L'institution consulaire et les marchands dans le monde méditerranéen (XVII e -XX e siècle (original) (raw)
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Introduction: Les consuls en Méditerranée, agents d’information, XVIe-XXe siècle
Les consuls en Méditerranée, agents d'information, , sous la direction de Silvia Marzagalli, en collaboration avec Maria Ghazali et Christian Windler, Paris, Classiques Garnier, 2015, 2015
This introduction discusses the notion of consular information
This contribution addresses changes in the mode of remuneration of French consuls in the Eastern Mediterranean (the "Levant") during the 17 th and 18 th centuries, in the light of an important and largely unpublished documentation kept in Paris, Marseille and Nantes. While most French consuls came from merchant background, they were formally forbidden to engage in trade themselves: during most of the 17 th century, they therefore made a living out of the collection of specific duties, levied on "national" trade within their jurisdiction. If this formula proved profitable for some large consulates, it did not generate sufficient revenues for a majority of smaller posts. The monarchy therefore tried to find a solution that would guarantee the efficiency of the consular institution while ensuring adequate earnings to its agents, all without burdening either the economic activity of French trade or the royal treasury. It was within this constrained framework that the decision was made in 1691 to pay fixed wages to consuls posted in the "Levant" and North Africa (the "Barbary"), a measure extended in 1755 to the entire French consular service. This article analyzes the upheavals, resistance, and negotiations that this reorganization entailed, particularly during the period 1691-1721: in doing so, it emphasizes the empirical and trial-and-error dimension of state action, as well as the complex relationship of both opposition and cooperation between the different parties involved in shaping the consular institution, such as the Navy secretary, the Chamber of Commerce in Marseilles, and the consuls themselves.
Cahiers de la Méditerranée, 2019
En 1861, par un traité conclu avec Napoléon III, qui rattache à la France la ville de Menton et sa région, le petit État monégasque perd de jure les neuf dixièmes de son territoire et la majeure partie de son commerce extérieur. Il y a pourtant au XIX e siècle un contraste frappant entre la rétraction territoriale de la principauté et son expansion consulaire. C'est en effet à partir de la moitié du siècle que Monaco se dote véritablement d'un réseau de représentations, en particulier en Europe, en Afrique du Nord et, dans une moindre mesure, en Amérique. Les consuls de la principauté de Monaco dans les États méditerranéens, d'Hono... Cahiers de la Méditerranée, 98 | 2019 10 Le consul de Monaco à Barcelone entre 1872 et 1876, le baron de Solernou-Fernandez, a été d'abord consul du roi de Bavière. Son poste est supprimé lors de la création de la Confédération germanique. Il sollicite alors en 1872 le consulat de Monaco à Barcelone pour, en quelque sorte, remplacer son ancien poste. L'homme a déjà de nombreuses distinctions 6. Les consuls de la principauté de Monaco dans les États méditerranéens, d'Hono...