Vivre avec les catastrophes. Puf 2017 (original) (raw)

Enseigner au temps des catastrophes

Z : Revue itinérante d'enquête et de critique sociale, 2021

Comment expliquer que cinquante ans après la naissance de l’« éducation à l’environnement » la situation en matière d’écologie à l’école ait empiré ? Retour sur l’invasion du développement durable en terrain éducatif.

Les enseignements de la catastrophe

Humanitaire Enjeux Pratiques Debats, 2010

Avant le séisme, divers mécanismes de coordination internationale impliquant différentes parties prenantes (donateurs, ONG internationales et nationales, agences des Nations unies, acteurs multilatéraux, Gouvernement d'Haïti, etc.), détentrices de mandats différents avaient été mis sur pied. Même si le dialogue entre les groupes de la société civile haïtienne et les différents fora de coordination internationale ont souvent été difficiles, face à des risques naturels nombreux, des efforts avaient été faits afin de mettre en place une stratégie de gestion des risques. Mais les plans nationaux de contingence, comme ceux de l'ONU en Haïti, donnaient la priorité aux situations les plus fréquentes (cyclones, inondations et glissements de terrain), portant moins d'attention aux risques plus rares (séismes), même si Haïti a plusieurs fois dans le passé été touché par des secousses tectoniques. Les spécialistes haïtiens des séismes étaient en train de développer sur ce sujet des outils, dont le premier devait être présenté le 12 janvier 2010...

Apprendre du passé pour mieux faire face aux catastrophes

Annales des Mines, 2020

Fondée sur l’exploitation des matériaux historiques que sont les archives écrites, les témoignages iconographiques ou architecturaux, cette contribution montre combien il importe d’extraire, de conserver et de transmettre la mémoire des catastrophes du passé pour en tirer des retours d’expérience à même de renforcer la résilience de nos sociétés contemporaines confrontées à une vulnérabilité croissante. En premier lieu, l’histoire autorise une reconstruction des trajectoires de vulnérabilité dans la « longue durée » et, ainsi, révèle les basculements en termes d’inadaptation et d’exposition aux risques pour mieux combattre le dogme du « jamais vu », moteur de l’exposition aux risques. Dans un second temps, une approche comparative est proposée à partir d’exemples français pour les inondations de la Seine, britannique pour l’aspect reconstruction post-catastrophique et, enfin, japonais comme modèle de promotion de la mémoire du risque.

Vivre avec le risque inondation.

Ce chapitre interroge la formation d’une « culture du risque » en prêtant attention à la manière dont les informations circulent à propos des inondations sur deux territoires. Il s’intéresse aux différentes « marques » des inondations ainsi qu’aux paroles et aux documents qui circulent dans l’espace public. Il montre deux situations exemplaires de l’installation d’un oubli du risque ou du maintien d’une vigilance qui questionnent en retour les politiques mises en œuvre.

L'histoire des catastrophes au service de la prévention

1988

L'effondrement du Mont Granier en Savoie. Gravure sur bois (1 04 X 83 mm) extraite du Liber chronicarum ("Livre des chroniques") de Hartmann Schedel, paru à Nurem berg, chez Anton Koberger, en 1493 (cliché Bibliothèque municipale de Dijon).

Survivre à la catastrophe, pour une ethnologie de la catastrophe de Langumier J.

L'opinion publique peine encore à comprendre ce que signifie réellement le changement climatique. Et les informations contradictoires qui lui parviennent ne lui facilitent pas la tâche. Quelques irréductibles expliquent encore contre toute évidence que le réchauffement climatique n'existe pas, ou qu'il n'a rien à voir avec les activités humaines. D'autres, en quête de sensationnel, sombrent dans le « climate porn » et prédisent l'apocalypse pour demain. The Hot Topic tente de faire la part des choses. Oui, le réchauffement climatique existe. Oui, les activités humaines en sont largement responsables. Mais la catastrophe n'est pas inévitable -à condition d'agir rapidement et de travailler dur. Sur ce thème, Gabrielle Walker et sir David King nous offrent la plus claire, la plus mesurée, la plus documentée... bref, la plus convaincante des démonstrations jamais publiées dans un ouvrage destiné au grand public. Une démonstration dont la lucidité n'exclut nullement l'espérance : « Le réchauffement climatique est probablement le plus sérieux des problèmes auxquels la race humaine a eu à faire face collectivement. Mais nous pouvons encore agir sur lui. Le temps n'est ni au pessimisme ni au déni. Il est à l'action -constructive et déterminée. » Article publié par EDP Sciences et disponible sur le site http://www.nss-journal.org Lectures : Natures Sciences Sociétés 18, 70-88 (2010) 71 face. D'abord, en économisant l'énergie : nos bâtiments, maisons et immeubles, émettent environ 9 milliards de tonnes d'équivalent CO 2 par an, soit 18 % du total, à cause de mauvaises isolations et de dépenses inconsidérées d'électricité (éclairage, appareils électroménagers, veilleuses en tous genres). Ensuite, en agissant dans les domaines de l'industrie (22 % des gaz à effet de serre émis dans l'atmosphère), des transports et de l'agriculture (chacun responsable de 13 % des émissions), des forêts, dont la combustion produit plus de 16 % des émissions, des déchets... Les moyens de transport : avions, trains et automobiles, font l'objet d'un chapitre. Un autre est consacré à l'hydroélectricité, à la géothermie, à l'éolien, au solaire, au nucléaire, c'est-à-dire aux technologies faiblement consommatrices de carbone. Avec la troisième et dernière partie -les solutions politiques -, les auteurs abordent la partie la plus difficile de la lutte contre le changement climatique : celle des aspects économiques et politiques. Des aspects qui, loin d'être l'apanage des industriels et des élus, sont aussi soumis à la pression de l'opinion publique. Car nos choix personnels peuvent « faire la différence ». Cette partie met le rapport Stern à la portée de tous, de même que les enjeux du Protocole de Kyoto, ses réunions passées et à venir. Elle en appelle à un changement culturel planétaire et livre un bilan détaillé, pays par pays, des réalisations en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique. Cette partie plaide enfin pour une responsabilisation personnelle : comment chacun d'entre nous peut (et doit) changer le monde en luttant contre un réchauffement climatique dont nous sommes à la fois le problème et la solution. Un problème certainement difficile, mais non insoluble ! L'appendice incitera beaucoup de lecteurs à réfléchir aux mythes, aux demi-vérités, aux erreurs si souvent entendues en matière scientifique, comme en ce qui concerne l'économie, les impacts et les solutions politiques au changement climatique. Un ouvrage que tout citoyen responsable doit lire, et dont une traduction s'impose. D'urgence.

Aux sources de la catastrophe

Ecologie & politique, 2016

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La catastrophe et la précaution

Nature Sciences Sociétés, 2001

Franqois Guery [au sujet des OGMJ : << Qu'est-ce qui vous fait penser que le danger est gravissime ? >> Corinne Lepage : << J'ignore si le danger est gravissime ou pas, et c'est pr6cis~ment le probl~me. ~: La Politique de pn ;caution I p. 49.

Une meilleure resilience face aux catastrophes

Un véritable raz de marée qui déferle sur les côtes atlantiques ! » C'est en ces termes apocalyptiques que le quotidien Ouest-France évoque la tempête qui submerge le littoral atlantique entre le sud de la Bretagne et la frontière espa-gnole. Sur le site de La Faute-sur-Mer, la digue est coupée en plusieurs endroits et des mili-taires interviennent pour épauler les habitants de l'Aiguillon. S'agit-il de la tempête Xynthia du 26 février 2010 ? Non, d'un autre événement de même nature, mais qui a eu lieu soixante-dix ans plus tôt, en mars 1937… alors que la commune de La Faute-sur-Mer n'était même pas encore sortie de terre. Pourtant, il y a neuf ans, élus, ministres et médias n'ont eu de cesse d'affirmer que la tempête Xynthia relevait « d'un phénomène jamais vu depuis des siècles » ! De telles affirmations sont désormais systématiques au lendemain de tout désastre et la récidive est évidente avec l'actuelle crise du Covid-19. Comment donc maintenir la mémoire et mieux se préparer ?