de différence (le nature entre le (lo(tirnent et le récit », tandis que d'autres « annonçaient avec clarté leurs transcriptions intégrales «, sans oublier ceux qui finirent par grouper leurs documents à P art, telle nos modernes pièces justificatives Abrégé «. analyse «, « citations , transcriptions intégrales >' le vocabulaire employé par Bernard Cuenée suggère une riche palette d'attitudes et l'on peut subodorer qu'un même auteur était sensible à la varietas comme à la loi du genre autrement (lit qu'il avait ses habitudes, tuais qu'il pouvait en changer au gré des documents qu'il mettait en oeuvre, suivant l'importance qu'il leur reconnaissait et la plate qu'il souhaitait leur réserver dans son projet historique et littéraire.
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