Some particle effects in the solar-terrestrial relations (original) (raw)

Les effets environnementaux des particules

Pollution atmosphérique, 2003

En dehors de leur effet sur la santé humaine, les particules interviennent dans de nombreuses problématiques environnementales, dont le cha ngement climatique, la formation d'ozone troposphérique, la réduction de la visib ilité, et les régimes hydrologiques. L'effet des particules en terme de changement climatique est complexe et emprunte plusieurs voies. Il se traduit par des effets opposés de réchauffement ou de refroidissement de l'atmosphère, notamment selon la compos ition chimique des partic ules. On semble assister actuellement à la remise en cause de l'idée qui prévalait que, globalement, les aérosols refroidissaient l'atmosphère, notamment en raison de nouveaux faits scientifiques concernant l'action réchauffante des particules de carbone. Par conséquent, certains scientifiques estiment que les stratégies de lutte contre le changement climatique pourraient inclure une réduction des aérosols de carbone-suie, en permettant un effet à court terme de ralentissement du changement climatique, com plémentaire des actions sur le CO 2, qui sont plus difficiles à mettre en place à court terme , et qui n'auront pas un impact rapide. Des bénéfices supplémentaires en terme de qualité de l'air sont en outre à attendre d'une telle stratégie. Enfin, les politiques passées et actuelles de réduction importante des émissions de S02 et NH 3 en Europe vont amener une baisse des aéroso ls seco ndaires de sulfate et de nitrate, globalement refroidissants, qui devrait être accompagnée par une baisse suffisante des aérosols de carbone-suie, sous peine d'une évolution négative du forçage radiatif global par les aérosols en Europe. Des liens étroits unissent poll ution particulaire et formation d'ozone (impact des particules sur les réactions photooxyda ntes , précurseurs communs pour les particules secondaires et l'ozone.. .), ce qui a conduit à intégrer complètement les deux stratégies, dans le cadre de la Stratégie nord-américaine pour l'ozone troposphérique (NARSTO**). Ce souci de cohérence des stratégies de réduction des particules avec les problèmes de formation d'ozone serait utile à considérer pour la Convention de Genève sur la pollution atmosphérique transfront ière en Europe. Un autre impact qui leur est imputable est la réduction de la visibilité, qui est principalement le fait des aéroso ls de sulfates et des aéroso ls orga niques. Aux États-Unis, il s'agit d'un problème important, considéré comme portant atteinte aux parcs nationaux, mais également à l'ensemble de la population. On a pu évaluer aux États-Unis que les bénéfices monétarisés du Clean Air Act sont deux fois plus importants, en terme d'amélioration de la visibilité, que pour la réduction des dommages aux cultures par l'ozone tropos phérique. On dispose de peu d'informations sur la perception de cette question par les populations, et aucun pays d'Europe ne semble disposer d'une politique en la matière. Cependa nt, une étude récente a estimé que la réduction de visibilité est significativement plus grande en Europe qu'aux États-Unis. Au vu de cette synthèse des effets environnementaux des particules, il semble probable que la seule façon d'obtenir des politiques globalement positives pour l'ensemble des effets pris en considération soit de rechercher une baisse continue et simultanée des émissions de l'ensemble des polluants atmosphériques. Il semble notamment important de veiller à ce que les mesures de réduction des émissions de polluants atmosphériques prises dans le futur, hors gaz à effets de serre, prennent en compte le carbo ne-suie, car sinon il existe un risque qu'elles conduisent à un effet contre-productif en terme de lutte contre le réchauffement global.

Astrophysique/Système solaire Formes d'astéroïdes et formation de satellites : rôle de la réaccumulation gravitationnelle

2007

Plusieurs indices suggèrent qu'un grand nombre d'astéroïdes seraient des empilements de gravats, liés uniquement par gravité et quasiment dépourvus de cohésion interne. Leur formation serait due à la réaccumulation de fragments issus de la destruction antérieure d'un corps parent. La forme de ces objets, que l'on observe, pourrait ainsi être liée à ce processus de réaccumulation gravitationnelle. Toutefois, à l'heure actuelle, on ignore si les formes observées des astéroïdes sont le résultat de la seule réaccumulation ou d'événements ultérieurs entrainant un réajustement de la forme du corps. Dans cette Note, nous nous interrogeons sur l'origine des formes des astéroïdes. A l'aide d'une étude numérique de la réaccumulation, nous étudions les formes d'équilibres possibles correspondants aux modèles théoriques. Les résultats montrent, pour la première fois, que seulement une catégorie précise de formes (sphéroïdes aplatis) est apparemment crée via ce mécanisme. Ces résultats pourraient ainsi fournir d'interessantes contraintes sur l'évolution des formes d'astéroïdes, notamment pour ceux possédant un, ou plusieurs, satellites.