La Villa Montalto et l’idéal rustique de Sixte-Quint (original) (raw)
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RICHEMONT (57), Devant le Pont : un établissement rural gallo-romain
L’opération d’archéologie préventive de Richemont, Devant le Pont, première tranche s’est déroulée entre les mois de mai et août 2011. Une surface de plus de 10000 m2 a été ouverte. Elle contenait quatre phases d’occupation s’étendant de l’Âge du Bronze inal à l’Epoque Moderne. L’Âge du Bronze inal IIIa est représenté par trois sépultures à crémation découvertes dans la partie occidentale du site. Elles constituent certainement les ultimes vestiges d’une nécropole qui aurait été presque entièrement détruite. La structure la mieux conservée est composé d’un vase ossuaire et de neuf vases d’accompagnement, d’une épingle en Bronze et de six perles en verre bleu-turquoise. Au Premier Âge du Fer, un habitat s’est installé dans la partie occidentale du site, à proximité de l’ensemble funéraire précédent. Il a été daté de la transition Ha C / Ha D1. Sept bâtiments à 4 ou 6 poteaux correspondant à des habitats et à des greniers et plusieurs fosses d’extraction de limon vraisemblablement destiné à la construction contenant de la céramique ont été mis au jour. L’ensemble bâti semble être organisé selon un axe identique à celui de la villa gallo-romaine édiiée plusieurs siècles après. Toutes les structures protohistoriques semblent être disposées au nord d’une ligne virtuelle correspondant à la continuité de sa façade nord. Cet état de fait pourrait être expliqué par la persistance d’une limite disparue (voie ? chemin ? limite parcellaire ?) organisant l’habitat. Pour l’époque romaine, nous avons pu identiier trois grandes phases : - IIIa : Ier siècle apr. J.-C. - milieu IIe siècle, - IIIb : IIe siècle, - IIIc : in IIIe - IVe siècle Les phases IIIa et IIIb se succèdent probablement sans hiatus, mais l’étude du mobilier n’a pas permis de le prouver et de préciser cet événement. Les vestiges se répartissent sur une zone de près d’un hectare, qui ne correspond pas aux limites de l’établissement. La première période romaine est avant tout caractérisée par des bâtiments en bois. Elle est assez mal déinie tant d’un point de vue structurel que chronologique. Aucun élément archéologique n’a permis de déterminer précisément la date du début de cette occupation. Quant à sa in, elle se situe entre le début et le milieu du IIe siècle. Il s’agit d’un édiice à poteaux puissants et inclinés, de 120 m2. Une zone d’activité regroupant trois autres petits bâtiments, six foyers quadrangulaires et un puits entouré de quelques poteaux s’étendait au nord-est du bâtiment principal.Nous proposons de voir dans cette occupation le premier état d’un établissement rural à vocation agricole, qui prendra une forme beaucoup plus «classique» lors de la phase IIIb. La phase IIIb constitue la dernière installation romaine pérenne sur le site. Son élément principal est un bâtiment à galerie et pavillons d’angles occupant une surface au sol de près de 627 m². La surface habitable devait être de 455 m² voire le double, s’il existait un étage. Des animaux étaient peut-être abrités dans la pièce occidentale en appui contre le bâtiment. La façade du corps principal s’ouvrait au sud et un petit chemin la reliait à un puits. Au sud de la fouille, une série de trous de poteaux correspond peut-être à l’amorce d’un édiice annexe, à moins qu’il s’agisse d’une partie de palissade. La zone est parcourue par un réseau de fossés assez lâche. Malheureusement, en l’absence de mobilier, aucun n’a pu être relié à la phase IIIb. Ce manque de données archéologiques empêche d’appréhender l’étendue du site. L’abandon de cette petite villa ne semble pas lié aux effets de la crise du IIIe siècle, car il semble que celui-ci intervient avant ces troubles, mais plutôt à un phénomène de recentrage autour de structures de plus grande ampleur. La dernière phase romaine est de loin la moins bien représentée. Sans doute parce qu’il s’agit juste d’une réoccupation fugace qui ne semble pas correspondre à une installation durable, mais plus à un passage sur le site. Quarante-neuf structures ont été inventoriées pour l’Epoque Moderne, dont seize ont livré des éléments de datation supposant deux phases d’occupation : - IVa (in XVIe siècle - XVIIe siècle) a livré vingt foyers et une fosse. - IVb (in XVIIe siècle - XVIIIe siècle) a livré neuf foyers, quatre puits et un petit fossé. Les foyers de chaque phase semblent s’aligner suivant deux axes à l’orientation légèrement différente. À l’ouest, les foyers de la phase IVa et à l’est ceux de la phase IVb. Les vestiges découverts dans ces foyers semblent indiquer qu’il sont liés à des pratiques culinaires. Le rapport de diagnostic avait conclu aux vestiges d’un campement militaire. Nous n’avons découvert aucun élément permettant de conirmer cette proposition. Les prochaines tranches de fouille prévues sur l’emprise de la gravière permettront de préciser certains éléments, notamment en ce qui concerne l’extension de l’habitat Hallstatt C/D1 et celle des camps militaires modernes.
Une Alhambra florentine: la salle mauresque de la Villa Stibbert
The Period Rooms. Allestimenti storici tra arte, collezionismo e museologia
This paper presents the results of the ongoing investigation on Stibbert’s Moorish Room, considering it in relation to the museum’s Islamic collection and providing a view of the process by which it was created, as gathered from original archival material.
Pineuilh « La Mothe » (Gironde, France), la résidence d’un seigneur campagnard de l’an Mil
Une approche dendro-archéologique globale a été mise au point spécifiquement pour le site de Pineuilh, « La Mothe » (Gironde), occupée du X e au XII e siècle de notre ère, afin de rassembler le maximum d'informations relatives à l'approvisionnement en bois d'oeuvre et à la gestion forestière. D'après la position topographique du site sur un îlot artificiel au milieu du lit de la rivière, considérant l'abondance et la qualité des éléments militaires et équestres parfois décorés, les pièces de jeux (dont une pièce d'échec en ivoire), la vaisselle de bois peinte ou pyrogravée mais aussi la diversité des restes de faune sauvage consommée, Pineuilh affiche clairement un caractère symbolique, voire franchement ostentatoire, pour établir le siège d'une élite en mesure de se défendre, mais aussi pour employer les compétences des meilleurs charpentiers et artisans. Les dates dendrochronologiques mettent en lumière une occupation continue au moins depuis l'année 977 jusque dans la seconde moitié du xii e siècle. Grâce à de nombreux échantillons de chêne conservant leur dernier cerne, il a été possible de suivre avec une rare précision les phases d'abattage et le rythme de l'activité constructrice, depuis l'établissement du fossé d'enceinte autour d'un bâtiment central jusqu'à la création de la motte et d'un nouveau bâtiment.
Revue Archéologique de l'Est, 2018
Bien que très arasée, la villa de Conthil a révélé des vestiges archéologiques d’un très grand intérêt. Un pédiluve à la destination des animaux, mis au jour à proximité de la pars urbana, met en évidence un espace technique lié à l’entretien des animaux dans cette partie de la villa. De même, les infrastructures d’une fontaine, implantée dans le péristyle, montrent un système d’arrivée de l’eau et sa redistribution vers des bassins, soupçonnés par la fouille et mis en évidence par la prospection géomagnétique. Cette exploration complémentaire à la fouille a permis de compléter le plan de la pars urbana et surtout de localiser la pars rustica. Construite dans le courant de la deuxième moitié du ier siècle après J.-C. et habitée jusqu’au milieu du ive siècle, la villa est réoccupée à l’époque mérovingienne, le bâtiment thermal accueillant plusieurs inhumations.
Aux origines de l’Octave – une petite chapelle oubliée
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In April 2016, the remains of the very first “Glacis-chapel” have been discovered in the center of Luxembourg-city during extensive road works in preparation of the new tramway crossing the capital of Luxembourg. Although its approximate location was already known thanks to historical documents, the discovery came as a surprise as the remains were thought to be entirely demolished by road works in 1913. The excavations operated during the first half of 2016 aroused a wide interest on the part of the press, the Church and the population, not only because of the strong symbolism coming from the chapel’s history but also because of the link to the construction of the tramway which caused quite a few debates in the forefront of the project.
Castel Annik villa-modèle début de siècle à Hennebont
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La ville d’Hennebont est connue pour sa flamboyante basilique gothique et son enceinte urbaine ouverte par la porte Broerec’h 1 . A cette ambiance médiévale, s’ajoutent les traces architecturales de l’Ancien-Régime et les ensembles issus de la Reconstruction d’Après-guerre. Il existe cependant quelques édifices représentatifs de l’architecture début de siècle et de l’Entre-Deux-Guerres. L’un d’entre eux se situe rive droite. Située sur la rue Jean-Jaurès, une villa dissimulée derrière sa foisonnante haie laisse toutefois voir une curieuse tour sur un de ses angles. On devine également une façade travaillée sur laquelle jouent pierre taillée, blocs comme à peine dégrossis, briques et des jeux de toiture et de charpente.