La sécurité collective et la conception "groupe de combat" en Afrique (original) (raw)

András István Türke : La sécurité collective et la conception "groupe de combat" en Afrique

2009

L’Union africaine a abandonné le principe de non-intervention de l’OUA et a mis en place le Conseil de paix et de sécurité de l’UA, en vigueur depuis 2004. Elle a décidé (avec peu de succès) la mise en place d’une force permanente de 5 brigades régionales pour pouvoir déployer 25.000 (5x5000) hommes (FAA – Force africaine d’alerte, 75 milles personnes selon les estimations plus optimistes). La première phase pour la création d’une capacité de niveau stratégique de gestion pour la gestion des scénarios 1-2 missions (voir plus bas) s’est terminée le 30 juin 2005. Les brigades seront pleinement interopérables dans la deuxième phase (2010) et les membres continuent à développer la capacité de déployer un QG de mission pour le scénario 4, impliquant des forces de maintiens de la paix d'UA/Regional.

Sécurité collective et sécurité humaine en Afrique Centrale

Edilivre

Dans un contexte de violence armée accentuée par l’émergence fulgurante et l’ancrage de l’extrémisme violent, du terrorisme ou des insurrections, de l’absence de l’État dans ses confins territoriaux, du manque d’infrastructures de base en termes de santé et d’éducation par endroits ainsi que du développement déséquilibré des pays de la sous-région et même en leur sein, penser la sécurité humaine est une préoccupation fondamentale. Afin d’en dégager l’étiologie et de proposer une posologie adaptée aux réalités du terrain et susceptible de vaincre l’emprise de l’insécurité humaine en Afrique centrale, le présent ouvrage se consacre à une lecture croisée du phénomène à partir de l’Afrique en mettant en exergue son rapport à la gouvernance politique et en suggérant quelques modalités de construction d’une nouvelle conscience sécuritaire. Dans ce sillage, les auteurs font référence à la relation entre la sécurité humaine et le développement, en martelant que celui-ci serait un rempart pour celle-là, à condition que son effectivité tienne compte des exigences d’humanité, tout en s’érigeant comme une responsabilité commune, ou mieux, collective. Victorine NZINO met à jour la relation entre la Sécurité collective et la sécurité humaine en Afrique centrale. Elle démontre que parallèlement à l’émergence des concepts tels que l’équilibre entre les puissances, il s’est développé une nouvelle approche ayant pour finalité d’entériner la résurgence de multiples foyers de tensions tant sur les plans national, sous régional, régional et international. Il est question de la sécurité collective. Toutefois, malgré la présence et les diverses actions de l’Organisation des Nations Unies en figure de la Communauté internationale, cette dernière est restée impuissante devant le nombre croissant de crises et conflits majeurs. Jusqu’au début des années 1990, la question de la gouvernance globale ou encore gouvernance mondiale n’était pas posée. Avec son avènement en 1991, l’on assiste à la formation d’une nouvelle vision globale. Il s’agit d’un ensemble de règles d’organisation des sociétés humaines à l’échelle de la planète. La gouvernance globale ou encore gouvernance mondiale déplace les priorités de l’intégration de la gestion des relations bilatérales vers l’organisation de l’action collective. Il en résulte ainsi, un modèle de représentation et de gestion de l’interdépendance qui tend à s’appliquer à un nombre croissant de domaines de la société humaine. Parmi ces domaines, l’on distingue la gouvernance globale de la paix et de la sécurité. Selon Charles Philippe David, il est question de la « convergence et l’agrégation des intérêts étatiques autour de risques communs » et ainsi, de « la sécurité apportée aux individus »2. Cela ne signifie pas la mise en place d’un gouvernement mondial sur le modèle traditionnel des États, mais la mise en place de régulations publiques et privées à la hauteur des nouveaux défis contemporains à l’instar du terrorisme.

Les défis actuels de la gouvernance de la sécurité en Afrique

2016

Malgre l'augmentation du montant des ressources allouees a la reforme des systemes de securite (RSS) sur le continent africain, les resultats sont bien souvent decevants dans de nombreux cas. A l'heure ou de nombreux Etats africains semblent accepter de s'engager dans la reforme des systemes de securite (RSS) dans le but d'aboutir a l'instauration de l'Etat de droit et d'un developpement durable, il parait interessant de s'interroger sur la portee reelle de ces reformes. Autrement dit, les succes varies de la RSS en matiere de consolidation de la paix, ou encore dans les contextes de developpement necessitent d'evaluer si l'on utilise les outils, concepts et approches adequats. En effet, de nombreux ecueils d'ordre essentiellement politique et institutionnel entravent la reussite de la RSS en Afrique. En d'autres termes, le cadre d'execution de la gouvernance du secteur de la securite est encore structure par les dynamiques histori...

Le citoyen communautaire africain et la suvegarde des intérêts de sécurité de l'Union Africaine

Cet article se penche sur la problématique du rôle du citoyen communautaire dans la consolidation des intérêts de sécurité de l’Union Africaine. Depuis l’accession à l’indépendance des États africains, l’intégration régionale est inscrite dans la ligne des priorités du continent. L’intégration politique et économique a été inscrite dans un agenda communautaire. Mais la notion de citoyenneté communautaire semble être oubliée. La citoyenneté communautaire est le meilleur moyen de l’intégration des peuples du continent. Elle est un vecteur des intérêts de sécurité de l’Union Africaine. Cette sécurité concerne tous les domaines d’intervention de l’Union Africaine.

La coopération en matière de gouvernance de la sécurité et de la défense en Afrique : fondements, enjeux et dynamiques d'expression

Revue de la Recherche Juridique et Politique, 2023

Résumé : L’ancienneté et l’actualité de la coopération bilatérale et multilatérale des nations africaines dans les domaines de la défense et de la sécurité participent d’une dynamique internationaliste de la gouvernance de la sécurité obéissant à des logiques précises. Si sur le plan bilatéral elle est menée avec les anciennes puissances tutélaires, et les autres puissances globales et dans une perspective intra-africaine dans la formation et la capacitation logistique, elle prend aussi en compte la promotion des relations de bon voisinage entre les Etats. Sur le plan multilatéral elle se décline dans des logiques régionales avec des proto-communautés de sécurité, et à travers les OMP posées en dispositifs à tendance cosmopolitique menées dans le cadre des Nations Unies pour la préservation de la paix et de la sécurité sur le continent. Mots clés (03): Gouvernance de la sécurité, communauté de sécurité, architecture de paix et de sécurité. Abstract : The long-standing and ongoing bilateral and multilateral cooperation between African states in the field of defence and security is part of an internationalist dynamic of security governance that follows specific logics. Bilateral cooperation is conducted with former tutelary powers and other global powers, and from an intra-African perspective in terms of training and logistical capabilities, while also taking into account the promotion of good neighbourly relations between states. At the multilateral level, it takes the form of regional approaches with proto-security communities and through the PKOs, which have been established within the United Nations framework as cosmopolitan mechanisms for the maintenance of peace and security on the continent. Keywords (03): Security Governance, Security Community, Peace and Security Architecture.