1999_CR_L'art des indiens d'Amérique du nord, BCLF, 605, p. 342. (original) (raw)
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Le Journal des Musées, vol. 17, AFMB/ICOM, Wallonie-Bruxelles, 2003, pp. 73-94. (Journée d’étude, Bruxelles, Mai 2003).
Passage à l'art. L'adaptation d'un culte sud-indien au patronage artistique
2003
Chris Marker, dans le commentaire qu'il écrivit pour le film réalisé en 1953 par Alain Resnais, Les statues meurent aussi, avait cette belle formule : " Quand les hommes sont morts, ils entrent dans l'histoire. Quand les statues sont mortes, elles entrent dans l'art ". L'expression, cependant, explique-t-elle tout de ce passage à l'art ?
classiques.uqac.ca
Jean BENOIST est Professeur émérite d'anthropologie à l'Université d'Aix-Marseille III. Il est l'auteur d'un film documentaire sur le culte hindou de Martinique, Offrande aux dieux exilés ( ) et de nombreuses publications, dont Hindouismes créoles (1998.
Sculptures vivantes : réception et recréation des danses indiennes en Occident (1900 1939)
Danser, Perspective : actualité en histoire de l'art, n° 2020 – 2, 2020
Full paper: https://journals.openedition.org/perspective/21010 [In Spanish and English bellow] Le présent essai offre une vue d’ensemble de la réception des danses « indiennes » en Occident, en s’intéressant particulièrement à la recréation de ces traditions par le genre hindou sur la scène artistique parisienne. Apparues en Occident pendant la période couverte par cette étude, les danses hindoues furent principalement exécutées par des danseuses formées dans ce contexte, qui proposaient dans leurs répertoires éclectiques, destinés à un public occidental, des compositions inspirées des traditions de l’Asie du Sud et du Sud-Est. L’essai s’attache dès lors à analyser l’utilisation de l’art indien et du Sud-Est asiatique en tant que source d’inspiration de ces créations. Renvoyant au caractère ancestral et sacré des traditions dont s’inspiraient les danseuses hindoues, les œuvres d’art antique contribuèrent à légitimer leurs propositions chorégraphiques. Par ailleurs, les procédés et les mécanismes que mirent en place ces artistes étaient en phase avec le processus de renouvellement aussi bien de la danse que, plus généralement, de l’art du premier tiers du xxe siècle. El presente ensayo ofrece una visión de conjunto de la recepción de las danzas “indias” en Occidente, se interesa particularmente en la recreación de estas tradiciones a partir del género hindú de la escena artística parisina. Incorporadas en Occidente durante el periodo cubierto por este estudio, las danzas hindúes fueron ejecutadas principalmente por bailarinas formadas en este contexto, que tenía en sus repertorios eclécticos, destinados a un público occidental, composiciones inspiradas de las tradiciones del Sur de Asia y del Sureste. Se trata pues de analizar la utilización del arte indio y del Sureste asiático como fuente de inspiración de estas creaciones. Las obras de arte antiguo contribuyeron a legitimar las propuestas coreográficas de las bailarinas hindúes, dirigiendo las tradiciones de las cuales se inspiraban hacia un carácter ancestral y sagrado. Además, los procedimientos y los mecanismos que estas bailarinas instalaron estaban en la misma fase que los procesos de renovación de la danza y del arte en general que caracterizaron al primer tercio del siglo xx. This essay offers an overview of the reception of “Indian” dances in the West, with a particular focus on the recreation of these traditions by the Hindu genre on the Parisian art scene. The dances that were visible in the West during the period covered by this study were, for the most part, performed by dancers trained in the context, who, in their eclectic repertoires intended for a Western audience, offered compositions inspired by the traditions of South and Southeast Asia. Thus, it is a question of analyzing the use of Indian and Southeast Asian art as a source of inspiration for these creations. The ancient artworks contributed to the legitimization of the Hindu dancers’ choreographic projects, by referring to the ancestral and sacred tradition that inspired them. In addition, the processes and mechanisms that these dances established were in harmony with the processes of renewal of dance, and art in general, in the first third of the twentieth century.
L’Indianité entant qu’ethnogenèse : exemple de mobilisation dans l’art contemporain amérindien
Parcours anthropologiques
Pour en savoir plus, on pourra consulter le résumé de l'historique de la notion, proposé dans Bonte & Izard, 2000 : 787-89. On pourra ainsi constater les multiples usages et interprétations du terme selon les époques et les traditions anthropologiques nationales, de la France à la Russie soviétique, en passant par les États-Unis. C'est cette dernière acception, née de l'anthropologie culturelle nord-américaine, qui sera plus particulièrement pertinente face à la conception évoquée ici, de l'indianité dans l'art. L'ethnogénèse ainsi envisagée renvoie à des processus de reviviscence ou d'émergence d'une conscience collective de groupes souvent minoritaires, dont l'élément clé est le besoin de démarquage vis-à-vis du groupe dominant.