On écrit sur les murs (original) (raw)
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Kairos, 2020
La confrontation à la mort nous met au pied du mur. Elle nous renvoie à une limite, à une frontière. C'est la fin d'une existence quel que soit le sens qui est donné à l'après. De la même manière que l'on peut-ou pas-donner un sens à l'après, on peut-ou pas-s'approprier cette limite… Ce mur peut être abimé, abandonné, vide de sens et de vie. Il y a des murs d'enceinte qui emprisonnent, au sein desquels on enferme et on isole. Il en est d'autres, au contraire, qui ont été travaillés pour être beaux, qui sont enjolivés par la nature ou par la main d'un artiste. Il y a des murs qui protègent, qui sont porteurs d'un message, d'un espoir et peut-être d'un sens partagé. Ils ouvrent à un autre espace, à un autre monde… En général, la vie ne nous permet pas de choisir ses limites, mais elle nous laisse la liberté de choisir notre manière de les envisager...
Hilda Doolittle : écriture sur le mur
Psychanalyse, 2013
Distribution électronique Cairn.info pour Érès. Distribution électronique Cairn.info pour Érès. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-psychanalyse-2013-2-page-23.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info. Hilda Doolittle : écriture sur le mur Du symptôme hallucinatoire au sinthome artistique M Mi ic ch ha ae el l M ME EY YE ER R Z ZU UM M W WI IS SC CH HE EN N Le 1 er mars 1933, la poétesse et traductrice américaine Hilda Doolittle commence son analyse chez Sigmund Freud à Vienne, après avoir déjà fait deux tranches plutôt courtes avec Mary Chadwick à Londres et Hans Sachs à Berlin, lequel la recommanda à Freud. Elle n'est alors plus tout à fait une inconnue. Elle est une cofondatrice de l'imagisme, ayant reçu son nom d'artiste H. D. par Ezra Pound. En plus de par celle d'Ezra Pound son oeuvre est influencée par T. S. Eliot, William Carlos Williams, Virginia Woolf et James Joyce 1. Depuis 1911, elle a entrepris l'étude intensive des écrits de Freud, au début même en allemand 2. Doolittle est née en 1886 à Bethlehem, Pennsylvanie. Son père était un astrophysicien important et sa mère une femme aux talents artistiques et à l'exaltation religieuse participant du mouvement fraternel morave. L'origine morave de Freud aura été un élément de transfert important pour Hilda Doolittle, de même que le voyage de noces de ses parents à Vienne 3. Dès 1901 elle entre en contact avec Ezra Pound, qui devint son maître à partir de 1906, après qu'elle eut dû quitter le Bryn Mawr College à la suite d'un effondrement psychique. En 1911, elle entreprend un voyage en Europe avec son amante Francis Gregg, ce qui l'amène à s'établir à Londres, où elle rejoint le cercle des imagistes et est baptisée « H. D., imagiste » par Ezra Pound en 1912. Ainsi que le souligne Harold Bloom, H. D. avait un style propre à elle, dans lequel, au-delà du dessin, la voix de son moi lyrique joua un rôle central 4. Après la rupture des fiançailles avec Pound, elle traverse une grave crise, rapidement suivie par le mariage avec le poète Richard Aldington. Cette relation aussi échoue et la laisse dans un état d'épuisement complet, dont elle sort aidée en cela par
Écrire contre les murs. Le paradoxe de la communauté d’écriture de Julien Gracq
Postures, 2016
Après avoir dégagé dans l’œuvre narrative de Julien Gracq ce que je nomme une «poétique de l’internat», je me penche spécifiquement sur les écrits critiques de l’auteur. On peut effectivement comprendre les préférences esthétiques de Gracq, annoncées ou sous-entendues, à la lumière de la mise en récit de son expérience traumatique et déterminante d’internement. Cette poétique particulière figure également comme un prisme privilégié pour apercevoir la manière dont Gracq présente la communauté d’écrivain.e.s dans laquelle il s’insère; les œuvres «avec» et «contre» lesquelles se constitue son ethos d’écrivain.
Écrire contre les murs : poétique de l'internat dans Le Rivage des Syrtes de Julien Gracq
2017
L'œuvre narrative de Julien Gracq est marquée par une structure singulière que nous pourrions qualifier de poétique de l'internat. Celle-ci se manifeste dans les récits à travers l'élaboration d'une dialectique fondamentale à la fiction gracquienne : l'écriture, tiraillée par un désir de franchir un interdit, se trouve systématiquement contrainte, empêchée; la transgression agit donc à la fois comme moteur et comme frein à l'acte de raconter. Il n'est, au fond, pas possible d'écrire chez Gracq ce qui existe de l'autre côté des murs – même si cela constitue pourtant le prétexte au mouvement de l'écriture. Comment se déploie, dans le cadre d'une fiction spécifique, cette poétique de l'internat propre à Julien Gracq? C'est ce que notre travail propose d'explorer avec une analyse détaillée de son roman le plus connu, Le Rivage des Syrtes. Pour ce faire, un détour par deux autres textes de Gracq, «Lautréamont toujours» et La Forme d'une ville, s'impose. Ceux-ci exposent le rapport que Julien Gracq voit entre l'expérience de l'internat et l'écriture, que ce soit dans son œuvre ou dans celle d'écrivains de prédilection. De quelle manière peut-on lire la transcription de cette expérience au sein du Rivage des Syrtes? Nous avons circonscrit trois aspects du récit où se manifeste la poétique de l'internat : la visibilité, qui met en scène un combat entre le regard disciplinaire et la vision séditieuse; l'écriture, mise à mal par une oralité désirable venue tout droit de la contrée ennemie du Farghestan; et l'initiation du jeune homme, partagée entre le militarisme du masculin et le désir du féminin. Toujours l'auteur écrit-il l'obsession d'un ailleurs, d'un inconnu libéré des contraintes traditionnelles; se trame cependant dans l'œuvre de Gracq une impossibilité de la révolte. Ce qui sort victorieux dans Le Rivage des Syrtes, c'est finalement le conservatisme initial que la narration aura essayé, par des moyens variés, d'abattre. De là tout le paradoxe : écrire contre les murs, c'est à la fois tenter la sédition et reconnaître que ces mêmes murs représentent la surface nécessaire à l'écriture.
« C’est écrit sur ton visage »
2016
Les descendants de Chinois nes a l’etranger, comme ici en Hongrie, representent un defi ideologique et culturel pour les autorites de la Republique populaire de Chine qui tentent d’eveiller chez eux l’attachement pour le pays de leurs parents. Camps de vacances, concours de beaute, les initiatives se multiplient pour valoriser leurs racines chinoises. Cette facon de nourrir a distance le nationalisme de cette jeunesse transnationale se heurte a des identites hybrides qui se construisent entre plusieurs territoires, ou elles ont a negocier leur reconnaissance et leur place.
Les murs murmurent. Graffitis gallo-romains
Les murs murmurent. Graffitis gallo-romains. Alix Barbet et Michel Fuchs (dir.), Catalogue d’exposition du Musée romain de Lausanne-Vidy, Gollion : Infolio, 202 p., 2008
An exhibition on Gallo-Roman graffiti was mounted at the Musée romain de Lausanne-Vidy to mark the creation of the International Association for the Study of Minor Inscriptions, Ductus, which held its first symposium in Lausanne in 2008. For the first time, everyday objects engraved on ancient walls in France and Switzerland have been presented and catalogued, with commentaries by Alix Barbet and Michel E. Fuchs, with the collaboration of Laurent Flutsch and Lorraine Roduit, and contributions by Jean-Pierre Bost, Georges Fabre and Pierre-Yves Lambert. Latin and Greek drawings and writings recount the daily life of the Roman quidam: accounts, purchases, weights and dates, stylus exercises, reflections of games in the arena, evocations of hunting and nature, boats and fish, love, gods and offerings, words, everyday language and names engraved to leave a trace.
Opérations élémentaires sur les lignes ou les colonnes d'une matrice. Applications On désigne par K un corps commutatif de caractéristique diérente de 2. Pour n, m entiers naturels non nuls, on note M n,m (K) l'espace des matrices à n lignes, m colonnes et à coecients dans K.
Le travail psychanalytique au-delà des murs
Adolescence, 2011
Distribution électronique Cairn.info pour Éditions GREUPP. Distribution électronique Cairn.info pour Éditions GREUPP. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-adolescence-2011-2-page-385.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.