Peut-on penser les finalités européennes sans la Russie (original) (raw)

Russie-Europe, la fin du schisme

2006

1 re partie. Est-ce la fin du « schisme russe » ? Chapitre 1. Russie libérée, Russie brouillée Chapitre 2. Vers la fin du schisme russe 2 e partie. Paysage et rêve Chapitre 3. Le mythe du paysage russe Chapitre 4. L'enjambée tendre de Marc Chagall 3 e partie. Au banquet européen Chapitre 5. Le jeu de hasard dans la société russe Chapitre 6. Un Athénien parmi les Scythes Chapitre 7. Traduire Pouchkine Chapitre 8. La piété de Gogol Chapitre 9. Que veut dire la torpeur d'Oblomov ? Chapitre 10. La mort chez Tolstoï Chapitre 11. La correspondance de Tolstoï Chapitre 12. Le journal intime en Russie Chapitre 13. Le journal de Tolstoï Chapitre 14. La peau de chagrin tchekhovienne Chapitre 15. La palissade grise de Tchekhov Chapitre 16. Korolenko, un pur 4 e partie. L'homme religieux russe Chapitre 17. Dieu dans la littérature russe Chapitre 18. Aspects religieux de l'athée russe Chapitre 19. Le catharisme de Tolstoï Chapitre 20. Renaissance de la spiritualité russe Chapitre 21. Religion et magie 5 e partie. Y at -il un libertin russe ? Chapitre 22. Ébauche d'un libertin russe Chapitre 23. Pas si innocent que ça 6 e partie. La Russie : Pro et Contra Chapitre 24. Nationalité et nationalisme russes Chapitre 25. Les « habits russes » de l'URSS Georges Nivat, Russie-Europe, la fin du schisme : parties 1 à 9 (1993) 8 Chapitre 26. La lucidité de Leroy-Beaulieu Chapitre 27. La « religion russe » de P. Pascal Chapitre 28. Un témoin sceptique : I. Berlin Chapitre 29. Brève réponse à Kundera Chapitre 30. Récit d'un paysan russe e partie. Russie, côté Asie Chapitre 31. Les paradoxes de « l'affirmation eurasienne » Chapitre 32. « Urga », ou le côté mongol e partie. Russie, côté Europe Chapitre 33. La Russie, l'Europe et le critère de vérité Chapitre 34. Une Europe centrale de Wilno à Dornach e partie. Deux visions russes et chrétiennes en politique Chapitre 35. La « Renaissance » russe et le libéralisme chrétien Chapitre 36. La « Révolution de l'esprit » e partie. Russie locale ou Russie universelle ? Chapitre 37. Rozanov, un égotiste russe Chapitre 38. Un juif russe slavophile Chapitre 39. Un Européen russe : Viatcheslav Ivanov e partie. Sortie d'Europe Chapitre 40. Le temps du mal de D. Tchossitch Chapitre 41. L'énigme Gorki Chapitre 42. Gorki stalinien Chapitre 43. « Enfants de l'Arbate » Chapitre 44. Encore Staline Chapitre 45. Dans la main de Staline Chapitre 46. D'un Trotski l'autre Chapitre 47. L'immonde et la beauté Chapitre 48. Les Surréalistes et l'URSS Chapitre 49. L'Europe de la métaphysique et de la pomme de terre e partie. Totalitarisme et dissidence Chapitre 50. Dissidents ou prophètes ? Chapitre 51. Mémoire de l'inhumain Chapitre 52. L'arbre du bien et du mal de Chalamov Chapitre 53. Un « noble repentant » au Goulag Chapitre 54. Le phénomène Zinoviev Chapitre 55. Un starets laïc : Sakharov Chapitre 56. Qu'est-ce que les « droits de l'homme » ?

L'espace, l'Europe et la Russie

2020

Despite the rising tensions in the aftermaths of the Ukrainian events of 2014, the space relationships and programs are still on their way between Europeans and Russians. This is the image on the surface and this work is to dive into the role and position of each actor that take part in these strategic relationships. The European Space Agency, the European Union European member states and Russia are all different actors, have different interests and this impacts the way they interact with each-other. Our paper is to analyse all these differences.

Légitimer l'Europe sans Bruxelles ?

Politique européenne, 2011

Introduction au dossier : «Promouvoir l'Europe en actes. Une analyse des petits entrepreneurs de la cause européenne» (coordonné par Ph. Aldrin et D. Dakowska) Légitimer l'Europe sans Bruxelles ? Un regard sur les petits entrepreneurs d'Europe, entre décentrement et recentrages Philippe ALDRIN, ERMES (Nice) et GSPE (IEP de Strasbourg) & Dorota DAKOWSKA, GSPE (IEP de Strasbourg) En tant que création dʼun nouveau centre politique dépassant lʼhorizon connu et enraciné de lʼÉtat, le projet dʼintégration européenne a eu à affronter une série de défis politiques tout à fait inédits si lʼon veut bien les considérer du point de vue de la formation historique de lʼordre politique moderne en Europe. En effet, lʼaddition des traités, institutions, procédures, programmes, décisions que lʼon associe aujourdʼhui à lʼ« Union européenne » lui procure, à juste titre, le statut dʼun centre politique effectif, intentionnel et intentionné. Mais, si lʼon tente dʼaffranchir notre perception de lʼUnion européenne dʼune vision uniment rétrospective, on peut alors lʼadmettre aussi comme le résultat-en partie imprévisible-du long travail dʼinstitutionnalisation dʼune relation originale entre un centre politique en construction et plusieurs sociétés elles-mêmes déjà serties dans un cadre politique national anciennement installé, particulièrement complexe et sophistiqué. Lʼinstitutionnalisation de cette relation sʼest opérée par le transfert successif (par abandon ou appropriation selon le point de vue) de parties ou de la totalité des monopoles de pouvoir sur les groupes et les individus des pays membres que détenaient jusque-là exclusivement les États. Or, lʼétablissement de cette nouvelle relation de domination nʼa pu se faire sans lʼinstauration de principes de légitimation spécifiques, cʼest-à-dire sans lʼinstauration de règles, de discours et de dispositifs destinés à fonder et justifier auprès des peuples dʼEurope ce nouvel agencement de lʼordre politique. Dans le cas de la relation de domination liée à lʼinstitutionnalisation des États, la fabrication et lʼinculcation du sentiment national ont constitué le principal facteur de légitimation contemporain. Sur ce point dʼailleurs, la superposition voire la substitution dʼun sentiment européen à ce sentiment national peine à se réaliser. Cʼest dans cette expérience politique et sociale singulière que prennent cadre les efforts dʼinformation et les stratégies de communication déployés par les institutions européennes depuis maintenant près de soixante ans: favoriser lʼémergence dʼune société civile, dʼun espace et dʼune opinion publics aux dimensions de la scène politique européenne. Après avoir longtemps désintéressé les European Studies, la question de la communication publique et institutionnelle de lʼEurope sʼest avantageusement imposée au cours des quinze dernières années comme une entrée très heuristique pour comprendre le processus dʼintégration lui-même et plus encore ses difficultés spécifiques à sʼinsérer dans le paysage politique des citoyens dʼEurope. Les importants et passionnants travaux consacrés à cette

Kaliningrad : « l’exclave » russe rêve d’intégration européenne

2014

Depuis que l'URSS a eclate, en decembre 1991, l'oblast (region) de Kaliningrad se trouve en position singuliere, territoire russe detache du reste de la Federation, enclave (on parle a son propos d'exclave) entre la Pologne et la Lituanie. La crise des annees 1990 a durement eprouve cette region qui a acquis alors une image negative de « point chaud » europeen. Entre temps, ses deux voisins sont entres dans l'Union europeenne (UE) et la region a lutte plutot efficacement contre les problemes provoques par son enclavement, retrouvant un certain dynamisme. Toutefois, en 2010, on vit s'y developper une vive contestation des dirigeants regionaux et, au-dela de leur personne, de la strategie adoptee par le pouvoir federal pour cette region specifique. Alors que les relations entre la Russie et l'Union europeenne sont compliquees par les negociations difficiles sur les questions energetiques, perturbees par la proposition de Partenariat oriental vers l'Ukraine ...

La Russie et l’Union Européenne. Une relation nécessaire, mais insuffisante

This paper scrutinizes the consequences of the deterioration in the relationship between European Union and Russia. Its main hypothesis is that this deterioration reflects the growing domination of political over economical considerations in the Russian leadership, especially blatant after the annexation of Crimea, in March 2014.The paper discusses in which way this relation could evolve in the near future, in the light of recent changes in the international context - notably with reference to the results of presidential elections in the United States. Ce papier examine les conséquences de la dégradation des relations économiques entre l'Union Européenne et la Russie. Il part de l'hypothèse qu'elles reflètent la progressive domination du politique sur l'économique en Russie, qui culmine avec l'annexion de la Crimée, en mars 2014. Il envisage les possibilités d'une évolution de cette relation dans le proche avenir, compte tenu des changements intervenus dans le contexte international - notamment le changement d'administration présidentielle aux Etats-Unis.

Russie : la "stratégie 2020" en question

RePEc: Research Papers in Economics, 2013

Une analyse du substrat productif et financier de la politique industrielle Julien Vercueil CREE, INALCO Résumé : Cet article analyse le soubassement productif et financier de la politique industrielle en Russie en s'appuyant sur la « stratégie 2020 » développée à partir de 2008. Les objectifs de cette stratégie sont de diversifier le substrat industriel de l'économie russe, ce qui permettrait de maintenir la croissance à son niveau des années 2000. Mais les chocs subis par l'industrie russe depuis 1992 ont réduit ses capacités productives et transformé sa structure. Les financements internes et externes nécessaires pour accompagner la politique de modernisation envisagée par la « stratégie 2020 » ne supposent donc pas seulement l'implication de l'Etat : ils requièrent aussi une réorientation du système financier vers le financement de l'économie.

La Russie et l'Union Européenne. Une relation nécessaire, mais non suffisante

HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2017

Texte issu d'une intervention à la table ronde « l'Union Européenne » des Jeudis de l'Harmattan, 26 rue des Ecoles, Paris, 30 mars 2017 Texte provisoire, commentaires bienvenus Depuis le déclenchement du conflit en Ukraine, les relations diplomatiques et économiques entre l'Union Européenne et la Russie sont sous le feu des projecteurs médiatiques. En France, c'est le renoncement aux livraisons des navires de classe « Mistral » à l'armée russe qui a été l'une des conséquences les plus commentées du durcissement de ces relations après l'annexion de la Crimée par la Russie. En Allemagne, la question de la dépendance au gaz russe se pose avec une nouvelle acuité, avec le doublement programmé des capacités de livraison du gazoduc russe Nord Stream en mer baltique. En Hongrie ou en Grèce qui se trouvent, pour des raisons différentes, dans une période de crise de leurs relations avec les institutions européennes, les dirigeants ont été tentés récemment de se tourner vers la Russie afin d'user de son contrepoids dans leurs propres négociations. La Russie sort à peine d'une crise économique profonde, qui, une fois encore, a mis en évidence ses vulnérabilités structurelles. L'Union Européenne n'est pas exempte de soubresauts. Elle connaît même une crise structurelle, qui est liée à la fois aux difficultés de la zone euro, aux déséquilibres budgétaires et extérieurs de certains de ses pays membres et au Brexit, mais qui provient également d'un doute plus profond sur sa capacité, dans sa configuration actuelle, à surmonter les tensions économiques et politiques surgies durant la dernière décennie. Dans ce contexte, il est utile de mettre en perspective les développements récents de la relation UE-Russie et de montrer les enjeux économiques de moyen et long terme qui se situent derrière cette relation. La Russie est un fournisseur majeur d'énergie de l'UE, mais également un marché significatif pour ses exportations de biens d'équipements, de biens de consommation et de services. C'est également, depuis le début des années 2000, une destination prisée des investisseurs européens, attirés par un marché de 143 millions de consommateurs. A l'inverse, la relation à l'UE est vitale pour l'économie de la Russie. Principal fournisseur de devises étrangères du pays, l'Europe est également depuis vingt cinq ans un fournisseur de technologies et de savoir-faire qui ont contribué de manière décisive à la modernisation des quelques secteurs qui se sont ouverts aux investisseurs étrangers (grande distribution et automobile par exemple). A bien des égards, l'Union Européenne et la Russie entretiennent une relation nécessaire. L'objet de cette contribution est de proposer un bilan global de cette relation et de tracer ses perspectives possibles d'évolution, en insistant sur les possibilités de sortie de la crise actuelle. Pour ce faire, nous commencerons par dresser un état des lieux des échanges entre l'UE et la Russie. Nous montrerons ensuite les raisons des fluctuations de * L'auteur remercie Françoise Renversez pour ses remarques sur une première version de ce texte. Il reste responsable des erreurs et omissions éventuelles.

Sanctions contre la Russie: le hara kiri européen

Institut Schiller, 2022

Votre facture d’électricité augmente ? Celle du gaz aussi ? Faire le plein d’essence vous coûte désormais un bras ? Vous ne trouvez plus d’huile de tournesol en rayon ? Si l’on peut admettre que la crise du Covid et l’inflation y soient pour quelque chose, la « guerre économique totale » et les 3000 sanctions imposées à la Russie y sont pour beaucoup. Qui en profitera?