Syndromes drépanocytaires atypiques: à propos de deux cas (original) (raw)

Encéphalopathie pancréatique: à propos de deux cas

Pan African Medical Journal, 2016

L'encéphalopathie pancréatique, est une complication rare de la pancréatite aiguë, notre étude porte sur 02 cas d'encéphalopathie pancréatique, hospitalisés et traités au sein du service de Réanimation chirurgicale de l'Hôpital Militaire d'Instruction Mohamed V de Rabat. L'âge des patients était compris entre 43 ans et 54 ans, nos 02 cas sont repartis en une femme et un homme. Le mécanisme physiopathologique de l'EP n'est pas encore bien élucidé, de nombreuses hypothèses ont été rapportées dans la littérature, certains auteurs suggèrent que la lipase et la Phospholipase A2 jouent un rôle dans le processus pathologique de l'EP. D'autres facteurs tels que les infections, les troubles hydroélectrolytiques, l'hypoxémie et la perturbation de la glycémie, peuvent être déclencheurs. Le diagnostic de l'encéphalopathie pancréatique est facile à établir, la symptomatologie clinique se résume le plus souvent à une confusion, avec stupeur, et agitation psychomotrice, Il s'y ajoute parfois des atteintes neurologiques comme des convulsions, une céphalée, des hémiparésies passagères, une dysarthrie, enfin des difficultés d'expression verbale et une amnésie. Les examens paracliniques, notamment L'IRM cérébrale et l'électroencéphalogramme, permettent de confirmer le diagnostic. Le traitement est d'abord symptomatique, il a comme objectif de lutter contre les facteurs qui favorisent l'apparition des signes neurologiques par les mesures de réanimation que réclame la gravité de la situation. L'évolution de l'EP est le plus souvent favorable, avec une disparition progressive des symptômes, cependant la persistance de quelques séquelles, est décrite dans la littérature. Le pronostic est fonction de la gravité de la pancréatite aigüe et des complications associées. Dans notre étude les données sont globalement comparables à celles publiées actuellement par la majorité des auteurs.

Localisation rare d’un abcès aigu : à propos de deux cas

Journal Européen des Urgences et de Réanimation, 2015

Objectifs.-Discuter les difficultés diagnostiques et la prise en charge de l'abcès de la langue. Méthodes.-Nous rapportons deux cas d'abcès de la langue survenus sans traumatisme ni facteurs déclenchant chez deux patients immunocompétents. Résultats.-Il s'agit de deux patients âgés de 52 et 83 ans, sans antécédents particuliers qui ont consulté pour odynophagie associée à une dyspnée dans un cas. Le diagnostic d'abcès de la langue a été confirmé par l'imagerie. L'abcès était situé au niveau de la langue mobile dans un cas et au niveau de la base dans l'autre cas. Le traitement était basé sur une antibiothérapie avec un drainage de l'abcès. L'évolution était bonne avec absence de récidive pour nos deux patients. Conclusion.-L'abcès de la langue est une infection rare qui doit être suspectée devant toute tuméfaction aiguë de la langue. Tout retard de prise en charge peut mettre en jeu le pronostic vital. Le traitement doit être précoce associant antibiothérapie et drainage de l'abcès avant l'installation d'un tableau d'asphyxie fatale.

Mégaduodénum: à propos de deux cas

Journal Africain d'Hépato-Gastroentérologie, 2010

© Springer-Verlag France 2010 a brother who is dead in the first year.. This case is associated with ophthalmologic disorders, facial dysmorphism, and a Barrett's esophagus. The patient received a total duodenal diversion with satisfactory results, the blood karyotype showed no chromosomal abnormalities.

Syndromes de défibrination atypiques et leucémies aiguës à translocation t(9,22) ; à propos de deux observations

Pathologie Biologie, 2001

Les auteurs rapportent deux observations de patients présentant respectivement une leucémie myéloïde chronique acutisée en LAM5 et une leucémie aiguë lymphoblastique (LAL2) compliquées de syndromes de défibrinations d'allure atypique. Le bilan d'hémostase montre chez les deux patients une fibrinopénie (< 1 g/L), une thrombopénie, un taux élevé de D-dimères, une baisse de l'α2 antiplasmine et du facteur V, un taux normal d'antithrombine III. Le plasminogène est modérément abaissé dans un cas. La recherche de complexes solubles, qui témoignent de la présence de monomères de fibrine, est négative, ce qui constitue un argument important contre le diagnostic de CIVD. Le temps de lyse des euglobulines est normal chez les deux patients ce qui habituellement permet d'exclure une fibrinolyse, qu'elle soit primitive ou secondaire et réactionnelle. Une destruction du fibrinogène (ou de fibrine produite in situ) par protéolyse au contact des cellules blastiques est rapportée dans la littérature ; elle pourrait expliquer les anomalies de l'hémostase observées chez nos deux patients.  2001 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS CIVD / défibrination / leucémie aiguë / protéolyse

Rupture d'alliance contre rupture de filiation : le cas de la drépanocytose

2001

La drépanocytose est une maladie génétique qui provient d'une anomalie de l'hémoglobine 1 et qui se caractérise par un mode de transmission autosomique récessif suivant les lois de Mendel. Elle concerne essentiellement les populations issues d'Afrique sub-saharienne et des Antilles, et, à une moindre fréquence, d'Afrique du Nord, de Madagascar, des Indes et enfin du Bassin méditerranéen, par exemple le Portugal et la. Sicile. Classée en France dans la catégorie des maladies chroniques invalidantes, elle peut provoquer, essentielle-. ment dans ses formes homozygotes, des crises de douleur par vasoocclusion des globules rouges, prédisposant aux infections principalement broncho-pulmonaires, et à des aggravations de l'anémie hémolytique chronique qui nécessitent, dans certains cas, des transfusions sanguines pour éviter le décès 2.

Diabète atypique avec tendance à la cétose ou diabète «africain»: à propos de deux cas

Annales d'Endocrinologie, 2007

An atypical presentation of diabetes mellitus was described in black subjects, initially in adolescents by Winter et al. then, in adult populations. The principal characteristics of "African" diabetes are an acute onset with severe hyperglycemia and ketosis, and a clinical course of type 2 diabetes mellitus. In the subsequent clinical course after initiation of insulin therapy, prolonged remission is often possible with cessation of insulin therapy and maintenance of appropriate metabolic control. In the subsequent clinical course after initiation of insulin therapy, prolonged remission is often possible with cessation of insulin therapy and maintenance of appropriate metabolic control. The molecular mechanisms underlining the insulin secretory dysfunction are still to be understood and may involve glucolipotoxicity processes. The HLA alleles associated with susceptibility to type 1 diabetes were reported of high frequency in some populations with this form of diabetes, in the absence of makers of pancreatic beta cell autoimmunity. The aim of the present review is to discuss two cases of African diabetes and review the specific diagnostic, metabolic, pathogenic and management features of this atypical diabetes. © 2007 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.