Complément d’éclairage sur Burdigala : les lampes à huile en terre cuite du site de l’Auditorium. Congrès de la SFECAG, 25-28 mai 2017, Narbonne (original) (raw)

Congrès de la SFECAG 25-28 mai 2017 (Narbonne) On note la présence d'une lampe votive dont la morphologie se rapporte à l' « hapax » repéré dans les produits montanais et daté des années 90-100 ap. J.-C. © St. Raux Inrap © St. Raux, sur fond de plan et topographie : K. Chuniaud, S. Boulogne, Inrap Répartition spatiale des lampes en terre cuite en phases 2 et 3 © DAO : St. Raux, Inrap © DAO : St. Raux, clichés : P. Galibert, Inrap Les représentations végétales stylisées dominent, notamment les rosaces à 8 pétales. S'y ajoutent un pecten et des figures mythologiques : Hercule enfant, debout, étouffant les serpents ; Léda et le cygne Jupiter ; Minerve debout casquée et armée ; Europe enlevée par Jupiter transformé en taureau ; Mercure, en buste de profil droit, coiffé du pétase ailé et flanqué du caducée ; deux représentations d'Eros jouant de la lyre et vendangeur. On note également le Griffon, un poulpe (?) et une chèvre debout tournée vers la droite. Le lot a livré deux marques d'atelier : un L inversé ou un V sur un fond et un Pi ou un fragment de E au jambage débordant sur un fragment de médaillon. Une même signature est illustrée sur quatre individus distincts, sous forme de trois lettres : P, I et N en relief, intra-décoratives. Une étude (Martin 2005) y voit les initiales du Tria Nomina : Publius Iullus N(omus), potier de Montans qui aurait apposé sa signature distinctive sur des moules importés, afin d'individualiser sa production.