« Samuel Sorbière et l’alchimie » (2015) (original) (raw)
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La sorcellerie à l’ère des médias (2015)
in S. Fancello (dir.), Penser la sorcellerie en Afrique, Paris, Hermann, p. 83-116.
La sorcellerie sur le continent africain est aujourd’hui passée à l’ère des médias. Depuis les années 1990, les histoires de sorcellerie circulent abondamment à travers les journaux, la radio, la télévision et les médias numériques. Mais les médias ne se contentent pas de relayer certaines affaires de sorcellerie ; ils contribuent à en façonner la perception sociale en les élevant à la dimension de véritables scandales publics. C’est pourquoi les discours médiatiques ne doivent pas être appréhendés comme des sources transparentes, mais comme des productions culturelles spécifiques dont il faut restituer les logiques d’élaboration. Cet article s’intéresse à ce processus d’exposition médiatique de la sorcellerie en examinant plus particulièrement le cas du Sénégal.
Kinephanos: Revue d'études des médias et de culture populaire, 2020
L’ambition de cet article est de proposer une lecture d’Annihilation à l’orée des théories féministes, et sur la science-fiction populaire, Donna Haraway, Christine Cornea et Vivian Sobchack parmi d’autres, ainsi que d’utiliser la « rime » comme nouvel outil de conceptualisation de la référence au cinéma. Le film d’Alex Garland propose un épissage à la fois de créatures et de thèmes chers aux films à la croisée de la science-fiction et de l’horreur, tels qu’Alien et The Thing. Une lecture de ces références et leur nature unique nous permet de dégager une définition singulière de la science-fiction.
La Satire Sociale Dans Sorcellerie À Bout Portant D’Achille Ngoye
FRANCISOLA, 2017
RÉSUMÉ. Aux lendemains de la tragique guerre civile congolaise de 1998 à 2002 se terminant par la chute du dictateur Mobutu Sésé Séko, le Mal, tel une pieuvre à multiple tentacules, continuera à persister à la République démocratique du Congo, ce grand pays d’Afrique centrale au sous-sol si riche en minerais de toutes sortes. Cette situation paradoxale poussera certains esprits révoltés comme Achille Ngoye dans Sorcellerie à bout portant à s’attaquer aux problèmes qui ont fini de mettre à genoux son pays. C’est donc une manière, pour lui, de lutter contre les effets désastreux du silence et de la résignation mais aussi de défendre son peuple meurtri par tant de violence. Cet article s’intéresse, ainsi, aux diverses manifestations du Mal dans ce roman négro-africain contemporain. Mots-clés : analyse, criminalité, négro-africain, roman contemporain, satire sociale, sorcellerie. ABSTRACT. In the aftermath of the tragic Congolese civil war of 1998-2002, which ended with the fall of th...
2009
Amilec, ou la graine d’hommes, court roman paru anonymement en 1753, et reedite en 1754 dans une version « tres augmentee », propose, dans sa premiere version en particulier, un ensemble d’elements ambigus, a cheval entre science et merveille. Tiphaigne de la Roche, son auteur, medecin de la faculte de Caen est surtout l’auteur de plusieurs ouvrages au croisement de la science, de la morale, de la plaisanterie et du merveilleux. Amilecest-il un texte alchimique, comme le pense Fulcanelli, qui y lit une description de « l’extraction de l’esprit enclos dans la matiere premiere », ou une satire particulierement subtile des systemes et de la societe, comme le pense J. Marx ?Les operations du genie Amilec pour recolter, selectionner, semer puis cultiver les « graines d’hommes » les plus parfaites dans le reste de l’univers, ses explications concernant la generation humaine et la circulation de ces graines dans l’air, ses espoirs enfin d’une regeneration future de l’humanite ont d’evident...
Alexis Lévrier (dir.), La Spectatrice (Epure, 2013)
La Spectatrice, édition critique établie sous la direction d'Alexis Lévrier, 2013
Les quinze numéros de La Spectatrice, dont la publication s’est échelonnée entre mars 1728 et mars 1729, sont inséparables de la vogue que les « spectateurs » ont connue en France au cours des années 1720. Ces journaux ont en commun de s’inspirer directement, et de manière avouée, du Spectator de Joseph Addison et de Richard Steele. Ce périodique créé à Londres en 1711 a rencontré un triomphe immédiat et durable, au point que des imitations ont très vite été lancées non seulement en Angleterre mais dans l’ensemble de l’Europe, et jusqu’en Amérique. En France, l’engouement pour les « spectateurs » a été d’autant plus vif que le premier imitateur parisien, Marivaux, a lui aussi séduit un public nombreux avec son Spectateur français, publié entre 1721 et 1724. Le succès des « spectateurs » s’explique en grande partie par le ton nouveau qu’ils ont introduit dans le journalisme littéraire. Ils associent principalement un contenu moral et une préoccupation pour l’actualité culturelle, mais ils ne s’interdisent en réalité aucun sujet et leur contenu est volontairement hétérogène. Toutefois, chacun de ces journaux trouve son unité dans l’existence d’une instance centralisatrice, l’auteur fictif du périodique. Dans tout « spectateur », le prétendu rédacteur apparaît en effet au premier plan, et il noue avec son public un dialogue constamment relancé. L’autre particularité des « spectateurs » est que l’auteur supposé apparaît aussi comme personnage, puisqu’il livre fréquemment les récits de scènes dont il a été le témoin. Témoin, mais pas acteur : le propre de ces personnages, et l’origine de leur nom générique, est qu’ils n’interviennent pas en public et se contentent d’une posture spectatrice. Ce silence et la distance qu’ils conservent par rapport au monde sont les gages de leur capacité à observer le monde avec lucidité et équité. En 1728, lorsque paraît La Spectatrice, les « spectateurs » constituent donc déjà un ensemble de journaux relativement cohérent, qui possède ses propres règles d’un point de vue énonciatif, thématique et formel. L’intérêt de ce journal réside dans le fait que, tout en respectant les caractéristiques propres au phénomène spectatorial, il apporte des innovations qui sont autant de provocations. La plus surprenante de ces particularités réside dans le choix d’une figure de l’auteur que tout oppose à ses devanciers, à l’exception de ses capacités d’observation. Ce périodique est ainsi le premier « spectateur » dont l’auteur supposé est une femme. En outre, cette Spectatrice ne cesse de rappeler qu’elle vit en marge de ses semblables. Et si elle revendique cette solitude, elle donne aussi l’impression de la subir. Elle souligne en particulier à de nombreuses reprises qu’elle est une bâtarde restée célibataire, et que ce double statut la condamne à la honte et à la proscription. Ce journal relativement éphémère occupe donc une place singulière parmi la centaine de « spectateurs » publiés en français au XVIIIe siècle. Il a du resté été admiré par des auteurs de renom tels que l’abbé Desfontaines, l’un des journalistes les plus influents de cette époque. Pourtant, ce périodique n’a pas été réédité depuis 1730, date de la publication d’une édition en volume sans doute constituée à partir de numéros invendus. Le présent ouvrage est donc la première édition de La Spectatrice depuis près de trois siècles.
Albertine Necker de Saussure, « sourcière » du romantisme
1766-1841) a porté dignement ses deux patronymes. Cousine par alliance de Madame de Staël, elle a contribué B diffuser le romantisme en France par la publication, en 1814, de sa traduction d'un ouvrage retentissant d'August Wilhelm von Schlegel. Cette mPre de quatre enfants est aussi l'auteur d'un classique L'Éducation progressive, Éuvre majeure couronnée par l'Académie française, maintes fois rééditée et dont on a publié de nombreuses traductions. La derniPre en date est italienne et remonte B 1948.
Emmanuel d’Hooghvorst - Cabale et Alchimie
Editions Beya, 1999
Conférence donnée à la Sorbonne sur Emmanuel d'Hooghvorst en 1999 par Stéphane Feye. Cette conférence est un témoignage de l'amitié de Stéphane Feye envers l'homme qu'était Emmanuel d'Hooghvorst, mais aussi le grand philosophe qui lui fit découvrir Le Message Retrouvé de Louis Cattiaux. Il nous présente Le Fil de Pénélope (tome I) tout en nous montrant sa "filiation", ainsi que les liens entre la cabale et l'alchimie.