"Montaigne: la puissance de la coutume", Le Point Références : Le bien et le mal, n° 67, décembre 2016 (original) (raw)
2016
Selon Montaigne, les concepts moraux (bien et mal, vertu et vice, justice et injustice, etc.) n’ont pas une nature intrinsèque et essentielle mais dépendent des croyances, des habitudes et des besoins vitaux d’une société (ce qu'il appelle les « coutumes »). Au lieu d’être fondés en raison, les « lois de la conscience », les valeurs et les principes moraux reposent donc sur des habitudes partagées, produites par des mécanismes de conditionnement social et affectif.
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