Reconstruction vaginale par sigmoïdoplastie pour aplasie utérovaginale : Technique chirurgicale et avantages (original) (raw)
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Gynécologie Obstétrique & Fertilité
Objectif.-Évaluer à moyen terme la tolérance et l'efficacité des cures de cystocèle par voie vaginale par interposition de prothèse de polypropylène monofilament sous-vésicale transversale libre. Patientes et méthodes.-Notre étude intéresse une série consécutive de 40 patientes opérées selon cette nouvelle technique entre mars 2001 et septembre 2002. Après dissection de la cystocèle, une prothèse de polypropylène (Gynemesh ® , Gynecare, Ethicon, Johnson & Johnson, France) préalablement découpée, est positionnée et ajustée sous la vessie sans fixation, les extensions prothétiques latérales étant introduites dans les espaces paravésicaux au contact de l'arc tendineux du fascia pelvien. Résultats.-Les patientes présentaient des cystocèles de stade II (20 %) ou III (80 %) selon la classification POP-Q. Trente-deux patientes présentaient un prolapsus associé de l'étage périnéal moyen ou postérieur (82,5 %). Trente patientes souffraient d'une incontinence urinaire d'effort (75 %). L'âge moyen était de 63,9 ans (51-78). La faisabilité de l'intervention était de 100 %. La durée moyenne d'une cure de cystocèle était de 20 minutes ± 2,2 (16 à 24 minutes). Le recul moyen est de 16,4 mois ± 4,7 (12-24). Le taux de complication précoce est de 7,5 % (2 cas d'érosion vaginale corrigés par excision vaginale et prothétique et 1 cas de désunion précoce de la colporraphie ayant nécessité l'ablation de la prothèse). Aucune infection prothétique n'a été détectée. Le taux de succès objectif est de 95 % (cystocèle stade 0 ou 1 sans gêne fonctionnelle). Quatre-vingt-quinze pour cent des opérées ont un indice de satisfaction dépassant 80 % à six mois. Discussion et conclusions.-L'interposition d'une prothèse de polypropylène sous-vésicale transversale libre par voie vaginale semble être une excellente procédure pour le traitement chirurgical définitif des prolapsus vésicaux initiaux ou récidivés. Cette technique se caractérise par sa simplicité, sa faisabilité, sa faible morbidité et son caractère mini-invasif. Elle permet une correction durable des composantes centrale et latérale du prolapsus vésical avec une excellente efficacité et une tolérance satisfaisante à moyen terme.
Remplacement percutané des valves sigmoïdiennes. Revue de la littérature
Annales de Cardiologie et d'Angéiologie, 2006
La chirurgie n'est plus la seule technique possible pour remplacer une valve cardiaque. De nouvelles procédures percutanées permettent l'implantation de valves aortique ou pulmonaire. Bien que la faisabilité de telles procédures soit établie, les cas rapportés restent rares et sélectionnés. Cette technologie émergente est encore à un stade précoce de développement et de nouvelles études prospectives seront nécessaires pour les évaluer correctement avant de conclure à leur bénéfice en usage clinique. À ce jour, la chirurgie reste la méthode de référence du remplacement valvulaire.
Progrès en Urologie, 2007
La promontofixation est une technique chirurgicale ancienne réalisée de façon récente par voie coelioscopique . Elle est réalisée en pratique quotidienne par les gynécologues et les urologues. Quelques modifications lui ont été apportées depuis sa première description en 1993 contribuant progressivement à sa standardisation . De nombreux auteurs se sont accordés sur plusieurs points. D'une part sur la nécessité de mettre en place une double bandelette antérieure et postérieure [3] : la controverse sur le traitement systématique de la rectocèle ne trouve plus d'échos dans la littérature récente . D'autre part sur la nécessité de traiter de façon concomitante l'incontinence urinaire d'effort associée au prolapsus, lorsqu'elle est présente à l'examen clinique, de façon patente ou masquée par l'effet pelote . L'agrafage des prothèses au promontoire semble avoir également disparu, au profit d'une fixation au fil non résorbable .
Utérus cloisonné: place de la septoplastie hystéroscopique
Gynécologie Obstétrique & Fertilité, 2007
L'utérus cloisonné est la plus fréquente des malformations utérines. La prévalence des cloisons utérines chez les patientes infertiles est estimée à environ 1 %. En revanche, ce taux augmente pour atteindre 3,3 % chez les femmes présentant des avortements spontanés à répétition. L'objectif de cet article est de proposer une réactualisation des données de la littérature concernant la cure de cloison utérine par septoplastie hystéroscopique. Cette dernière, par sa simplicité, sa reproductibilité et sa faible morbidité entre les mains d'un opérateur entraîné, reste le gold standard du traitement des cloisons utérines. La maladie abortive constitue toujours la principale indication de la cure de cloison. Chez les patientes infertiles, il paraît légitime de pratiquer une septoplastie dans les situations suivantes : femmes de plus de 35 ans ; infertilité inexpliquée, rebelle à toute technique d'Assistance médicale à la procréation (AMP) ; découverte d'une cloison utérine lors de la coelioscopie et de l'hystéroscopie diagnostique réalisées dans le cadre d'un bilan d'infertilité ; patientes pour qui une prise en charge en AMP est envisagée ; femmes avec passé obstétrical. Les complications liées à la septoplastie hystéroscopique sont peu fréquentes. Cependant, celle-ci pourrait exposer au risque de rupture utérine obstétricale ultérieure. © 2007 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Objectifs.-La pyéloplastie par laparoscopie offre d'excellents taux de succès pour le traitement de l'obstruction de la jonction pyélo-uretérale. Cependant, le taux d'échec à long terme demeure méconnu. Nous souhaitons identifier rapidement les patients qui présentent un risque accru d'échec ou de détérioration de leur fonction rénale, pour ainsi adapter leur suivi de façon appropriée. Afin de trouver ces facteurs prédictifs, nous avons corrélé les résultats postopératoires précoces de la scintigraphie rénale MAG-3-Lasix aux résultats cliniques et scintigraphiques obtenus à long terme.
Rééducation uro-gynécologique féminine. Techniques et Indications
Initialement, la rééducation uro -g y n é c o l o g i q u e féminine se résumait à une prise en charge prophylactique dans le post-partum. Progressivement, elle s'est adressée à d'autres pathologies, seule ou en complément d'un traitement médical ou chirurgical. Actuellement, les résultats de l'examen clinique et des données paracliniques, notamment uro-dynamiques, permettent l'application de techniques rééducatives de plus en plus précises. Cette évolution se retrouve notamment dans les trois types de techniques les plus utilisées : -La rééducation manuelle concerne, outre les muscles élévateurs de l'anus, les muscles bulbospongieux.
2019
Alors que les interventions de modifications des organes sexuels féminins ont une longue histoire dans plusieurs régions du monde, les représentations qui leur sont associées aujourd'hui dans les sociétés occidentales restent fortement ancrées dans des schémas binaires. Les pratiques d'excision longtemps pensées comme exclusivement africaines sont ainsi qualifiées de « mutilations » tandis que certaines formes de chirurgies sexuelles similaires à l'excision du point de vue de l'altération faite aux parties génitales, comme les labioplasties, relèvent du cosmétique. À partir d'une revue de la littérature scientifique traitant de ces deux pratiques dans différents contextes géographiques et dans différentes disciplines, cet article propose de revenir à la fois sur les principaux éléments de dissemblance entre les deux pratiques mais également sur leurs points de rapprochement et propose de les envisager conjointement dans une approche globale sous le terme de modifications génitales féminines et de s'interroger sur les implications juridiques, médicales et scientifiques d'une approche conjointe.
African Journal of Urology, 2016
MOTS CLÉS Hydrocèle; canal péritonéo-vaginal; filariose lymphatique; Togo Résumé But : Décrire l'épidémiologie et le traitement des hydrocèles vaginales dans une zone d'endémie filarienne. Patients et méthode : il s'était agi d'une étude rétrospective descriptive sur dossiers de patients admis et traités dans le service de Chirurgie Générale du Centre Hospitalier Régional de Dapaong (Togo) pour grosse bourse et diagnostiquée comme hydrocèle sur la base des arguments cliniques et paracliniques. Résultats : Cent dix-neuf patients avaient été opérés en six ans et avaient représenté 54% de l'activité en chirurgie urologique. Parmi eux, 19,3% avaient moins de quinze ans et portaient l'hydrocèle depuis l'enfance tandis que la durée moyenne d'évolution était de 9 ans chez les adultes. L'hydrocèle était bilatérale chez 15% des patients. L'ablation du canal péritonéo-vaginal avait été faite chez tous les patients de moins de quinze ans et l'hydrocelectomie selon la technique de Bergmann avait été réalisée chez les sujets adultes. La mortalité était nulle et la morbidité de 11%, faite de suppuration pariétale et hématome des bourses. Conclusion : l'hydrocèle vaginale est une pathologie fréquente en zone tropicale et nécessite une prise en charge chirurgicale. La réduction de son incidence dans nos milieux passera par une éradication des filarioses lymphatiques.
Cystocèle : place des implants de renforcement par voie vaginale
Progrès en Urologie, 2009
Les avantages de la voie vaginale dans le traitement de la cystocèle sont connus : simplicité, rapidité, absence de passage intrapéritonal. Les techniques de raphie donnent lieu à des récidives fréquentes et les spinofixations à des décompensations d'autres compartiments. Enfin les cystocèles touchent tous les segments de soutien du hamac vaginal décrit par Delancey. C'est pourquoi il semble logique de proposer des implants de substitution au support naturel déficient, ce sont les matériaux de renfort. Ceux-ci couvrent la totalité du défect fascial. Les implants peuvent être biologiques, synthétiques résorbables ou synthétiques non résorbables. La mise en place requiert une incision vaginale courte, le respect de l'utérus s'il n'est pas pathologique, l'absence de résection de paroi vaginale. L'implant peut être posé, mais la fixation par kit avec quatre bras transobturateurs est actuellement l'option la plus fréquente. Globalement, la mise en place d'implants montre une diminution significative de la récidive de la cystocèle. Les complications sont devenues rares avec l'amélioration de la technique et des implants. Les principales complications à distance sont l'érosion (3 à 4 % des cas) ou la rétraction (11 % des cas). Les implants sont un progrès dans la cure de la cystocèle par voie vaginale, mais il s'agit d'une chirurgie en évolution qui demande une expertise de la voie vaginale et la tenue de registre.