2010 - Audet-Walsh, Auclair-Vincent et Anderson, 2010 - EODMD.pdf (original) (raw)

2010, odyssée des modèles de classification diagnostique (MCD)

Mesure et évaluation en éducation, 2010

Cet article vise à définir les modèles de classification diagnostique (MCD) et à déterminer leur place relativement à d’autres modélisations existantes comme la TRI. Les modèles RSM, DINA et NC-RUM sont exposés plus en détail. Pour terminer, une analyse critique débouche sur des pistes de recherches théoriques et empiriques.

Empédocle fr. 115. 3 - J.-C. Picot - 2007 - Festschrift D. O'Brien - Français

Empédocle, fr. 115.3 : un Bienheureux peut-il souiller ses membres de sang ? * Selon Empédocle, un Bienheureux est contraint dans certaines circonstances d'abandonner son séjour céleste et de vivre son existence sous la forme de daimones en exil. Ces daimones, à travers de douloureuses incarnations, parcourent le cycle des existences éphémères 1 . L'exil vient en expiation d'une faute. Quelle est cette faute ? À la suite de H. Stein (1852), H. Diels (1901) a présenté sous la forme d'un fragment appartenant aux Catharmes (fr. 115) des vers épars d'Empédocle, provenant pour l'essentiel de Plutarque et d'Hippolyte, où pourrait se préciser la nature de la faute 2 . Plutarque parlerait d'un acte sanglant (fr. 115.3), si l'on veut bien retenir φ ν comme la correction de la leçon des manuscrits (φ β ) que l'on ne comprend guère. Quant à Hippolyte, il parle d'un parjure ( π ορκο̋) sans parler de sang versé (fr. 115.4). Ainsi, l'acte sanglant ou le parjure sont les fautes qui pourraient expliquer l'exil. Certains interprètes nient que le parjure soit une réponse authentiquement empédocléenne. Seul l'acte sanglant compterait. D'autres défendent l'acte sanglant et le parjure. Mais les Bienheureux sont-ils capables de verser le sang ? Je voudrais tenter ici de poser quelques points de repères. La tâche majeure sera de comprendre le témoignage de Plutarque (fr. 115.3). * Je remercie notamment Pénélope Skarsouli, Marwan Rashed et Tomáš Vítek de m'avoir apporté leurs conseils.

J. GUILAINE et D. VIALLIER (ed.).,2023.- Glozel. Résultat des recherches effectuéesentre 1983 et 1990.

Depuis sa découverte en 1924 et les recherches qui s’y sont succédé les années suivantes, le site de Glozel (Allier) a donné lieu à de nombreuses controverses sur son authenticité. Sa forte médiatisation a, parallèlement, suscité l’éclosion d’idéologies identitaires ou ésotériques sans fondements archéologiques sérieux. Si les documents qui en proviennent sont aujourd’hui considérés comme non authentiques, l’intérêt du site s’est peu à peu déplacé pour prendre une tournure historiographique. Révélé dans une « phase de croissance » de la discipline préhistorique, en un temps où n’existait nulle législation, les débats qui en ont résulté ont contribué à prendre conscience des nécessaires contraintes des opérations de terrain (méthodes de fouilles, observations stratigraphiques) et participé par la suite à l’affinement des méthodes de datation (thermoluminescence) appliquées à des vestiges archéologiques. Le présent ouvrage, écrit collectivement par de nombreux spécialistes, constitue la publication des recherches conduites en 1983 à Glozel, au lieu-dit « le Champ des Morts », à la demande du ministère de la Culture, ainsi que sur certains sites périphériques. Il rend compte aussi de diverses analyses (géologie, palynologie, datations physico-chimiques) consécutives à ces travaux. Trop longtemps demeurés inédits, ces résultats sont désormais mis à la disposition de la communauté scientifique. Jean Guilaine, membre de l’Institut, a été directeur de recherches au CNRS, directeur d’études à l’EHESS, puis professeur au Collège de France (chaire des Civilisations de l’Europe au Néolithique età l’Âge du - bronze). Spécialiste du Néolithique et de l’Âge du bronze, il a dirigé de nombreux chantiers de fouilles en domaine méditerranéen. Didier Miallier est actuellement professeur émérite à l’Université Clermont Auvergne (UCA) où il a effectué l’essentiel de sa carrière, en qualité d’enseignant à l’Institut Universitaire de Technologie (IUT) et de chercheur au Laboratoire de Physique de Clermont (LPC). Ses travaux de recherche ont beaucoup porté sur la mesure de la radioactivité naturelle et ses applications, notamment la datation par thermoluminescence.