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L'esprit a-t-il besoin d'un corps pour penser.pdf

« L’esprit a-t-il besoin d’un corps pour penser ? » Conférence pour le festival scientifique le « Pint Of Science » le Mercredi 16 mai 2018, à Clermont-Ferrand. Titre : « L’esprit a-t-il besoin d’un corps pour penser ? » Résumé : Depuis l’Antiquité, la tradition philosophique occidentale a mis l’esprit au centre de ses préoccupations et le corps plutôt de côté, comme si celui-ci n’était qu’un fardeau ou un frein pour la pensée. Et effectivement, si l’esprit montre la capacité qu’a l’Homme de faire abstraction du réel, et cela, pour produire des théories, le corps, lui, ne peut pas penser. Pourtant, l’esprit est-il si différent du corps ? N’a-t-il pas besoin d’un corps pour penser ? Un esprit sans corps, cela est-il même possible ? Ce que nous vous proposons, c’est un voyage de Platon à nos jours afin de comprendre les relations complexes entre le corps et l’esprit, lesquels ne sont peut-être si différents.

Gilles Marmasse "Penser le réel Hegel, la nature et l'esprit"

Kimé, 2008

L’ouvrage examine trois problématiques centrales de la philosophie hégélienne : comment définir la nature et l’esprit et comment ces deux notions s’articulent-elles ? Comment la pensée – qu’elle soit naïve, savante ou philosophique – se rapporte-t-elle à son objet ? Dans quelle mesure le conflit du rationnel et de l’irrationnel peut-il être considéré comme le moteur de tout devenir ? L’étude repose sur une analyse globale de l’organisation et du fonctionnement de la pensée hégélienne de la pleine maturité, et propose une série d’hypothèses sur la visée et le principe de légitimation du discours « spéculatif ». Elle accorde une large place au concept d’Aufhebung, à la pensée de l’altérité, et à la discussion menée par Hegel avec l’idée de finalisme. En outre, en insistant sur le thème de l’auto-manifestation du vrai et sur le statut du donné « immédiat » comme assise de tout processus et de tout agir, elle réévalue l’inscription de la pensée hégélienne dans l’héritage kantien et post-kantien. On dit souvent que, pour Hegel, l’ensemble du réel serait rationnel et que lui-même prétendrait déduire toutes choses a priori. À l’encontre de ces idées reçues, l’hypothèse ici défendue est que le hégélianisme est une philosophie de l’expérience, qui prend au sérieux le fini, l’imprévisible et l’insensé.

La logique, (Logik), Christoph Sigwart (1830-1904)

1992

Résumé La Logique de Christoph Sigwart est l’ouvrage le plus connu du genre, au XIXe siecle, avec celle de W. Wundt. Considérant que l’activité de penser est un continuum, Sigwart s’inscrit dans cette tradition philosophique qui ne détache pas la pensée logique « pure » des bases anthropologiques de la pensée « naturelle ». Il s’agit de rendre compte par un raisonnement inductif des facultés et processus mentaux, dont les lois sont fondées dans la constitution même de la pensée, et non dans l’expérience seule, comme chez Mill (qui est néanmoins une importante source d’inspiration pour Sigwart). L’auteur prescrit également à la logique une fonction normative et éthique dont le but est de permettre à chacun (et en particulier aux scientifiques) d’« exprimer des principes exacts et universellement valables ». Sigwart s’attache ainsi à rechercher les lois auxquelles un jugement doit satisfaire pour qu’il soit « parfait », jugement « idéal » auquel notre pensée doit tendre.