FR FR COMMISSION EUROPÉENNE LA HAUTE REPRÉSENTANTE DE L'UNION POUR LES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET LA POLITIQUE DE SÉCURITÉ (original) (raw)
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LES ALLIÉS DU FRONT NATIONAL AU SEIN DE L'UNION EUROPÉENNE
Pour des questions liées à son développement, le Front national a travaillé à la définition de son espace européen, mais aussi sélectionné des partenaires conformes à sa stratégie et à sa représentation du monde au sein du Parlement européen. Analyse avec l'historien Nicolas Lebourg, dans une note en partenariat avec la délégation socialiste française au Parlement européen. Avec Marine Le Pen, le Front national (FN) a intensifié la dimension souverainiste de son positionnement idéologique. D'ailleurs, le parti ne dispose plus à son bureau exécutif d'un vice-président en charge des affaires internationales. Mais, comme tout parti, le FN n'en demeure pas moins intégré à un écosystème international. Pour des questions liées à son développement (évolution lexico-idéologique et nécessité des financements permis par le fait de disposer d'un groupe parlementaire européen), il a travaillé à la définition de son espace européen, mais aussi sélectionné des partenaires conformes à sa stratégie et à sa représentation du monde au sein du Parlement européen.
L'UNION EUROPEENNE VUE DU DROIT INTERNATIONAL PAR
C'est placer l'« internationaliste » dans la situation périlleuse du conteur de légendes attiré dans un guet-apens que de lui confier le soin de livrer aux lecteurs de l'Annuaire du droit de l'Union européenne son point de vue sur la nature juridique de la créature qui est l'objet de leur bienveillante attention. D'éminents membres de la doctrine internationaliste ont en effet déjà présenté, avec un brio qui n'exclut pas l'« humeur 1 », leurs vues détaillées sur la question 2. Or, en dépit de l'adoption du traité de Lisbonne depuis lors, les termes du débat n'ont guère changé. Autant dire qu'arrivant bien après la bataille, l'auteur de ces lignes risque de se cantonner à narrer à un public au mieux sceptique les faits d'armes épiques de ses aînés. Au mieux sceptique car la manière dont l'honnête internationaliste persiste à présenter l'Union européenne-i.e. comme une organisation internationale-ne manque généralement pas de susciter des réactions hostiles de la part des non moins honnêtes spécialistes du droit l'UE, dont on imagine qu'ils sont tous des lecteurs assidus du présent Annuaire. Pour la majorité de ceux-là, à l'instar de la Cour de justice 3 , l'Union est une entité autonome sui generis : bien plus qu'une vulgaire organisation internationale, mais un peu moins qu'un État, en tout cas pour l'heure, en dépit d'un processus fédéral avancé 4 .
2014
Résumé En s’appropriant les principes de responsabilité de protéger et de maintien de la paix, l’Union africaine confirme la dynamique nouvelle du régionalisme africain résolument orienté vers les préoccupations du continent. De ces préoccupations le Conseil de paix et de sécurité qu’elle institue trouve tout son fondement et sa pertinence. Cette étude s’intéresse au rôle de cet organe dans la prévention, la gestion et le règlement des conflits en Afrique. Cette étude s’articule autour de trois points. D’accord, il est question d’étudier l’originalité institutionnelle du CPS par rapport à ses devanciers dont la sclérose était devenue un secret de polichinelle. De ce fait, nous avons établi la généalogie de l’institutionnalisation de cet outil précieux dans la pacification des relations internationales africaines et les principales dynamiques de partenariat à l’œuvre dans le cadre du CPS. Ensuite, nous verrons les réactions du CPS à l’épreuve des faits conflictuels d’un continent soumis aux nerveuses tribulations et en proie aux cycles infernaux de violences. Quelle est la réponse des mécanismes prévus dans la prévention, la gestion, et le post-conflit pour enrailler l’engrenage de la violence ? Telle est la question centrale à laquelle nous répondons dans cette partie de notre étude. Notre réponse à cette problématique, sur la base d’une étude scientifique et d’une démonstration empirique, est sans appel : le CPS, en dépit des espoirs aussi nombreux que justifiés et légitimes qui planent sur lui, demeure encore insuffisamment doté financièrement et logistiquement pour prétendre jouer le rôle qui lui est assigné aux termes du Protocole de Durban et de l’Acte constitutif de l’UA. Nous avons orienté notre recherche in fine vers la proposition concrète de solutions pour sortir de l’impasse et de l’immobilisme consécutif à une trésorerie impécunieuse et la définition de cadres stratégiques de prévention et de gestion des conflits plus efficients. Mots clés : Union africaine - Maintien de la paix - Sécurité collective en Afrique - Conseil de paix et de sécurité – Architecture africaine de paix et de sécurité (APSA).
L'UNION EUROPEENNE CONTRE LE BIEN COMMUN
Le « déficit démocratique » de la construction européenne est aujourd'hui chose admise par les européistes les plus ardents, qui se proposent d'y remédier. La thèse défendue ici est que ce déficit est consubstantiel au dispositif de l'Union européenne, et que faire « plus de la même chose » en intensifiant la marche vers le fédéralisme ne peut qu'accroître son caractère non démocratique. Pour l'évaluer, on recourra à la notion de bien commun, qui, au coeur de notre conception républicaine, est la plus ancienne de la philosophie politique, et bénéficie de l'apport des sciences de la complexité.