Sur les pas des nobles hainuyers. Archéologie du bâti et valorisations des trésors d'architecture (original) (raw)

Laporte L., Parron I., Cousseau F. : Nouvelle approche du mégalithisme à l’épreuve de l’archéologie du bâti

Méthodologie des recherches de terrain sur la Préhistoire récente en France, Nouveaux acquis, nouveaux outils, 1987-2012, Actes des premières Rencontres Nord/Sud de Préhistoire récente, Marseille 23-25 mai 2012, 2014

L’application aux monuments mégalithiques de certaines des méthodes de l’archéologie du bâti, plutôt utilisées pour les périodes historiques, permet de préciser le vocabulaire concernant les techniques employées dans la construction, d’une part, d’approcher la nature des projets architecturaux conçus par les bâtisseurs, d’autre part. C’est tout le chantier de construction qui se déroule alors sous nos yeux. L’étude en cours de l’extrémité orientale du tumulus C de Péré à Prissé-la-Charrière, dans les Deux-Sèvres, révèle ainsi la mise en oeuvre de savoir-faire et de prouesses techniques insoupçonnées pour des périodes aussi anciennes. L’usage de quelques très grosses pierres dans la construction, qui toutes gardent au moins un peu de leur aspect naturel, ont trop longtemps donné l’illusion d’architectures “primitives”, matérialisées de façon rudimentaire, pour ces tout premiers monuments funéraires en pierre d’Europe occidentale.

Nouvelle approche du mégalithisme à l’épreuve de l’archéologie du bâti

L’application aux monuments mégalithiques de certaines des méthodes de l’archéologie du bâti, plutôt utilisées pour les périodes historiques, permet de préciser le vocabulaire concernant les techniques employées dans la construction, d’une part, d’approcher la nature des projets architecturaux conçus par les bâtisseurs, d’autre part. C’est tout le chantier de construction qui se déroule alors sous nos yeux. L’étude en cours de l’extrémité orientale du tumulus C de Péré à Prissé-la-Charrière, dans les Deux-Sèvres, révèle ainsi la mise en oeuvre de savoir-faire et de prouesses techniques insoupçonnées pour des périodes aussi anciennes. L’usage de quelques très grosses pierres dans la construction, qui toutes gardent au moins un peu de leur aspect naturel, ont trop longtemps donné l’illusion d’architectures “primitives”, matérialisées de façon rudimentaire, pour ces tout premiers monuments funéraires en pierre d’Europe occidentale.

Archéologie du bâti et dendrochronologie

2014

La thematique du present colloque serait incomplete sans un regard sur le vaste sujet de la relation interdisciplinaire entre dendrochronologie et etude archeologique de la construction. Toutefois, notre breve contribution ne saurait qu’esquisser un rappel succinct de l’apport de la dendrochronologie a l’archeologie du bâti, a partir d’un choix d’exemples qui ont jalonne la recherche archeologique, et accompagne son developpement. Notre resume retrace dans ses grandes lignes les points abordes, sans prendre la forme d’un article a part entiere, qui ne viendrait que s’ajouter aux syntheses deja accessibles, bien que la place marginale voire l’absence de l’archeologie du bâti dans les manuels invite a militer pour une plus grande visibilite de ses methodes, interdisciplinarites et perspectives.