Utilisation des SIG pour l’aménagement du bassin versant de l’Isser (Nord Ouest de l’Algérie). Lutte antiérosive, réhabilitation des sols tropicaux et protection contre les pluies exceptionnelles, IRD Ed (original) (raw)
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Le bassin versant de l'oued Boussouab (Rif oriental, Maroc) est caractérisé par un climat semi-aride. Des pluies rares et irrégulières, le plus souvent à caractère orageux, combinées à une déforestation importante, provoquent une érosion sévère. Les sols sont de plus en plus dégradés et les sédiments issus de cette érosion contribuent à l'envasement des retenues des barrages. L'intégration des cartes thématiques des différents facteurs de l'Equation universelle de pertes en sol dans le Système d'information géographique (SIG PAMAP) avec leurs bases de données, a permis d'une manière rapide et efficace de démêler la complexité et l'interdépendance des facteurs dans l'analyse des risques d'érosion, de mieux cerner l'impact de chaque facteur et d'évaluer sa contribution aux pertes en sol. L'intégration dans le SIG des formules de l'Equation universelle des pertes en sol a permis de hiérarchiser les différentes zones du bassin versant, en produisant une carte synthétique de répartition des degrés de sensibilité à l'érosion, de déterminer le taux d'érosion par le ruissellement en nappe (55,35 t/ha/an en moyenne) et d'établir les facteurs décisifs qui contrôlent l'érosion hydrique qui sont, par ordre d'importance, la pente, l'érodibilité des sols et la couverture végétale.
Au fur et à mesure qu'elles se rar éfient, les ressources en eau requièrent une gestion toujours plus précise qui réduise au minimum les pertes et les usages non productifs de l'eau. Une telle gestion nécessite une connaissance toujours plus détaillée des différents éléments du bilan d'eau et des processus hydrogéologiques: la ressource et la demande, leur distribution spatiale et temporelle et leur qualité, les pertes, leur impact sur la qualité de l'eau, ainsi que toutes les actions anthropiques qui peuvent avoir une influence sur le bilan d'eau. L'agriculture représente la première activité socio-économique dans la région de Regueb et la plus consommatrice des ressources hydriques. Il est donc nécessaire de la prendre en compte pour assurer une gestion efficace de l'eau et leur implication en terme d'information.
L’APPORT DU SIG DANS L’ANALYSE DE L’ARTIFICIALISATION DE L’ESPACE PÉRIURBAIN DU GRAND EL JADIDA
Hamid EL KOUAK et Hassan El ABBASSI, 2020
Grâce Compris dans ses limites actuelles entre Azemmour au NE et Jorf Lasfar au SW, le Grand El Jadida et son hinterland proche s'étendent sur une distance d'environ 30 kilomètres le long du littoral atlantique. Cet espace subit actuellement des mutations profondes qui se manifestent par une tendance accrue à l'artificialisation de cette parie du littoral marocain. Ce phénomène, assez récent au demeurant, relève de plusieurs facteurs concomitants (réalisation de grands projets industrialo-portuaire et touristique, respectivement à Jorf Lasfar et à El Haouzia, qui transforment cet espace en un grand bassin d'emploi national, augmentation rapide du nombre d'habitants entretenue par un l'accroissement de la population locale et par un solde migratoire positif, voisinage d'une métropole avide d'espace…), qui conjuguent leurs effets pour transformer les paysage locaux. Il en résulte aussi des conséquences environnementales et sociales de première importance. Ce texte tente de faire le point sur les manifestations actuelles de ce phénomène à partir de l'analyse de la carte d'utilisation du sol. Les aspects relatifs à cette artificialisation sont analysés et mis en relief. L'approche méthodologique adoptée dans ce but est présentée et explicitée.
Afin d'illustrer les impacts potentiels de l'élévation du niveau de la mer conjuguée avec l'occurrence de houles de tempête, la zone littorale de Mohammedia, une des zones les plus urbanisées et les plus industrialisées de la côte atlantique marocaine a été choisie dans le cadre de cette étude; en effet, la hausse du niveau des mers pourrait mettre en péril de nombreux secteurs socio-économiques vitaux de la région et compromettre son développement futur. L'évaluation des impacts des inondations et la cartographie des terres à risque de submersion de ce littoral, sont basées sur les scénarios du GIEC, sur des données hydrodynamiques locales et sur l'approche de la modélisation par le système d'information géographique (SIG). Les résultats montrent que le littoral de Mohammedia est vulnérable à l'élévation du niveau de la mer. Pour des niveaux d'inondation de 1 m et de 7 m en cas d'une conjonction avec des événements météomarins extrêmes, 11% et 27% de la surface du littoral seraient respectivement inondés. Les impacts socio-économiques seraient considérables particulièrement pour les zones industrielles (complexe pétrochimique SAMIR et la centrale électrique), touristiques et urbanisées. Le port et les infrastructures de communications ainsi que les écosystèmes côtiers (zone humide d'Oued Maleh et plages) seraient aussi affectés. Quelques mesures de protection sont proposées mais des mesures d'adaptation devraient être prises dés à présent pour faire face aux risques encourus et pour mettre en place une politique de gestion intégrée de la zone.
Le bassin versant de l'oued Boussouab (Rif oriental, Maroc) est caractérisé par un climat semi-aride. Des pluies rares et irrégulières, le plus souvent à caractère orageux, combinées à une déforestation importante, provoquent une érosion sévère. Les sols sont de plus en plus dégradés et les sédiments issus de cette érosion contribuent à l'envasement des retenues des barrages. L'intégration des cartes thématiques des différents facteurs de l'Equation universelle de pertes en sol dans le Système d'information géographique (SIG PAMAP) avec leurs bases de données, a permis d'une manière rapide et efficace de démêler la complexité et l'interdépendance des facteurs dans l'analyse des risques d'érosion, de mieux cerner l'impact de chaque facteur et d'évaluer sa contribution aux pertes en sol. L'intégration dans le SIG des formules de l'Equation universelle des pertes en sol a permis de hiérarchiser les différentes zones du bassin versant,...
2018
L'érosion des sols par la pluie et le ruissellement est un grave processus de dégradation du capital sol, entraînant un décapage de l'horizon superficiel, une baisse de son degré de fertilité et la détérioration des conditions de vie des paysans. L'aménagement des bassins versants est sans doute le moyen le plus efficace pour lutter contre ce phénomène. Le présent travail vise à démontrer l'intérêt que peut apporter un outil tel que le Système d'information Géographique (SIG) pour l'aménagement des bassins versants et à mettre en valeur les informations à caractère géographique déjà existantes, par la réalisation d'une carte globale de vulnérabilité du sous bassin versant de l'oued Bouguedfine au phénomène érosif en tenant compte les facteurs physico climatiques, responsables de l'érosion hydrique, tels que la pente, la pluviométrie, la lithologie, l'exposition des versants, l'occupation du sol ainsi que sa nature, en se basant sur l'a...
L’étude des processus d’érosion présente un intérêt considérable en vue d’une utilisation optimale et durable des sols. Le présent travail consiste à la cartographie de l’occupation du sol, en l’évaluation de l’érosion hydrique et a l’étude de l’infiltration dans la nappe de Berrechid dans le Maroc. Pour ce faire, nous avons utilisé des données de la télédétection spatiale et un système d’information géographique (SIG). L’intégration dans le SIG des formules de l’Equation universelle des pertes en sol (USLE) a permis de hiérarchiser les différentes zones de la plaine, en produisant une carte synthétique de répartition des degrés de sensibilité à l’érosion, de déterminer le taux d’érosion par le ruissellement en nappe et d’établir les facteurs qui contrôlent l’érosion hydrique qui sont, par ordre d’importance, la pente, l’érodibilité des sols et la couverture végétale. Les résultats obtenus permettent l’identification des secteurs à l’échelle de la plaine de Berrechid où les interventions sont nécessaires pour limiter les processus de dégradation des sols. Mots-clefs : érosion hydrique ; Equation universelle de pertes en sol ; nappe; télédétection ; Berrechid ; Maroc.
The objective of the present work was to estimate soil losses in the oued Oum Er-Rbia watershed (SW Middle Atlas, Morocco). The adopted method is based on the use of Wischmeier model and geographic information system (GIS). The mean and maximum values of rainfall erosivity factor R were 90 and 119, respectively. The soil erodibility factor K is ranged from 0.01 to 0.54 (mean= 0.33). The topographical factor LS varied from 0 to 216 (mean= 16). Thecombination of different maps related to different parameters (R, K, LS, vegetation cover C and anti-erosive practices P) allowed obtaining the erosion map. The obtained results showed that the erosion affected the entire Oum Rbia watershed, but with different degrees. The mean of rate of soil loss was of 224 t / ha / year, with 45% of the basin area is subject to erosion between 50 and 400 t/ha/year mainly in areas characterized by a steep slope, high erodibility and low vegetation cover which reflects the importance of water erosion in the Oum Er-Rbia watershed. Keywords - Oum Er-Rbia watershed, water erosion, Wischmeier model, GIS.
L’apport du système d’information géographique (SIG) dans la définition des zones de potentiel hydrique dans le bassin versant Abou Ali (Liban Nord), 2022
Le Liban est un pays méditerranéen avec une superficie de 10 452 km2, dont 65 % sont karstiques, il est considéré riche en eaux superficielles et souterraines, mais en dépit de cette richesse, le Liban montre une pénurie en eau à cause de la mauvaise gestion des ressources hydriques et de la variation interannuelle des pluies (6 à 7 mois de sécheresse). Cette situation hydrique nécessite le lancement des recherches ayant pour objectif la résolution du problème du manque en eau. Ce travail a pour objective de déterminer les zones favorables à la recharge du bassin versant Abou Ali (Liban Nord) en se basant sur une approche cartographique, utilisant ainsi le système d’information géographique (SIG). La détection de ces zones potentielles de recharge de la nappe nécessite un croisement des informations spatiales relatives aux différents paramètres (lithologie, sol, densité de fracture, densité de drainage, pente et l’occupation du sol) influençant la recharge cartographiée. Une reclassification suivie d’une pondération de ces paramètres a été effectuée selon leur degré d’influence dans le processus de recharge et suivant une analyse de l’index de score cumulatif CSI. Ces paramètres analysés sont par la suite intégrés dans un SIG afin d’établir la carte des zones potentielles de recharge de la nappe souterraine. L’application du modèle de potentialité hydrique montre que 13 % de la superficie du bassin présente une potentialité hydrique très forte surtout au sud-est, 39 % montre une potentialité moyenne dans les zones ayant une lithologie marno-sableuse et calcaire-marneuses, et 20 % dénotent une potentialité faible surtout à l’ouest et au centre du bassin.