Le paradigme de la forme (original) (raw)

La forme, une cause oubliée

What is left now of the philosophy of nature? Almost nothing since most scientists and philosophers seem to be satisfied with a non explicative, positivistic, pragmatic, opportunist, and interventionist science which crumbles up reality, as if the world were devoid of reason and order. That is why this essay takes up again some old, forgotten ideas, such as the notions of realist metaphysics, causality, form and formal cause, natural intelligibility, and the value of symbols and images of natural language, silenced by the predictive efficacy of mathematics. The main thesis states that the formal cause is the first principle of natural intelligibility. From a point a view even more naturalist than that adopted by Aristotle, an effort is made in order to elucidate what the form and the formal cause are, how form and matter make up just one entity, and how the sense of hylomorphism can be reinterpreted.

Le don des formes

Versants, 2017

Revue publiée sous les auspices du Collegium Romanicum (Association des romanistes suisses) avec le concours de l'Académie suisse des sciences humaines et sociales NUMÉRO 63:1 (FASCICULE FRANÇAIS) 2016

Monologues de la forme

Po&sie, 2016

Distribution électronique Cairn.info pour Belin. © Belin. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.

La formation des formes

2008

Je tiens à remercier Jean-Luc Nancy de son aide dans la composition de ce livre, qu'il a relu et discuté à des étapes différentes de sa rédaction. To u t ce que j'essaie de proposer sur la sensibilité kantienne n'est qu'une tentative de prolonger quelques voies rendues possibles par son travail philosophique. 1. Emmanuel Kant, Critique de la raison pure (désormais abrégée cRP), tr. fr.

La loi des formes

Liberte, 1989

Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne.

Brève histoire de la forme en littérature

2013

Généalogie de l'idée de forme dans la critique littéraire au XIXe et au XXe siècle. Extrait: « On ne peut parler de la forme de façon persuasive qu’à travers d’autres formes. Il n’existe aucun autre langage dont l’ordre soit supérieur aux formes, qui puisse les expliquer, les rendre fonctionnelles avec autre chose. » S’il en est ainsi – et pourquoi non ? Roberto Calasso met le doigt là où ça fait mal, on ressent soi-même cette infirmité du langage –, il ne reste plus qu’à se taire – ou bien à parler à côté. N’essayons donc pas de penser la forme en littérature. On se contentera de la raconter, autrement dit, d’en retracer l’histoire compliquée, voire contradictoire, à travers les différents discours critiques qui se sont emparés de ce… De ce quoi, justement ? "Concept" serait trop dire. "Étiquette" suffira pour l’instant, car il ne s’agit souvent que de cela : une étiquette commode commodément placée sur un impensable ou un indicible.

La leçon du paradigme

L'Évolution Psychiatrique, 2009

L'auteur rassemble d'abord certaines discussions soulevées par la notion de « paradigme », proposée par Georges Lantéri-Laura pour l'historiographie de la psychiatrie, et formule ce qui pourrait être son présupposé : qu'il y ait, sous les dehors d'une pluralité affichée, une unité du discours psychiatrique. Une lecture articulée de ces critiques peut éclairer la difficulté pour le champ de la psychanalyse à admettre l'usage de la clef paradigmatique. Si Canguilhem mettait en garde l'historien de ne jamais confondre l'objet de l'histoire des sciences avec l'objet d'une science, l'unité d'un discours avec l'unicité de son objet, la construction du « paradigme » semble apporter une solution élégante au respect de leur intervalle. Mais cette construction a un prix : la circularité de la démarche phénoménologique qu'elle mobilise chez son auteur semble revenir, à un niveau plus élevé, à éluder la division du discours historique, et cet intervalle même que faisait valoir le philosophe des sciences. La leçon du paradigme appliqué à l'histoire de la psychiatrie ne montre qu'une seule chose : que sa propre logique n'est pas sans un effet de perte et que son reste, sous la guise d'une autre idée du signe, est « ce que » relève la psychanalyse comme index de l'histoire de la psychiatrie.

Le format, principe d’une esthétique contemporaine

Interfaces, 2021

« Je m'intéresse à cette notion de format sans savoir véritablement pourquoi. Une des raisons réside peut-être dans le fait que penser en terme de format, c'est penser en terme d'hétérogénéité. Le format permet de produire des allers-retours, des va-et-vient entre différents formats (et je ne parle pas d'introduire ce qu'on appelle de la sousculture) qui ont chacun leurs codes précis. » Boris Achour (Achour, Francblin et Piron, n.p.) Hétérogénéité, transitivité, normativité Le format, principe d'une esthétique contemporaine Interfaces, 45 | 2021