"Montaigne: la puissance de la coutume", Le Point Références : Le bien et le mal, n° 67, décembre 2016 (original) (raw)

2016

Selon Montaigne, les concepts moraux (bien et mal, vertu et vice, justice et injustice, etc.) n’ont pas une nature intrinsèque et essentielle mais dépendent des croyances, des habitudes et des besoins vitaux d’une société (ce qu'il appelle les « coutumes »). Au lieu d’être fondés en raison, les « lois de la conscience », les valeurs et les principes moraux reposent donc sur des habitudes partagées, produites par des mécanismes de conditionnement social et affectif.

Remarques sur la relation entre coutume et vertu chez Montaigne

Montaigne Studies, 2002

L’importance des notions de vertu et de coutume dans la philosophie de la Renaissance est facile à constater par tout lecteur avisé des grandes œuvres de l’époque. Les pages suivantes essayent de contribuer à l’éclaircissement de la structure de ces concepts à travers l’investigation des rapports qui existent entre eux dans une des plus significatives formulations philosophiques de la Renaissance : les Essais.

J. Balsamo et D. Knop, « Montaigne, Les Essais, Livre III. Bibliographie d’agrégation de Lettres », présentée lors de l’Assemblée Générale de la Société Française Des Études du Seizième siècle, INHA, 17 juin 2016, paru dans Seizième Siècle, vol. 13, Genève, Droz, 2017, p. 415-432.

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