Le comparatisme dans les facultés de droit italiennes à la veille de la Grande Guerre (original) (raw)
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Les historiens du droit en Italie et le fascisme
Clio@Themis, 2021
Au moment de l’arrivée au pouvoir de Mussolini, les historiens du droit italien formaient, aux cotés des spécialistes de droit romain, un petit groupe d’une vingtaine de professeurs. Deux d’entre eux ont refusé de prêter serment à Mussolini en 1931 sur un total de seulement seize universitaires réfractaires au régime. D’autres se sont ralliés manifestement au fascisme. La majorité est restée attentiste. L’étude des manuels et travaux publiés par les historiens du droit de 1922 à 1943 ne traduit pas une influence déterminante de l’idéologie fasciste, ce qui rend difficile l’interprétation de la publication, dans des éditions patronnées par le pouvoir fasciste, de textes qui ne semblent pas eux-mêmes fascistes.
La justice militaire en Italie pendant la Première Guerre mondiale
2017
En Italie, durant la Première Guerre mondiale, le contrôle social à l’intérieur du pays s’exerça surtout par l’intensification de l’endiguement et de la répression du désaccord par rapport à la guerre – grâce aux pouvoirs que le Code pénal militaire attribuait en cas de guerre à l’autorité militaire au front de l’intérieur – et par l’émission de lois exceptionnelles. Cette poussée autoritaire rappelait les tentatives réactionnaires qui avaient touché le pays à la fin du XIXe siècle. Ainsi, un..
Droit médiéval. Un débat historiographique italien
Annales Histoire Sciences Sociales, 2002
Italian legal historians have published a number of important books since 1995, offering reconsiderations of the general significance of the history of medieval law. These recent works have considerably altered the traditional interpretation centred on the importance of the renaissance of the 12th century and the birth of legal science at Bologna. The very concept of a ius commune, which Francesco Calasso treated as the invention of post-eleventh-century legal science, must now be regarded as deeply rooted in a much longer western tradition of the centuries after the fall of the Roman Empire. One leading effort to raise doubts about the importance of legal science for the creation of the medieval legal system is the work of Paolo Grossi, who puts considerable emphasis on the first centuries of the Middle Ages. As Grossi sees it, the peculiarities of medieval law developed in this early period, which established the critical features that distinguished the entire Middle Ages from both the Roman and Modern eras. In particular, the legal science that arose in the 12th century did nothing more than give scientific form to law whose substance was already to be found in early medieval custom. This article is an attempt to show that this vision of Grossi represents a revival of the Germanist program of the 19th century, which opposed individualistic Roman law to the communitarianism of medieval German law. The Germanist image of the Middle Ages was anachronistic when it was first presented in the 19th century, and the same is true of Grossi's revived version of it. This is an interpretation that fails to grapple with the real tensions of the past and that misses the diversity and flexibility of the solutions given by law to changing realities.
L'université italienne, le fascisme et l'après guerre
Transcription revue et annotée de la communication à la Conférence internationale à l'occasion du 40e anniversaire de l'Université François-Rabelais de Tours, 6-7 octobre 2010; j'ai gardé le style problématique et direct de l'exposition séminairiale] 1. Je me sens un peu dépassé par le sujet qui m'a été confié: que peut-on dire de raisonnable, voire "d'historique" sur l'évolution d'un système actuellement composé par 56 universités d'Etat ou publiques, 13 universités privées, 3 polytechniques, 3 Ecoles supérieures, 2 universités pour étrangers − un système d'institutions qui regroupent presque 2 milions d'étudiants et presque 60.000 professeurs et chercheurs, qui travaillent dans toutes les disciplines du savoir?
La visite au << grand Juriste » Pasquale S. Mancini: source d'inspiration du droit international en voie d'institutionnalisa tion (1866-1869) 1 V inct•1H (;11 .N1N ll nc i•t lh.k pnrt .\l\l sur k s so urces d ' inAuc nces de q uelque t\\ ('IU\ 't' tnt' tH d t.' pt' nstt: que Cl' soit prêrc i m m a nqu ablcmc nr le fl a nc à la 1. iis1. :ussio n. C o mmen t évn lu cr le degré d e causa lité de ladi te influence C: 'n c-.1 m qut: " fa c tt'u r >) sur un ph éno mène préa lablement défini ? Q uels fooe nt ks m oteu rs dL' cc t re impulsio n initia le ; fut-elle intentio nnelle ; fut-elle .Kceprée d e bon g ré o u , au contraire, l'objet de certaines ~sis~n ces ~ con1 n-1en t définir les ca naux et les supports de cette source d'i nspiratio n ? Voil~ une catégorie d e questions à laquelle l' historien est souvent co n fro nté et à laquelle, d a ns le cas d' étude qui nous est ici soum is, no u s rentero n s d e répo ndre. C ette co ntributio n pa rticipe à la foi s à l'histoire intellectuelle, à celle des relations inte rnationales et du droit international, mais aussi, de m anière sous-jacente, à l'histoire de la diffusion de l'information au milieu du X IX" siècle. Nou s nous situons à une époque (1 855-1865) d '" uni fica tio n du monde», pour reprendre l'expression de Blaise Wil ferc-Porta l. Les moyens d e communications s'accélèrent et se multipl ient , les ouve rtures interculturelles se développent ta ndis que les exposit ions u ni verselles prennen t leur envol et don~ent à voir l'état actuel de la technologie et de l' innovation mondi ale ... Au-delà, comme le rappelle l • !>1g ni fi c atio n dt'!> abrév i:i ri o n !> urili sées figure <l a n s la ta bl e d t cclk-ci fi g u ra nc e n réte d e volu m e , Wil l~n-Po rrn. 1 B.,,, Unt: n o uvellel!,én p n litiq u t' i n1 d lt:c lu cl le. F m rc n a l iU1'-.d i,1fü: t' C cosm upoli ti sm c:. ' ... in (:h:1 , k <:., le anple n c l ., (d ii.) , Li/. i 1 /e i n ft'Lic'1to eLlc' en f ran ce' , vo\. l : Dn lendnnaim dt' /11 /U 1 1ulutlo11 ,i IY /4 , l'.u 1-., ~t: u il. 20\ (i , P• 5ô-l. ' • \ fa d 1 1 1-ge de" impri més Par ailleu rs, et a la veur e ce u1nt '(" et q,, ,a r p u, a1 •. . propkc ~ la ,timu latio n des voies de c? mrnu~tcat_ 10n , une SUL~e,,lnn ct • 1..onHit~ ma jeurs en Europe contri bue a consoenuser certa in<; 1umte" Je lJ nc~es~ité de lim iter le recours aux ar mes et de lui substituer \'.nb1t nge ('est da m ce contexte que s'inscri t \'objet de notre étude.