2017 (original) (raw)

Abstract

Dans le cadre des travaux pratiques du cours de spécialité du premier cycle de l’Ecole du Louvre ayant trait à l’Archéologie de l’Europe préhistorique pour l’année universitaire 2015-2016 et 2016-2017, il a été proposé aux étudiants la réalisation d’un musée virtuel sur le Néolithique et sur l’âge du Bronze composé d’images commentées sous forme de cartels. Il s’agissait de sélectionner pour chacun, deux objets, monuments ou sites, datés du Néolithique ancien, du Néolithique moyen, du Néolithique récent, du Néolithique final ou encore du Chalcolithique, de l'âge du Bronze ancien, moyen et final et ce, pour chacune des cinq thématiques suivantes : l’art, l’habitat, la mort, les activités domestiques et les échanges. Le cadre géographique appliqué à cette sélection est l’Europe de l’Ouest. La méthodologie utilisée pour la conception du cartel est issue de la publication d’Anne-Sophie Grassin développant la notion de « jonglage objet-cartel » effectuée par le visiteur d’une exposition. (Anne-Sophie Grassin, « Le jonglage objet-cartel », La Lettre de l’OCIM, 110, 2007, 4-12. http://ocim.revues.org/776). Elle le définit comme suit : « Le jonglage objet-cartel peut être considéré comme un moyen ou une technique qui permet au visiteur de développer une analyse détaillée des objets muséaux. […]Pour ce faire, il semble qu’il faille accorder une attention particulière à la structuration de l’information dans les cartels en hiérarchisant les éléments informatifs du particulier au général, et en agissant de manière systématique d’un cartel à l’autre : • structurer les informations peut faciliter le repérage des informations fondamentales, • hiérarchiser assure un fil conducteur essentiel à l’argumentaire, • systématiser permet au visiteur d’identifier une logique de rédaction et de suivre la progression des idées et des principes généraux de l’exposition. Ces efforts ont toutes les chances de favoriser une approche optimale de l’objet, et par conséquent une bonne réception du média exposition. » Concernant la rédaction des cartels de ce musée virtuel du Néolithique, hormis l’aspect méthodologique explicité plus haut, les consignes transmises aux étudiants avaient trait à l’orthographe, la syntaxe, et au nombre de signes (1500 à 2000 espaces compris). Une première correction sur ces aspects spécifiques a donc été fournie aux étudiants, à la charge des étudiants de répercuter ces observations dans la version présentée ici. Pour parfaire ce musée virtuel, ces données ont été spatialisées et sont visualisables à l’adresse suivante : http://arcg.is/2nuj1fs

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