From the House of Gods to the House of God: Reorganization and reinterpretation of religious spaces in colonial Peru. (original) (raw)
In: Topographien des Sakralen. Religion und Raumordnung in der Vormoderne, Susanne Rau, Gerd Schwerhoff (eds.), München, Hamburg: Dölling und Galitz Verlag 2008, pp.186-199.
Résumée: De la maison des dieux à la maison de Dieu: Réorganisation et réinterprétation des espaces religieux au Pérou coloniale À l’époque précolombienne, les Incas régnaient sur l’État le plus grand de l’Amérique, qui s’étendait du sud de la Colombie jusqu’au centre du Chili. Plusieurs principes de l’organisation spatiale s’y superposaient: Tout le territoire de l’Empire était divisé en quatre parties avec la capitale Cusco au cœur. Cela consistait des deux moitiés, le Haut et le Bas Cusco, avec une concentration des lieux sacrés dans la moitié basse. Ici se trouvait le temple du soleil, considéré comme le lieu le plus sacré des Andes. À la manière d’un Panthéon, il y avait des représentations des tous les dieux de l’Empire inca. L’arrivée des Espagnols au Pérou en 1532 mena graduellement à la réorganisation des espaces religieux andines. Plusieurs processus des modifications spatiales furent provoqués à conséquence de l’évangélisation forcée à laquelle la population indigène fut soumise par les Espagnols. D’abord les missionnaires détruisirent les sanctuaires des indigènes et enlevèrent les représentations des dieux pour dresser à leurs places des croix ou des églises. Les indigènes, de leurs côté s’efforçaient de protéger ses cultes, par exemple en cachant les images des dieux dans les églises locales. Même si les Espagnols découvrirent et détruisent l’image, l’anéantissement de sa représentation ne réussit pas en terminer la vénération de la divinité, menant même à la prolifération des lieux sacrés. Bien que de cette manière les religions autochtones persistaient, ils subissaient des modifications. Ces divers processus de transformation des espaces religieux au cours de temps produisirent des nouveaux croyances et rituels syncrétiques, comme il est évident dans les grandes festivités du Pérou coloniale, spécialement la Fête-Dieu au Cusco et le culte pour le «Seigneur des miracles» à Lima. Zusammenfassung: Vom Haus der Götter zum Haus Gottes: Reorganisation und Re-Interpretation religiöser Räume im kolonialen Peru In präkolumbischer Zeit regierten die Inka über den größten Staat Amerikas, der sich vom Süden Kolumbiens bis Zentralchile erstreckte. Mehrere Prinzipien überlagerten sich hier in der Organisation des Raums: Das gesamte Territorium des Imperiums gliederte sich in vier Teile mit der Hauptstadt Cusco im Zentrum. Diese bestand aus zwei Hälften, Ober- und Unter-Cusco, wobei heilige Stätten sich besonders in der unteren Hälfte konzentrierten. Hier befand sich der Sonnentempel, der als heiligster Ort der Anden angesehen wurde. In der Art eines Pantheons beherbergte er die Repräsentationen aller Götter des Inka-Imperiums. Die Ankunft der Spanier im Jahr 1532 führte allmählich zur Reorganisation der andinen religiösen Räume. Mehrere Wandlungsprozesse wurden in der räumlichen Organisation als Folge der gewaltsamen Christianisierung der indigenen Bevölkerung durch die Spanier ausgelöst. Zunächst zerstörten die Missionare die einheimischen Kultstätten und entfernten die Repräsentationen der autochthonen Gottheiten, um Kreuze oder Kirchen an ihrer Stelle zu errichten. Die indigene Bevölkerung versuchte ihrerseits, die Götterbilder zu retten, indem sie sie an schwer zugängliche Orte transferierten oder in der örtlichen Kirche versteckten. Selbst, wenn die Spanier solch eine Repräsentation entdeckten und zerstörten, beendete dies noch nicht die Verehrung der Gottheit, sondern führte manchmal sogar zur Vermehrung der heiligen Orte. Wenngleich die autochthonen Religionen auf diese Weise fortbestanden, waren sie doch Veränderungen unterworfen. Diese diversen Transformationsprozesse, denen die religiösen Räume unterworfen waren, brachten im Lauf der Zeit neue synkretistische Glaubensvorstellungen und Rituale hervor, wie sich in den großen Festivitäten des kolonialen Peru zeigt, vor allem am Fronleichnamsfest in Cusco und dem Kult für den „Herrn der Wunder“ (“Señor de los milagros”) in Lima.