Le logement social au Brésil (original) (raw)
Related papers
Le logement social à Bruxelles
Courrier hebdomadaire du CRISP, 1996
Distribution électronique Cairn.info pour CRISP. Distribution électronique Cairn.info pour CRISP. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-courrier-hebdomadaire-du-crisp-1996-16-page-1.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info. Courrier hebdomadaire n01521-1522-1996 Le logernent social aBruxelles Pol Zimmer Centre de recherche et d'information socio-politiques CRISP
Informations sociales
Distribution électronique Cairn.info pour Caisse nationale d'allocations familiales. © Caisse nationale d'allocations familiales. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
2013
In the 1960s, the Lisbon city council gave the Gabinete Técnico de Habitação the responsibility of implementing a vast social housing scheme. Parallel to the planning and construction of Lisbon’s first grand-scale housing estates, this technical office drew up a statistical diagnosis of the city’s housing shortage. The survey, which focused on shantytowns, subletting practices and overcrowding in housing, enabled the Gabinete to ascertain the existence of a crisis situation in the housing sector. In analysing both the political term of “housing crisis” and the criticism that was levelled against the Estado Novo’s lines of policy, we lay out the thought processes and decisions behind the reform of social housing that was initiated towards the end of the decade. The history of this housing crisis sheds light on the various shifts in the way the state addressed the “housing problem” in Lisbon in the last years of the dictatorial regime, when Portugal entered a stage of accelerated urbanisation. Dans les années 1960, le Gabinete Técnico de Habitação est chargé par la mairie de Lisbonne de mettre en œuvre un vaste programme de logement social. En parallèle avec la planification et la construction des premiers grands ensembles lisboètes, ce bureau élabore un diagnostic statistique sur la pénurie de logements dans la ville. Portant sur les bidonvilles, la sous-location et le surpeuplement des logements, cette enquête lui permet d’énoncer une situation de crise du logement. En analysant cette qualification politique aussi bien que les critiques formulées contre les modes d’action publique de l’Estado Novo, on accède aux catégories et aux contenus qui sont aux sources de la réforme du logement social engagée à la fin de la décennie. L’histoire de cette crise du logement permet d’éclairer les changements observés dans les modes étatiques de gestion du problème du logement à Lisbonne durant les dernières années du régime dictatorial et dans une phase d’urbanisation accélérée.
Pourquoi ne parvenons-nous pas à étudier les favelas comme un authentique système de logement social ? Auteur : Ana Rosa Chagas Cavalcanti (Relecture : Mathilde Moaty) Au Brésil, la compréhension de ce qu'est l'espace, le droit au logement et le droit à la ville, est troublée par l'échec du système d'habitation de masse pour les moins privilégiés et les expulsions des habitants des favelas. J'insiste ici sur le fait que les favelas constituent un système authentique et indiscutable d'habitation de masse, appartenant aux classes ouvrières. De plus, la composition des espaces physiques et des processus sociaux y sont beaucoup plus vibrants et engagés-avec une approche communautaire des modes de co-production : relation entre les espaces publics, privés et partagés-que le modèle alternatif proposé par l'urbanisme brésilien traditionnel avec d'immenses bâtiments standardisés, dépourvus d'installations publiques et d'espaces communs. Ce questionnement ne se prête évidemment pas à une apologie de l'urbanisme du « suburbain », ni à l'urbanisme « du pauvre », mais bien à exposer l'habitation comme un système complexe où les dynamiques spatiales changent constamment. Par ailleurs, peut-être nous manque-t-il à nous architectes et urbanistes, un système d'apprentissage et de représentation des dimensions, occupations et usages de l'habitation dans les favelas, tout comme une connaissance profonde des dimensions et langages partagés par les habitants. En effet, si quelques études sociales sur les habitants des favelas et leurs constructions, engagées sur le sujet de l'habitation sociale-notamment des études anthropologiques, sociologiques et ethnographiques – sont utilisées par les architectes, c'est presque toujours avec une approche contemplative, et non proactive. Utiliser ces données sur les usages et le quotidien avec une approche heuristique conjointe aux demandes des habitants de favelas serait une avancée considérable. Cette question plutôt banale n'est pourtant pas toujours assez accordée avec les macro-théories de l'espace. Ceci est dû au fait que le quotidien reste aujourd'hui un aspect très localisé, et spécifique d'une critique plus vaste du design des habitations. Ce qui empêche de concevoir des habitations construites avec le savoir-faire des habitants et d'accompagner les subversions, les échanges, les variations de l'espace. [1]
Chert� du logement : le logement social est-il la bonne solution ?
2011
Si les lois, réglementations ou pratiques bancaires, nous ont permis en France d'éviter la crise des subprime (à l'américaine), le problème des crédits hypothécaires (à la britannique), l'allongement inconsidéré des durées de crédit immobilier (à l'espagnole), il n'en demeure pas moins une crise du logement : celle du logement cher. La cherté du logement en France ne cesse de croître, elle touche ceux qui souhaitent réaliser un projet d'acquisition (primo-accédants ou non) mais aussi les locataires, notamment ceux du secteur privé. Les ménages modestes ainsi que les jeunes sont les catégories les plus concernées par le logement cher. Dès lors, on peut s'interroger sur l'opportunité de renouer avec un programme de logement social plus ambitieux que celui actuellement en cours. La cherté du logement en France : éléments de cadrage statistique En 2010, les ménages français ont consacré 298 milliards d'euros à leurs dépenses de logement, soit 23 % de leur revenu disponible brut (RDB) ou, encore, 10 550 euros par ménage (voir encadré). C'est 4 points de RDB de plus qu'en 1990.
Le logement social et ses modes de distribution
Le sociographe, 2013
Distribution électronique Cairn.info pour Champ social. Distribution électronique Cairn.info pour Champ social. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-le-sociographe-2013-4-page-65.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info. Ahmed Rouadjia (*) Le logement social et ses modes de distribution Dans une ville du Sud algérien Le sociographe, 44, 2013 / 65 (*) Maître de Conférences en histoire ; directeur du Laboratoire d'étude historique, sociologique et des changements sociaux et économiques (
Cherté du logement: le logement social est-il la bonne solution?
Si les lois, réglementations ou pratiques bancaires, nous ont permis en France d'éviter la crise des subprime (à l'américaine), le problème des crédits hypothécaires (à la britannique), l'allongement inconsidéré des durées de crédit immobilier (à l'espagnole), il n'en demeure pas moins une crise du logement : celle du logement cher. La cherté du logement en France ne cesse de croître, elle touche ceux qui souhaitent réaliser un projet d'acquisition (primo-accédants ou non) mais aussi les locataires, notamment ceux du secteur privé. Les ménages modestes ainsi que les jeunes sont les catégories les plus concernées par le logement cher. Dès lors, on peut s'interroger sur l'opportunité de renouer avec un programme de logement social plus ambitieux que celui actuellement en cours. La cherté du logement en France : éléments de cadrage statistique En 2010, les ménages français ont consacré 298 milliards d'euros à leurs dépenses de logement, soit 23 % de leur revenu disponible brut (RDB) ou, encore, 10 550 euros par ménage (voir encadré). C'est 4 points de RDB de plus qu'en 1990.
La régularisation foncière urbaine d’intérêt social ne peut être qualifiée juridiquement qu’à partir d’une vision d’ensemble, outre la légalisation de la possession ou de la propriété du bien immeuble, et englobe obligatoirement une série d’interventions urbanistiques essentielles. Une deuxième prémisse nécessaire à son étude juridique concerne le fait que ce type d’opération urbaine ne peut pas être compris de façon isolée, en tant qu’institution particulière, puisqu’elle présuppose la détermination des circonstances à partir desquelles la planification urbaine et la programmation du logement s’influencent mutuellement, en favorisant la promotion des droits fondamentaux. Trois valeurs élémentaires doivent inspirer le développement de cette corrélation entre les politiques d’urbanisme et de logement : l’habitat comme un droit fondamental complexe, lié à l’idée plus étendue de droit à la ville ; la propriété telle que droit protégé par l’ordre juridique strictement dans les cas de respect au principe de la fonction sociale et ; la juste distribution des plus-values urbaines comme principe qui régit l’intervention des pouvoirs publics dans les espaces urbains pour mettre en oeuvre une distribution plus isonomique de l’espace. Etant donné le contexte normatif brésilien et la réalité institutionnelle des entités fédérées locales et prenant en compte l’expérience française par rapport aux politiques urbaines et de logement social, un cadre légal et un régime juridique plus adéquats sont faisables pour garantir la réalisation plus efficace des opérations urbaines de régularisation foncière.