La Commission de Topographie des Gaules (1858-1879) : structurer, encourager et contrôler le développement de l'archéologie nationale (original) (raw)

Les archives de la Commission de Topographie des Gaules au musée d'Archéologie nationale

Antiquités nationales, 2017

La première phase du projet Commission de Topographie des Gaules (1858-1879), menée entre 2013 et 2017 au musée d’Archéologie nationale (MAN) et financée par le Labex Les passés dans le présent, a permis de mieux connaître l’action de cette Commission fondée au Second Empire, et surtout d’identifier des milliers de pièces d’archives pour lesquelles les contextes de production avaient été perdus. Il a également permis de relier différents fonds d’archives isolés, conservés dans plusieurs institutions parisiennes. Un nouveau regard a ainsi pu être porté, non seulement sur la naissance d’une administration de l’archéologie, mais aussi sur l’histoire des vingt premières années d’existence du MAN, au moment où celui-ci fête ses 150 ans. Cet article présente les résultats de cette première phase du projet de recherche. Mots-clés : Archives – Commission de Topographie des Gaules – CTG – Musée d’Archéologie nationale – Identification documentaire – histoire de l’archéologie. Abstract: The first part of the Commission de Topographie des Gaules (1858-1879) research project, conducted by the musée d’Archéologie nationale (MAN) between 2013 and 2017 and funded by the Labex Les passés dans le présent, has helped to a better knowledge of the Commission’s actions. Most of all, it allowed the identification of thousands of documents, that had lost their production contexts. It also allowed to connect differents isolated archives, kept by differents parisian’s institutions. The way to look at the first twenty years of the museum’s history has changed, by chance the very year of his 150th birthday. This article shows the results of the first part of the research project. Key-words: Archives – Commission de Topographie des Gaules – CTG – Musée d’Archéologie nationale – document’s identification – History of archaeology.

Une archéologie nationale dans le cadre de la Commmission de Topographie des Gaules : des approches traditionnelles et une institution structurante pour des objectifs inédits

The works of the Commission de Topographie des Gaules (CTG) try something new in the emerging fields of archaeology and epigraphy thanks to the launching of the original project of an extensive epigraphical survey and the creation of a national and archaeological museum. The important epigraphical project of the Commission, which remains not clearly defined, took place in an intellectual movement in the 19th century which saw the birth of sciences like archaeology and epigraphy and the publication of the first epigraphical corpus. If the inquiry is a legacy of the traditional epigraphical collections, the Commission creates a large network of local intellectuals who send a lot of prints, squeezes and copies to achieve the original goal : to make the first epigraphical inventory of the national territory and present it to the scientific community through the epigraphical exhibition in the new Musée gallo-romain. Founded by the imperial decree of March 8th, 1862 and sheltered in a palace with a high symbolic value, the Musée gallo-romain, today National Archaeological Museum adresses peculiarities well outside the purview of museums of contemporary fine arts. The investment of the CTG in the creation of this innovative institution deeply marks the museography as well as the welcome of the researchers and the general public. Designed as a research centre that aims to make the archaeological archives of France accessible. By analysis of these two case studies, one scientific and the other institutional, this paper intends to make a contribution to the understanding of what archaeology is in these practices and institutions during the second half od the 19th century, by way of collective works rather than individual pieces.

Travaux Du Comité Français D'Histoire De La Géologie (Cofrhigéo)

annales.org

Bernard GUY Réflexions sur les notions de faits et de lois géologiques Comparaison avec la physique Résumé La géologie n'est-elle que de la physique de grands systèmes ? Pour discuter la question du réductionnisme en géologie, on examine les notions de faits et de lois géologiques, et l'on part de la distinction opérée en physique entre lois et conditions initiales. En géologie, on ne peut soi-même fixer les conditions initiales : elles ont déjà sens de principes d'organisation. On met en valeur ce résultat en considérant ces principes sur le même plan que les lois physiques que le savant s'efforce de mettre à l'épreuve. Première raison pour laquelle la géologie ne peut être réduite à la physique : on doit admettre des postulats supplémentaires, et la figure de la terre à aucune époque ne peut se déduire strictement de la connaissance des lois de la physique et des conditions initiales des physiciens dans le Big Bang. D'où l'importance de la méthode inductive pour proposer ces conditions initiales. La deuxième raison pour affirmer l'autonomie de la géologie par rapport à la physique tient à l'échelle où se situent les faits géologiques: ceux-ci représentent une intégration par rapport aux objets de l'échelle du physicien et l'on doit définir des paramètres et des lois adaptés à cette échelle, avec des hypothèses additionnelles de nature statistique.

Gallia 72.2 - 2015 Archéologies des Gaules

Le dépôt bimétallique du vie s. av. J.-C. de Tavers (Loiret) : présentation liminaire Pierre-Yves Milcent, Christian Cribellier et Arthur Tramon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 Nouvelles données sur l’agglomération antique d’Epomanduodurum (Mandeure et Mathay, Doubs) Sous la direction de Philippe Barral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 Topographie, urbanisme et gestion des réseaux d’eau à Autun/Augustodunum (Saône-et-Loire) : une nouvelle image de la capitale de cité Laetitia Borau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 Le sanctuaire suburbain de la Genetoye à Autun/Augustodunum (Saône-et-Loire) : apport de l’approche combinée de données spatialisées à la restitution du théâtre antique du Haut du Verger Gilles Bossuet, Antoine Louis, Filipe Ferreira, Yannick Labaune et Clément Laplaige . . . . . . . . 205 La villa gallo-romaine d’Entre Deux Cours à Laquenexy (Moselle) : bilan de trois opérations de fouille préventive et d’une campagne de prospection géophysique Gaël Brkojewitsch, Sébastien Jeandemange, Guillaume Asselin, Valentina Bellavia, Pierre Caillat, Amélie Corsiez, Laurent Forelle, Sophie Galland, Linda Herveux, Marc Leroy, Sandrine Marquié, Paul Merluzzo, Alexia Morel, Cécile Pillard-Jude, Ludovic Trommenschlager, Julian Wiethold . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 225 Un grand domaine aristocratique de la cité des Viromanduens : la villa de la Mare aux Canards à Noyon (Oise) Marjolaine de Muylder, Guillaume Aubazac, Frédéric Broes, Stéphane Dubois, Bastien Dubuis, Caroline Font et Alexia Morel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 281 Hercule, le lion et le cheval : les bronzes romains du puits 269 de Châteaumeillant/Mediolanum (Cher) Sophie Krausz et Gérard Coulon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 301 Des éléments de charronnerie gallo-romaine à Châteaumeillant (Cher) Alicia Torrado Alonso. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 321 Un casque romain à Sainte-Colombe (Rhône) Daniel Frascone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 343 Les marques sur les récipients en verre découverts en Gaule : indices de production et de relations commerciales (milieu du ier s.- ve s. apr. J.-C.) Danièle Foy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 351 Ibère, grec et latin à Toulouse (Haute-Garonne) à la fin du iie s. av. J.-C. : nouvelles inscriptions sur céramique du site de la ZAC Niel Pierre Moret, Coline Ruiz Darasse et Guillaume Verrier. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 403 Les inscriptions du mithraeum d’Angers/Iuliomagus (Maine-et-Loire) : nouvelles données sur le culte de Mithra Michel Molin, Jean Brodeur et Maxime Mortreau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 417

La datation des contextes archéologiques dans le sud-est de la Gaule (IIè-IIIè s. ap. J.-C.)

La datation des contextes archéologiques dans le sud-est de la Gaule (IIè-IIIè s. ap. J.-C.), 2021

Cet ouvrage collectif constitue la publication du workshop organisé à Montpellier le mardi 28 novembre 2017 sous l’égide du LabEx Archimede et des UMR5140 ASM (Montpellier) et 5138 ARAR (Lyon) du CNRS. Cette réunion s’inscrivait dans les travaux d’actualisation des référentiels typo-chronologiques menés dans le cadre du projet Dicocer [3] du SIA Horizon 2020 du LabEx Archimede. https://www.editions-mergoil.com/fr/archeologie-et-histoire-romaine/275-la-datation-des-contextes-archeologiques-dans-le-sud-est-de-la-gaule-iie-iiie-s-ap-j-c-9782355180620.html Ce volume rassemble une douzaine de contributions qui traitent de la délicate question de la datation des contextes des IIe et IIIe s. en Gaule Narbonnaise. L’aire géographique considérée s’étend de Lyon jusqu’à Fréjus et Béziers. Le parti pris a été de concentrer la réflexion sur les deux principaux fossiles directeurs céramiques utilisés par les archéologues. Ainsi, l’objectif principal est de préciser dans quelle mesure et à quels rythmes les productions à revêtement argileux non grésé auxquelles est rattachée la sigillée claire B rhodanienne, avaient concurrencé/remplacé les productions de sigillées grésées du Sud et du Centre de la Gaule. Deux articles apportent par ailleurs l’éclairage bienvenu de la vaisselle en verre ainsi que des amphores à huile Dr. 20 dont on connaît la richesse épigraphique.