ATTEINTES DU SYSTEME NERVEUX AUTONOME CHEZ LE SUJET CONSOMMATEUR EXCESSIF D’ALCOOL : INTERET DE LA MESURE DE LA VARIABILITE DE LA FREQUENCE CARDIAQUE (original) (raw)
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CONSOMMATION D'ALCOOL ET SYSTEME DE VALEURS CHEZ LES ADOLESCENTS
2014
L'importance des facteurs psychologiques relatifs à la consommation de drogues a suscité tout au long de ces dernières décennies un intérêt croissant. Ainsi, la gravité des conséquences de la consommation abusive de boissons alcoolisées au moment de l'adolescence – avec le risque d'escalade vers l'usage d'autres drogues licites ou illicites
La consommation excessive d’alcool chez la personne âgée
Drogues, santé et société, 2010
Les problèmes d’une consommation excessive chez les sujets âgés (+ de 65 ans) sont sous-estimés, sous-identifiés, sous-diagnostiqués et sous-traités. Une des raisons est probablement la confusion sur ce qui peut être attribué à l’âge ou aux effets de l’alcool. De plus, ces derniers imitent certains symptômes d’autres maladies et troubles, par exemple les troubles anxieux, la dépression ou la démence. La plupart des outils de dépistage sont insuffisamment adaptés aux personnes âgées et l’estimation de l’abus d’alcool chez celles-ci varie largement selon les méthodes utilisées. La vieillesse devient également un facteur de fragilisation face à la consommation d’alcool surtout si la personne âgée présente des problèmes de santé. Les alcoolisations sont souvent une réponse à la solitude, à l’isolement ou à la perte de soutien social et à l’anxiété, à la dépression et au stress. L’efficacité des interventions brèves dans le cas d’abus d’alcool chez les adultes âgés a été soulignée par se...
Alcoolisme et risques étiologiques
Alain CERCLÉ
L’alcoolisme, bien qu’inscrit officiellement au registre des «maladies » par l’O.M.S. en 1951, suscite depuis la fin du XVIII ° siècle un débat constant quant à la nature du trouble lui-même et aux facteurs pathogènes en cause. Eu égard à l’ampleur du problème (cf. le dossier récent «l’alcoolisme, une toxicomanie nationale » publié par la revue Science & Vie n°1019, août 2002), ce débat de fond appelle notre attention au moment où la questions des «addictions » s’annonce comme un thème majeur du XIX ° siècle, en clinique comme en santé publique. Dans cette série de trois articles, je souhaiterais soumettre aux lecteurs d’Alcoologie Plurielle quelques éléments de réflexion afin que chacun(e) puisse «rebondir » et s’emparer des questions scientifiques et citoyennes que pose l’évolution des connaissances en alcoologie et addictologie. Mais, avant de passer à des exposés plus «pointus » sur la nature des risques étiologiques et le rôle des facteurs développementaux, il me semble nécessaire de prendre un peu de recul et de réfléchir aux fondements épistémologiques et logiques qui sont à la base de nos définitions des états de santé ou de maladie. La «modernité » des concepts ne doit pas endormir notre vigilance, en cela nous continuerons le travail exigeant initié par le Président d’honneur du Réseau National de l’Alcoologie Plurielle (RNAP), Jean Rainaut, en 1967 .