"D'Auguste à Tibère : aux sources d'une hérédité assumée" (dans Politica Antica VII, 2017, p. 61-97) (original) (raw)
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Le dossier de Simon de Samarie dans la « Réfutation de toutes les hérésies » du Pseudo-Hippolyte, Collection Pierre-Louis Malosse I (Revue des Études Tardo-antiques), 2020
La version complète est disponible sur le site de la Revue des Études Tardo-antiques : http://www.revue-etudes-tardo-antiques.fr/collection-p-l-malosse/ Rédigé en grec entre les années 222 et 235 ap. J.-C. et longtemps attribué à Hippolyte de Rome, le traité intitulé Réfutation de toutes les hérésies présente un grand intérêt pour l’étude des mouvements gnostiques. Parmi ses diffférentes notices, l’une est consacrée à la fiigure de Simon de Samarie, mentionné dans les Actes des Apôtres. La présente étude propose l’examen détaillé des sources utilisées par le Pseudo-Hippolyte pour la rédaction de cette notice (Ref. VI, 6-20), ainsi que l’analyse des procédés de l’harmonisation de celles-ci. L’ensemble de ces sources se résume aux trois que voici : la légende d’Apséthos, les fragments du traité simonien Apophasis Megalè et la notice sur Simon le Mage d’une source hérésiologique, traditionnellement identifiiée avec la notice du plus célèbre traité d’Irénée de Lyon, Contre toutes les hérésies. Une autre hypothèse concernant l’identifiication de cette troisième source est cependant avancée dans cette étude. Il s’agirait du Syntagma, traité perdu du vrai Hippolyte de Rome.
En 43 av. J.-C., le soldat Fadius [4] 1 accepte de livrer gratuitement deux combats de gladiateur dans l'arène de Gadès, mais refuse de passer un contrat (auctoratio) ; la foule le soutient face au questeur Balbus qui veut l'y contraindre. À la même époque, gladiator est une des insultes favorites de Cicéron contre Marc-Antoine. Le mépris dans lequel sont tenus les gladiateurs est visible et pourtant l'impensable survient : des chevaliers [3] osent combattre dans l'arène et encourir volontairement l'infamie ; et en 29 av. J.-C., un sénateur, Q. Vitellius [7], au lieu de respecter sa dignitas et l'antique grauitas de son ordre, se fait gladiateur. L'infamie est une célébrité négative qui naît de l'humiliation et du jugement du peuple sur l'individu et, lorsqu'elle est connue des institutions, elle peut s'actualiser en une citoyenneté restreinte 2 . Les spectacles publics se déroulent dans des amphithéâtres ou des théâtres pouvant accueillir des dizaines de milliers * Doctorant à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, il prépare une thèse intitulée « L'infamie à Rome sous la République et le Haut-Empire », sous la direction de J.-M. David. 1. Nous désignons ainsi les exemples, au sein du texte entre […], et listés dans le tableau en annexe incluant les sources. Les abréviations utilisées pour les revues sont celles de L'Année Philologique. Les différentes sources utilisées dans cet article ont été consultées dans la collection des Belles-Lettres et, pour Dion Cassius, également dans la Loeb Classical Library.
“Patricii, Episcopi, et Sapientes: Le choix des ambassadeurs pendant l’Antiquité tardive dans l’Empire romain et les royaumes barbares,” in A. Becker-Piriou, N. Drocourt, eds., Ambassadeurs et ambassades au cœur des relations diplomatiques (Metz, 2012), 227-238
The funerary nature of many "funerary-looking" structures, formerly or recently discovered, has too often never been questioned, although human remains are regularly missing. But if such structures were not funerary ones, what could be their meaning? The authors set in a new light several protohistorical and gallo-roman discoveries and ask why the dead are missing: uncertainties resulting from the digging conditions, with insufficient observations or loss of part of the material (Tesson); bones destroyed by the ground (Berry); structures only part1ally known (Boé); differential preservation of bone remains; actual lack of deposit, which cannot be discussed in chalk grounds (Saintes), or when the acidity is modified by adding limestone (Antran). They thus specify the conditions of certainties and doubts, necessary to set up an argument likely to eliminate prejudices. They show that the tradition of "funerary-looking" structures has been deeply rooted in Protohistory since the Bronze Age (for instance Le Theil), and through some latenian practices (particularly the Aquitan wells), has been lasting till the post-cesarian period and the early Roman Empire. The issue of cenotaphs, which should not be simply put aside, and of chthonian practices will be examined, particularly on the basis of antique written sources. A cultual chthonian function seems to be applied to a large number of "funerary-looking" structures where human remains are missing.