Mobilité (s) sous surveillance (original) (raw)
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Des observations sous surveillance
Pierre Fournier : Observations under surveillance Limiting the interpretation of survey material obtained through different forms of direct observation in a nuclear power plant requires reflection in the course of the survey or afterward rather than a priori. First of all, it entails achiev ing an overview of the various observation phases in the history of the research, reconstructed in a chronology of the survey stages, and of the gradual change in the direction of research. Secondly, it involves paying systematic attention to the ways of perceiving the observer-quite varied according to the type of direct observation-that affect the way those surveyed present themselves to the observer's gaze. Résumé Georges Didi-Huberman: Note on Warburgian invention This article attempts to examine the problems inherent in the method implemented by Aby Warburg under the name of iconology. The need for a «return to Citer ce document / Cite this document :
AnthrOpen, 2020
En tant que métaphore, la mobilité capture l'impression commune que notre monde est en constante évolution.
Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Érudit offre des services d'édition numérique de documents scientifiques depuis 1998. Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir.
2017
HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific research documents, whether they are published or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés. Mobilités et travail Corine Maitte, Philippe Rygiel
Politix, 2011
Observer les mobilisations Retour sur les ficelles du métier de sociologue des mouvements sociaux Hélène Combes, Choukri Hmed, Lilian matHieu, Johanna siméant, Isabelle sommier Résumé-En quoi consiste aujourd'hui la pratique du chercheur étudiant les mouvements sociaux ? Comment stimuler l'imagination sociologique au moment où se manifeste une triple routinisation des objets, des schèmes d'interprétation et des arts de faire méthodologiques dans ce domaine des sciences sociales ? Il ne s'agit pas ici de céder à certaines formes de « méthodologisme » en proposant une méthode, ni a fortiori « la bonne méthode » d'étude des mobilisations, détachée des enjeux de connaissance propres à chaque recherche spécifique. Plutôt qu'un durcissement méthodologique ou la promotion d'un modèle standardisé d'approche empirique des mobilisations, l'article et le dossier appellent à un retour au principe d'unité des sciences sociales, seul moyen de ne pas se couper de pans entiers de la recherche en train de se faire et d'avoir quelque chance d'ouvrir de nouvelles questions. Penser et regarder autrement les mobilisations, c'est ce à quoi invitent donc les chercheurs réunis dans ce numéro, en suggérant en particulier de mieux prendre en compte l'inscription des mobilisations dans le temps, l'espace et l'ordre social. 1. Ce dossier s'appuie sur un séminaire mené pendant deux ans au CRPS (Paris 1 Panthéon-Sorbonne), intitulé « Observer les mobilisations » et animé par les auteurs de ce texte.
Observer les mobilisations/Observing mobilizations
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Dictionnaire des inégalités et de la justice sociale, 2018
Mobilité sociale « Mobilité sociale » in P. Savidan (dir.), Dictionnaire des inégalités et de la justice sociale, Paris, PUF, pp. 1113-1120. Dans son acception la plus répandue, la mobilité sociale désigne le parcours qu'effectue un individu dans l'espace social. Il s'agit plus précisément de comparer la position sociale occupée par un individu à un âge donné à celle de ses parents au même âge (en réalité, très souvent à celle de son père). Si les économistes font du niveau de revenu un indicateur central du positionnement d'un individu au sein de la hiérarchie sociale, les sociologues utilisent quant à eux la plupart du temps la catégorie socioprofessionnelle pour construire des tables de mobilité sociale permettant de définir si la trajectoire d'un individu relève de l'immobilité sociale (on parle alors de « reproduction sociale ») ou s'il a connu une mobilité, ascendante ou descendante.
Mobilités et modes de vie, 2013
Pratiques de l'espace urbain par les jeunes en situation de précarité dans trois « quartiers » d'Istanbul Un « repli » à considérer selon l'histoire résidentielle ? Joël MEISSONNIER À l'issue d'une recherche sociologique et anthropologiqueà la fois quantitative et qualitativemenée par une équipe franco-turque 1 du printemps 2007 à l'hiver 2008 au sein du laboratoire de sociologie de l'université francophone Galatasaray à Istanbul, cette contribution tente de saisir les pratiques socio-spatiales de jeunes Stambouliotes en situation précaire dans trois « quartiers » 2 populaires de la mégapole, l'un étant situé dans l'hypercentre, le second en moyenne périphérie, et le troisième en lointaine périphérie. Précisions préliminaires Il est des recherches conçues et pensées pour circoncire un champ peu exploré et répondre à des problématiques particulières dont les résultats, de façon inattendue, viennent alimenter des débats sans lien évident ou relevant d'un autre champ. La recherche dont il est question avait l'ambition initiale de mieux comprendre l'usage des temps libres des jeunes vivant dans des quartiers populaires d'Istanbul en vue d'évaluer les modalités d'appropriation de l'espace d'une part, la pénétration et l'usage des nouvelles technologies d'autre part. L'origine de notre questionnement tient au fait que si la jeunesse aisée d'Istanbul se met volontiers en scène, les jeunesses populaires, quant à elles, paraissent curieusement transparentes. À titre d'exemple, la pratique du « tag », même si elle se répand vite, est encore une forme d'expression largement transgressive, rare et marginale. Le lien entre mobilité quotidienne et mobilité résidentielle que cet article suggère n'est donc apparu qu'en filigrane et de manière fortuite. Dans la mesure où l'enquête n'avait pas été conçue pour comprendre ce lien, la réception des résultats doit se faire en gardant à l'esprit cette limite inhérente à la construction du corpus des données sur lesquels ils s'appuient. Tel est le prix, mais aussi le bénéfice, d'une étude exploratoire (sans modèle théorique fort) privilégiant une approche inductive plutôt qu'hypothético-déductive. Jeunesse et mobilité quotidienne : des données problématiques Notre enquête s'est focalisée sur les jeunesses défavorisées (de 15 à 25 ans 3) dans trois territoires stambouliotes distincts. La difficulté à constituer des échantillons tout à fait représentatifs (et totalement aléatoires) dans le contexte de « quartiers » mal délimités et de populations plus ou moins en transit nous a amené à compléter l'approche quantitative de nos trois populations par des investigations qualitatives. Ainsi, l'enquête quantitative a été menée auprès d'un échantillon de 520 jeunes garçons et filles (à parts égales) recrutés de manières 1 Recherche financée par l'institut turc de la recherche nationale (TÜBİTAK). Autres chercheurs impliqués : Ali Ergur, Jean-François Pérouse, Ilknur Kurşunluğil, Hakan Yücel. 2 Nous utilisons indifféremment la notion de territoire et de « quartier » (entre guillemets). En effet, il faut avoir à l'esprit que les délimitations des zones étudiées n'ont pas (ou plus) de réalité administrative. La désignation de ces espaces est d'abord vernaculaire. Elle n'est donc pas neutre d'un point de vue identitaire et/ou symbolique. 3 15 ans est l'âge où se termine la scolarité obligatoire. 25 ans correspond à l'âge où la très grande majorité des jeunes Turcs ont terminé leurs études. 12 C'est à Jean-François Pérouse qu'on le doit. 13 C'est une attitude qui a fort bien été décrite ailleurs (dans le contexte migratoire notamment) et qui semble caractériser les populations dont la légitimité n'est pas assise. « De la même façon qu'ils se reconnaissent souvent d'un quartier avant d'être d'une ville, il semble que les jeunes aient besoin d'être d'une rue avant d'être d'un quartier », écrit Bernard Vrignon (1998).