GENRE ET INTÉGRATION DES ÉLÈVES MIGRANTS EN CATALOGNE (original) (raw)

ENJEUX ET PERSPECTIVES DE LA GOUVERNANCE LOCALE DE L’INTÉGRATION DES MIGRANTS ET DES RÉFUGIÉS.

Le Trait d'union Bruxelles, 2021

Dans toute l’Europe, les questions de migration ont dominé les débats au niveau national et européen ces dernières années. Plusieurs événements ont façonné les migrations dans la région euro-méditerranéenne: la crise de la dette européenne, les tensions sociales en Afrique du Nord et au Moyen- Orient, les conflits armés violents, la pauvreté et les déplacements induits par le changement climatique, entre autres facteurs, et cette année, la pandémie mondiale liée au coronavirus a ajouté de nouvelles préoccupations sanitaires à la gestion des migrations. Souvent, les localités ont été confrontées à des défis d’accueil dans un contexte de budgets serrés, de pressions sur les marchés du logement et du travail, ainsi qu’à l’intensification de la polarisation politique autour des politiques de migration et d’intégration. Ainsi, la mobilité humaine a de plus en plus pour effet d’inscrire l’immigration au coeur de l’agenda politique local, ce qui a pu conduire à l’élaboration de politiques précisément locales et à la défense des préoccupations locales en ce qui concerne les défis posés par l’accueil et l’intégration des immigrants. Cet enjeu complexe qu’est la gouvernance des migrations et plus particulièrement de l’intégration des primo-arrivants sera abordé dans cet article.

L’intégration des familles d’origine immigrante

2014

Mise en pages : Folio infographie Les Presses de l'Université de Montréal reconnaissent l'aide inancière du gouvernement du Canada par l'entremise du Fonds du livre du Canada pour leurs activités d'édition. Les Presses de l'Université de Montréal remercient de leur soutien inancier le Conseil des arts du Canada et la Société de développement des entreprises culturelles du Québec (SODEC).

Ségrégation et incorporation des immigrés en France

Revue française de sociologie, 2014

JEAN-LOUIS PAN KE SHON GREGORY VERDUGO Résumé. En multipliant les approches méthodologiques, cet article brosse le paysage ségrégatif des immigrés en France de 1968 à 2007, grâce à l'utilisation inédite des données de six recensements. De 1968 à 2007, l'intensité de la ségrégation française a baissé au niveau de chaque origine nationale de migrants, mais a progressé pour les immigrés pris ensemble. La baisse par origine nationale vient des effets conjoints de la rétractation des quartiers très ségrégués comme des quartiers d'entre-soi de natifs. Quant à la hausse de la ségrégation des immigrés pris ensemble, elle trouve sa source dans la recomposition de l'immigration-d'européenne à non européenne-au cours de ces quarante ans. L'étude montre l'absence de quartiers peuplés d'une unique origine nationale. Enfin, la focalisation sur les « quartiers dont on parle » masque l'incorporation résidentielle de la très grande majorité des migrants, même non européens, contrariant ainsi les fréquentes représentations d'une immigration ghettoïsée. * Nous tenons à remercier les relecteurs de la Revue française de sociologie et Olivier Godechot pour leurs remarques pertinentes et leurs demandes de précisions, qui ont contribué à clarifier nos constats. Nous remercions également le Comité du secret statistique et particulièrement Laurent Toulemon pour leur autorisation et leur confiance en ce projet. Enfin, Jean-Louis Pan Ké Shon remercie tout spécialement Loïc Wacquant pour les apports essentiels issus de leurs discussions et employés ici. Pour autant, les analyses développées ici n'engagent que les auteurs. Ce travail a bénéficié d'une aide de l'Etat gérée par l'Agence Nationale de la Recherche au titre du programme Investissements d'avenir portant la référence ANR-10-EQPX-17 (Centre d'accès sécurisé aux données-CASD).

La Langue Indice d’Intégration des Immigrés de 2e et 3e génération en Suisse

L'Harmattan, 2019

La catégorisation ou la mise en groupe des entités étant une activité cognitive de représentation, elle peut avoir des conséquences au niveau de l'emploi, de l'intégration et du vivre ensemble. Les enjeux de la catégorisation sont énormes pour la cohésion sociale en Suisse. En effet, dans une société où il y a des différences entre les individus par la catégorisation de la population tant au niveau sociétal qu'au niveau de l'emploi (avoir un permis de travail valable, parler au moins deux langues officielles, etc.), les risques de dérapage sont réels avec d'énormes défis à relever. Pourquoi cette catégorisation : Suisses d'origine, immigrés de 2e, 3e génération ? La maîtrise d'au moins deux langues officielles est-elle un élément clé pour l'intégration en Suisse ? Afin de trouver des réponses à nos préoccupations, nous avons effectué une documentation grâce aux bases de données de l'Office Fédéral de la Statistique (OFS), journaux, sites internet de l'Administration suisse et articles disponibles sur les sites internet des revues scientifiques ou des archives ouvertes. Toutes les informations que nous avons collectées et analysées, nous ont permis de dégager les raisons de cette catégorisation avec un accent particulier sur l'importance et le rôle de la langue pour l'identité culturelle de la population suisse. En effet, les informations recueillies révèlent qu'en Suisse l'émergence de la catégorisation des individus a été favorisée par la vague migratoire des années 60. Les personnes concernées sont des Italiens, des Turcs, des Espagnols, des Portugais et des Allemands. Par la suite, dans les années 90, arrivent également les Kosovars, les Macédoniens et les Serbes. Les ressortissants de ces pays, successeurs de la Yougoslavie, entrent alors dans la conscience de la population suisse. En plus de la catégorisation au niveau social, il y a aussi une catégorisation au niveau de l'emploi. En effet, dans un contexte de mondialisation, de guerres et conflits armés, nombreux sont ceux qui cherchent à fuir la misère ; d'où l'apparition de nouvelles catégories d'individus entre autres les « immigrés économiques » dont les Français en Suisse romande et les Allemands en Suisse alémanique, les « immigrés politiques » parmi eux des journalistes, des activistes fuyant leur pays pour des raisons de persécution ou de menace de mort, des migrants venus d'Afrique, d'Asie, etc. La cohésion sociale de ces catégories d'individus est un défi pour la Confédération Helvétique tant au niveau sociétal qu'au niveau économique ; car pour vivre et s'intégrer en Suisse, il faut avoir un emploi. Mais les offres d'emploi sont très sélectives quant aux conditions à remplir, entre autres : être de nationalité suisse ou avoir un permis de travail valable, parler au moins 2 langues officielles. Mots-clés Catégorisation, intégration, immigration, immigrés, immigrés de 2e et 3e génération Categorization or putting entities in groups being a cognitive activity of representation, it can have consequences at the level of employment, integration and living together. The issues of categorization are the main reasons for social cohesion in Switzerland. Indeed, in a society where there are differences between the population by the categorization of the people as well as at the societal level than at the economic, employment level (having a valid work permit, speaking at least two official languages, etc.), the risks of wrong did are real with enormous challenges to be met. Why this categorization: Swiss, immigrants, immigrants of 2nd, 3rd generation, Migrants from Africa, Asia, etc.? Is fluency in at least two official languages a key element for integration in Switzerland? In order to find answers to our concerns, we have carried out a documentation thanks to the databases of the Federal Statistical Office (OFS), newspapers, websites of the Swiss Administration and articles available on the websites of the scientific journals or open archives. All the information we have collected and analysed has allowed us to identify the reasons for this categorization, with a particular emphasis on the importance as well as the role of language for the cultural identity of the Swiss population. In fact, the information gathered reveals that in Switzerland the emergence of the categorization of individuals was favoured by the migratory wave of the 1960s. The people concerned are Italians, Turks, Spaniards, Portuguese and Germans. Subsequently, in the 1990s, Kosovars, Macedonians and Serbs also arrived. The nationals of these countries, successors of Yugoslavia, enter then in the consciousness of the Swiss population. In addition to categorization at the social level, there is also a categorization at the employment level.

MIGRATIONS ET PETIT ETAT ANGLOPHONE DE LA CARAIBE: QUELLES STRATÉGIES GOUVERNEMENTALES D’INTÉGRATION SOCIALE DE LA DIASPORA DOMINIQUAISE?

Du point de vue des historiens, les mouvements migratoires sont toujours influencés par de grandes mutations socio-économiques et géopolitiques comme la décolonisation ou encore la mondialisation de l’économie. Confrontée à ces évolutions, la Caraïbe post-coloniale cherche des stratégies qui apportent des réponses à la question du lien entre migration, identitaire et développement. Cette problématique se retrouve aujourd’hui au cœur du projet de société du petit Etat de la Caraïbe anglophone, la Dominique ; mais aussi au niveau international comme en témoignent les différents travaux de l’ONU sur cette thématique via son Forum Mondial sur les migrations et le développement. Le Commonwealth of Dominica connaît, depuis son accession à la souveraineté en 1978, un développement social et économique continu mais très souvent interrompu par des catastrophes naturelles. Si l’apport de grandes puissances internationales, telles que Taiwan, la Chine ou encore le Venezuela, continue de contribuer au développement structurel de l’île, depuis cette dernière décennie les dirigeants fondent aussi leurs attentes et besoins sur le potentiel diasporique. Nous assistons à une mutation des relations entre le pays d’origine et sa diaspora dans un contexte de prise de conscience du rôle clé que peut avoir cette dernière pour un développement humain, économique et social durable. Quelles sont donc les stratégies d’intégration sociale du petit Etat de la Dominique en faveur de sa diaspora, depuis son entrée dans le troisième millénaire (2000-20014)? En quoi les récentes stratégies gouvernementales sont significatives de l’évolution de la représentation culturelle de la diaspora dominiquaise?

Immigration et contacts de langues en Corse

Langage et société, 2005

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