Eros et civilisation dans La Société du spectacle (original) (raw)

Erotisme et sexualité dans les arts du spectacle

L'Entretemps, "les Anthropopages", 2015

« La pornographie, c’est l’érotisme des autres ». Cette phrase empruntée à André Breton, et reprise par Alain Robbe-Grillet, souligne à quel point la sexualité interroge le regard, le point de vue, et de façon évidente celui du spectateur. L'enjeu de cet ouvrage collectif est de porter un éclairage nouveau sur l’érotisme et la corporalité par la diversité d'approche qui fut aussi bien celle de la philosophie, de la sociologie, de la psychologie et du féminisme que de façon plus inattendue celle du cinéma d’animation, du sport et du handicap. L'ethnoscénologie, principal cadre de réflexion des auteurs, est un champ de recherche récent et très stimulant dont cet ouvrage contribue à la progression. La problématique de la sexualité dans les arts du spectacle, très peu documentée jusqu'à ce jour, rend ce livre tout à fait nécessaire aujourd’hui. TABLE DES MATIÈRES : Introduction - Pierre PHILIPPE-MEDEN ; Éros, au fondement du spectacle vivant - Jean-Marie PRADIER ; L’actrice comme objet de spectacle dans les théâtres parisiens (1851-1914) - Lola GONZALEZ-QUIJANO ; Éros, héros du music-hall, de la Belle Époque aux Années folles - Nathalie COUTELET ; Des filles à poils. Construction esthétique des danseuses de revues parisiennes (1890-1990) - Sylvie PERAULT ; Le tourisme sexuel à Berlin sous la république de Weimar et à Paris dans l'entre-deux-guerres - Mel GORDON ; Incarner le sentiment érotique dans la danse de Môhini l’ensorceleuse - Corinne MATHOU ; Érotisme ou vertu morale ? Le cas des représentations de la danse Odissi à Bhubaneswar en Inde - Barbara ČURDA ; Les « Lotus d’or » en scène : de l’érotisme dans le Jingju en Chine - Éléonore MARTIN ; Sexualité et spiritualité : phallus, poésie grivoise et folle sagesse du bouddhisme tibétain - Nathalie GAUTHARD ; Les cheikhate du Maroc : sensualité, séduction et esthétique du regard - Rachid MOUNTASAR ; Les imaginaires de l’homosexualité dans les arts du spectacle au prisme du genre et du camp - Jean-Yves LE TALEC ; La post-pornographie dans le spectacle vivant. Un objet de recherche corporel, politique et scientifique - Émilie LANDAIS ; Le spectacle de son orgasme : un agenrement en soi - Bernard ANDRIEU ; L’érotisation des corps jugés « hors normes » dans les arts du spectacle - Charlotte RICCI ; Fantasmes d'incarnation et imaginaire érotique dans le cinéma d'animation - Inès JERRAY ; Prenez, ceci est mon corps. L’Érotisme comme don dans l’œuvre de Jan Fabre - Sophie RIEU ; Mise en scène d’une vie sportive au Théâtre des deux sources : Psyché peut-elle rencontrer Eros sans rencontrer Thanatos ? - Gilles LECOCQ ; Questions sur la « formation » en ethnoscénologie - Jean-Marie PRADIER ; Lettre inédite de Jean Duvignaud

La Société du Spectacle

El texto de "La sociedad del espectáculo" de Guy Debord, consiste en una crítica a la sociedad contemporánea por su tendencia a la mercantilización, al consumo y la proliferación del consumo a través de la imagen, dando lugar a la noción de espectáculo, que Guy Debord define como "el capital en un grado tal de acumulación que se ha convertido en imagen"

Société Du Spectacle

Classiques des sciences sociales., 2005

En coopération avec Bruno Mouchelet, traducteur, Du Mauvais Côté. Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" Site web: http://www.uqac.ca/Classiques\_des\_sciences\_sociales/ Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile-Boulet de l'Université du Québec à Chicoutimi Site web: http://bibliotheque.uqac.ca/ Guy Debord, La Société du Spectacle, 3 e édition (1992) 2 Cette édition électronique a été réalisée par Yves Le Bail, Évreux, Normandie, France, bénévole, à partir de la 3 e édition des Éditions Gallimard (1992). En coopération avec Bruno Mouchelet, traducteur Du Mauvais Côté.

Théâtre et société : Quels rapports?

Jeu Revue De Theâtre, 1997

R enouant, à l'occasion de leur vingtième anniversaire, avec les discussions publiques de la série « Entrée libre », les Cahiers de théâtre Jeu se sont associés au Centre des auteurs dramatiques (CEAD) pour un forum mettant en présence Alain Fournier, auteur, metteur en scène, comédien et président du Conseil québécois du théâtre 1 , Carole Fréchette, auteure et présidente du Centre des auteurs dramatiques, Émile Lansman, éditeur et chef du secteur «

Société du spectacle » et « Civilisation festive » (Guy Debord et Philippe Muray

INTRODUCTION Au moment où j'écris ces lignes (7 mars 2012), je reçois, comme des centaines d'autres internautes, un email d'Interflora rédigé comme suit : « J-1 avant la journée de la Femme : offrez un bouquet aux femmes qui vous sont chères ». A première vue, il y a tout lieu de se réjouir d'être averti d'un tel événement : n'est-ce pas l'occasion rêvée, en obtempérant à cette suggestion d'achat, de faire plaisir à la femme qu'on aime tout en célébrant, plus généralement, le sexe auquel elle appartient ? Et pourtant, d'où vient qu'on ne puisse se départir d'une espèce de malaise en lisant ce mail. Est-ce que cela vient du caractère injonctif de l'exhortation « offrez un bouquet ! » qui, en jouant sur la corde sentimentale, cherche à m'extorquer quelques sous pour un bouquet de roses ? De l'aspect intrusif du message (« mais de quoi se mêlent-ils ? ») ? Ou est-ce que cela ne vient pas plutôt de la forme d'ultimatum (« J-1 ») donnée à l'information à propos d'une fête que je respecte mais que je n'ai pas forcément envie de fêter à l'unisson de l'univers ? De tout cela à la fois aurait dit feu Philippe Muray, qui aurait ajouté que la source du malaise est plus certainement encore dans le sentiment diffus qu'il est plus que jamais impossible à quiconque d'échapper à l'idéologie des bons sentiments, impossible – sauf

Theatre contemporain sagesse et philosophie

VIAIN Elisabeth, 2018

Dès son berceau grec, le théâtre a affaire à la philosophie, non seulement parce qu’il propose une sagesse face à la Moïra, mais aussi parce que des figures de sages évoluent dans le théâtre antique tragique autant que comique. Nous trouvons toujours, dans le théâtre contemporain des figures de philosophes, mais cette persistance semble aller de pair avec une évolution du traitement de la sagesse par les dramaturges. Certes, le théâtre a toujours eu une position ambivalente vis-à-vis de la sagesse, revendiquant une dimension d’enseignement, tout en prenant soin que les figures de sages ou de philosophes soient rarement celles qui transmettent la leçon de sagesse. Mais, avec les avant-gardes du tournant des XIXe-XXe siècle, un changement radical s’opère dans le monde artistique : c’est le principe même de transmission et de moralisation qui sont contestés, d’où une raréfaction, dans la création théâtrale, du discours de sagesse univoque et des figures de philosophes. Pourtant, le théâtre contemporain européen des vingt dernières années, d’une part propose à nouveau des personnages de philosophes, d’autre part témoigne même d’une espèce d’engouement pour le discours philosophique. Vu le poids actuel des financements étatiques dans la vie des théâtres nationaux en France et chez nombre de ses voisins, il serait bon de se demander si la création théâtrale n’est pas menacée par un nouveau type de didactisme, par un nouvel esprit de sérieux.

La vieillesse dans l’œuvre de Michel Houellebecq aspect de la «société du spectacle

La vieillesse dans l'oeuvre de Michel Houellebecq : aspect de la « société du spectacle » Résumé Dans les récits de Houellebecq, la période de la vieillesse, interrogée inlassablement, se manifeste par le refus des protagonistes d'accepter la modification des corps «vieillissants». Comment la vieillesse et le vieillissement sont-ils représentés dans les textes de Houellebecq et pourquoi ? Comment, de manière surprenante, cette conception finit-elle par imprégner toute l'oeuvre et influence-t-elle l'évolution même de l'écriture houellebecquienne ? Un principe essentiel apparaît de manière évidente dans les textes : le culte de la jeunesse fétichisée dans la société des loisirs, phénomène constamment nourri par l'effroi de la privation sexuelle et par un rejet de la vieillesse. Ce thème sera abordé ici en référence avec la philosophie de Guy Debord. Cette philosophie qui critique la marchandise et sa domination sur la vie humaine aussi bien que l'« aliénation » présente dans la ociété de consommation et les processus d'individuation de la société post-industrielle des années 1960, est reflétée dans les romans.