Vidéosurveillance à Johannesburg : impacts sur la population et le territoire (original) (raw)
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Sécurité, dynamiques urbaines et privatisation de l'espace à Johannesburg
2005
Le passage de l’Apartheid a la democratie en 1990 fut vecu par la population noire sudafricaine comme une victoire des droits de l’Homme. La lutte pour la liberation des peuples opprimes et l’importation d’un modele etatique occidental ont provoque des milliers de victimes1. La chute de l’Apartheid a permis l’exacerbation de formes identitaires diffuses et n’a pas pour autant entraine une baisse significative de la criminalite : selon INTERPOL, l’Afrique du Sud, serait aujourd’hui le pays ou regne le plus de violence. Violences politiques, violences symboliques, violences domestiques, violences de proximite, etc., comment definir la violence, lorsque ses manifestations apparaissent aussi diverses ?...
Geographica Helvetica, 2018
Drawing upon police statistics, this paper explores the impacts of the videosurveillance cameras (CCTV) installed in November 2014 in the Pâquis neighborhood in Geneva. It focuses on the evolution of criminality within the filmed perimeter and nearby settings. This analysis completes a previous article on the perceived safety of residents (Klauser and Kaenzig, 2017). In line with former studies, our results underline the limited preventive effects of the CCTV system. The analysis shows that cameras are inducing criminality displacement, mainly of drug trafficking. Overall, this study provides a differentiated and complex image of CCTV systems as instruments of territorialization of monitored areas.
Depuis son introduction au début des années 1990 à Bruxelles, la vidéosurveillance dans l'espace public a pris de l'ampleur et ses objectifs se sont élargis. Le réseau de caméras de la capitale belge s'est étendu par vagues successives, gagnant du terrain sur le plan à la fois physique et idéologique. Le présent article vise à étudier le déploiement et la répartition géographiques des caméras dans les lieux publics à Bruxelles, ainsi que les politiques et les logiques sous-jacentes. Nous avons dressé une carte exhaustive montrant la répartition spatiale des caméras de voie publique installées dans toute la région. Une série d'entretiens semi-directifs avec des représen-tants des autorités publiques et de la police locale est venue compléter cette analyse spatiale. Il en est ressorti que le réseau bruxellois de caméras de surveillance s'inscrit dans un contexte de concur-rence mondiale entre les villes et de gouvernance néolibérale à l'égard de l'insécurité, ce qui nous a par ailleurs amenés à nous interroger sur le recours effectif à la vidéosurveillance à la lumière de son économie politique locale.
Regards sur la protection des logements privés et la vidéo-surveillance publique
70% des résidents pensent que la vidéo-surveillance des lieux publics au Luxembourg augmente leur sécurité personnelle, 23% pensent qu'elle n'a pas d'impact et 3% sont même d'avis que la vidéosurveillance diminue leur propre sécurité. Les personnes qui craignent d'être agressées physiquement ou qui sont inquiètes d'être victimes d'une attaque terroriste, celles qui trouvent probable d'être victime d'un cambriolage ou d'un vol avec violence, celles qui ne se sentent pas en sécurité dans leur quartier de résidence et celles qui sont d'avis que la criminalité au Luxembourg a progressé au cours des dernières années, s'attendent plutôt à une augmentation de leur sécurité par les systèmes de surveillance sur certains lieux publics. Par contre les résidents qui effectivement ont été victimes d'un délit ou ceux qui sont confrontés à des problèmes de drogues dans leur quartier résidentiel, ont des doutes quant à l'efficacité de la vidéo...
Geographica Helvetica, 2017
Drawing upon two public opinion surveys conducted in Geneva in 2015 and 2016, the paper explores how video surveillance was lived and perceived by the residents of the monitored Pâquis area, as well as by the population at large. This study shows that the delegation of control to systems and individuals that are both spatially and socially detached from the monitored areas also results in a kind of `mental distance' that characterizes the relation between the monitored individuals and the system: People quickly forget about the cameras and withdraw from any conscious attempt to imagine what might be going on behind their back. The system thus gradually loses its relevance in people's everyday life. This, in turn, limits the symbolic power of the cameras to enduringly revitalize, and thus to properly re-territorialize, the monitored areas.
Evaluation de la vidéoprotection dans le quartier des Pâquis : 2014-2016
Pour la première fois en Suisse, l’effet des caméras de surveillance sur la vie d’un quartier a fait l’objet d’une étude approfondie et de longue durée. Elle a été conduite par l’Institut de géographie de l’Université de Neuchâtel (UniNE). Suite à l’installation de 29 camé-ras aux Pâquis, à Genève, il s’agissait d’évaluer l’efficacité du système sur la sécurité et la qualité de vie des habitants, ainsi que ses effets secondaires positifs ou négatifs. Le rapport final de cette évaluation réalisée sur mandat de l’Etat de Genève est publié après deux ans de tra-vaux. L’étude associant des enquêtes par questionnaire, des entretiens avec les acteurs, l’analyse de statis-tiques ainsi que des observations de terrain portait sur cinq axes : efficacité du dispositif pour la prévention, limites et apports opérationnels de l’outil, utilité pour le travail policier
Vidéosurveillance : la sécurité contre les libertés individuelles ?
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Sécurité et gouvernance flexible à Johannesburg et au Cap : légiférer pour gouverner ?
Espaces et sociétés, 2008
Security and “flexible governance”: to rule or not to rule in order to govern Johannesburg and Cape Town? Since the demise of the apartheid regime, local security initiatives are blooming in Cape Town and Johannesburg, relying on heterogeneous forms of partnerships between public authorities and non-state actors. The State is reluctant to legislate on these initiatives, and holds instable, not to say contradictory, positions towards them in metropolitan space and in time. This questions the nature of state’s control on the city. We hypothesize that it reflects ‘flexible governance’, the state’s political adaptation to a complex and contradictory relationship with metropolitan space: instability of local politics, debates around the legitimate scale(s) of urban governance, and increasing territorialisation of urban policies in a neo-liberal context.