Végèce - Epitoma rei militaris (Abrégé d'art militaire) (original) (raw)
Bibliographie sur l'Epitoma rei militaris de Végèce (1981-2015)
Annexe de l'édition critique (Et. Famerie) avec nouvelle traduction française intégrale (Et. Famerie - J.-H. Michel), parue dans "Revue internationale des droits de l'antiquité", 62 (2015) [publ. 2017], p. 207-221 (suite de la bibliographie de R. Sablayrolles, CGRAR, 3, 1984)
A recent approach of Vegetius's Epitoma rei militaris -to which the integrality of this study is devoted -tries "to restore to favour" its author, but, in the same time, brings discredit on the work as a source of knowledge for the late Roman art of war, and thus creates an useless tension between the historical and the prescriptive aspects of the text. The author rather thinks that the Epitoma is a well-ordered collection of practices, meant to be applicable. The opposition, placed at the heart of the matter, between the limited and perhaps purely empirical knowledge of the Emperor and his advisers on the one hand, the supposed universal aptitude of the compiler on the other hand, finds a way to be solved by the rewording of multiple and polygenetic experiments, using the literary criteria of the artes militares. It is thus its capacity to write a clear synthesis that Vegetius seeks to promote, maintaining however a clear distinction between the literary models, the only way for the expression of a recognized knowledge, and the applicable standards. Two methodological precautions should make it possible to restore to the Epitoma all its significance. First, a constant attention to the global organization of the text. For instance, it seems obvious that the point of view changes radically between book II and III, which is the compendium of an applicable military knowledge, written for a commander. Second, a precise comparison between the text of the Epitoma and the whole of the literary, documentary and archaeological sources on the late Roman army, which would reveal the relevance of the information contained in the work and show the descriptive value of many chapters, in particular II, 7 or III,[14][15][16][17][18][19][20]. The question would not be any more to know if the Epitoma could have been used as a manual for Roman officers, but to patiently determine if the standards exposed in it have chances to reflect a contemporary military reality. The present study has precisely as an aim to show the relevance of such a method and its interest for the knowledge of the practices of the late Roman infantry in some tactical and operational fields: intelligence and the preparation for battle, its various phases and its mechanism, the measures to be taken after a victory or a defeat. It is not an exhaustive study of the Epitoma rei militaris, and fields where this work could be taken at fault of confusion (the antiqua ordinatio legionis…), or of lack of originality, were deliberately left out. However, the multiple echoes that the Epitoma awake in the contemporary narrative sources and in the later technical literature show all its relevance as a source for the late Roman military history. Far from being a nostalgic compilation or a whimsical proposal, the Epitoma represents rather, with an historiographic and practical scope, a true ordered compendium of the Roman military tradition, but also of the art of war at the end of the 4 th c. AD. [Author.]
L'artillerie de François 1 er : du roi de guerre à l'Etat militaire
Despite a continuity in men and vocabulary, French artillery underwent significant transformations during the reign of François 1er, both in techniques (reinforcement of the guns, graining of the powder, specialization of the battery crews) and in its organization (massification of production, creation of a provincial level of administration). As with fortifications, the end of the 1530s thus marked a turning point in the construction of the French military state. Malgré la continuité des hommes et du vocabulaire, l'artillerie française connaît des transformations importantes durant le règne de François 1er, tant dans les techniques (renforcement des pièces, grainage de la poudre, spécialisation des équipages de batterie) que dans son organisation (massification de la production, mise en place d'une gestion provinciale). Comme en matière de fortifications, la fin des années 1530 marque ainsi un tournant dans la construction d'un Etat militaire.
L'Esthetique de l'epigraphe chez Mérimée (Chronique Charles IX)
Cahiers Mérimée, 2021
RÉSUMÉ – Du point de vue intertextuel, cette première étude d’ensemble des épigraphes de la Chronique du règne de Charles IX explore le débat paradigmatique entre le roman et les textes cités en exergue, éclairant ainsi les luttes intestines dans le champ littéraire de l’époque. Du point de vue paratextuel, l’analyse syntagmatique des rapports entre l’épigraphe et le texte révèle l’intuition de Mérimée des possibilités nouvelles offertes par le genre protéiforme qu’était le roman de son temps. ABSTRACT – This first comprehensive study of chapter mottoes in Mérimée's Chronique du règne de Charles IX explores the intertextual dialogue and debate between the quoting novel and the quoted texts against the background of struggles within the French literary field. In addition, a syntagmatic analysis of the relationship between mottoes and the surrounding text reveals Mérimée's intuition about the new possibilities offered by the novel genre.
Le titre de Peintre des armées
Les Dossiers de l’IiRCO, 2019
Guilhem Monédiaire, « Le titre de Peintre des armées » (Mémoire de recherche de Master 1 « Anthropologie juridique et conflictualité », réalisé s/d du Professeur Xavier Perrot, Faculté de Droit et des sciences économiques, Université de Limoges), 2018. Mémoire publié dans Les Dossiers de l’IiRCO (Institut international de recherche sur la conflictualité ; Université de Limoges, Fondation partenariale de l’Université de Limoges, Observatoire des mutations institutionnelles et juridiques - OMIJ (EA 3177), juin 2019, 102 pages). Cf. Lettre d’information IiRC’INFO, n° 28, été 2019, IiRCO, Université de Limoges, p. 4.
Noblesse commingeoise et service armé du roi de France (1560-1600)
Le 24 décembre 1588, dans le château de Blois, alors qu'il sortait de la salle du conseil du roi pour se rendre à son cabinet, Henri, duc de Guise dit le Balafré, fit une funeste rencontre. La garde personnelle d'Henri III, la fameuse troupe des Quarante cinq, venant vers lui sous prétexte de l'escorter, l'exécuta froidement sur l'ordre du souverain 1. Parmi les meurtriers, au moins deux Commingeois participèrent à ce coup de majesté : Baptiste de Lamezan, seigneur de Juncet, cousin des seigneurs de Lamezan syndics de la noblesse des Etats de Comminges, ainsi que Jean de Touges, seigneur de Noaillan, l'un et l'autre étant beaux-frères par Antoinette de Touges, soeur du précédent et épouse de Juncet 2. A leur côté, le bigourdan Bernard de Montsérié aurait été le premier à porter un coup de dague au chef de la Ligue, suivi en cela par l'ensemble des Gascons qui composaient cette troupe d'élite. Si cette exécution des basses oeuvres du monarque n'a rien de particulièrement flatteur, pour Juncet ou Noaillan, petits gentilshommes nés à l'ombre du clocher d'un village commingeois, le service rapproché du souverain fut le signe d'une extraordinaire ascension sociale commencée et achevée dans le service armée du roi de France. Réussites militaires exceptionnelles, ces deux parcours particuliers illustrent l'engouement pour le métier des armes qui affecta une bonne partie de la noblesse commingeoise dans la deuxième moitié du XVI e siècle. Au coeur de cet engouement se trouve la guerre civile, plus exactement les guerres de Religion qui ravagèrent le royaume entre 1562 et 1598, imposant à l'ensemble des Français confrontés à l'altérité confessionnelle de choisir entre camp catholique et camp protestant. En s'invitant sur le sol même du royaume, la guerre suscita de nombreuses carrières militaires, conséquence d'un choix partisan lui-même lié au cas de conscience du choix confessionnel. Pour cette noblesse commingeoise, la question religieuse fut rapidement tranchée, le service de l'Eglise catholique et du roi s'imposant comme la norme dans un comté où l'impact de la Réforme ne fut que marginal 3. Si le comté ne perçut pas la religion de Calvin comme un péril pour sa pratique religieuse, il fut confronté à la partition confessionnelle du Midi de la France, témoin de l'irruption de frontières religieuses autour des bastions protestants de Béarn, de Gascogne avec l'Isle-Jourdain ou du pays de Foix. Dès lors, la noblesse commingeoise s'exporta pour servir la cause catholique un peu partout dans le Sud-Ouest, comme à Toulouse où elle participa à l'expulsion des protestants de la ville en mai 1562, à Bayonne où un Polastron de la Hillère commandait pour le roi en 1580, à Castelnaudary où un Saint-Lary de Bellegarde stationnait avec sa compagnie dans la décennie 1570 4. Au-delà des cieux
Sun Tzu dit : La guerre est d'une importance vitale pour l'État. C'est le domaine de la vie et de la mort : la conservation ou la perte de l'empire en dépendent ; il est impérieux de le bien régler. Ne pas faire de sérieuses réflexions sur ce qui le concerne, c'est faire preuve d'une coupable indifférence pour la conservation ou pour la perte de ce qu'on a de plus cher, et c'est ce qu'on ne doit pas trouver parmi nous.
« L'honneur des marins (Vigny, Servitude et grandeur militaires) »
2009
Servitude et grandeur militaires ne semble plus être particulièrement en vogue, ne serait-ce d'abord, peut-être, que parce que son titre n'incite pas à le considérer comme une oeuvre romanesque, et encore moins comme une oeuvre divertissante. De fait, le texte est hybride, mêlant une réflexion assez désabusée sur la destinée militaire en dépit des valeurs qu'elle prône-honneur, fidélité, courage, constance…et trois récits essentiels sous forme de nouvelles (comme l'explique l'histoire de sa composition), elles-mêmes conçues de manière mixte, le narrateur mémorialiste donnant à son tour la parole à des personnages narrateurs secondaires, qui peuvent à l'occasion faire s'exprimer une autre voix. Ce faisant, il est au carrefour de plusieurs sous-genres, mémoires (ou mémoires fictifs), essais, roman historique, roman maritime. Cette construction enchâssée des récits est en effet une forme narrative très souvent rencontrée dans le roman maritime et déjà empruntée, dans les mêmes années, par Walter Scott, Fenimore Cooper ou le capitaine Marryat, et, en France, par Eugène Sue (en particulier La Salamandre, 1832) ou E. Corbière. L'oeuvre est loin d'être inintéressante par la teneur même de ses récits, qui mettent l'accent sur la solitude du capitaine devant ses responsabilités, le simple courage silencieux, le sens du devoir et de l'honneur qui s'imposent parfois tragiquement à lui, en dépit de ses inclinations ainsi que l'image d'une certaine justice immanente qui contrebalance le remords. Vigny évoque aussi la résistance de l'homme face aux éléments, comme dans le poème « La frégate la Sérieuse », ou à tout ce qui le dépasse et à quoi il doit se soumettre sans murmurer.
2017
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, tandis que les grands ateliers cartographiques européens s’affairent à l’édition de luxueuses séries d’atlas universels pour leur clientèle la plus fortunée, c’est au plus près du terrain que les ingénieurs militaires façonnent patiemment leur propre conception de l’atlas militaire manuscrit, à bien des égards plus intimiste et secrète. Si leurs ouvrages se définissent toujours comme des « livres reliés de cartes et plans », ils adoptent des formes infiniment diverses, allant du simple ramas de documents utile à l’exercice de la profession, en passant par la visite de places commandée par l’administration militaire, jusqu’au somptueux recueil dédicatoire. Dessinés à la plume et souvent rehaussés de lavis, ces recueils conçus à des fins stratégiques, dressent le portait inédit et toujours confondant de précision de provinces, païs, villes fortifiées et ouvrages militaires, tour à tour défendus ou convoités par l’État monarchique. Cet ouvrage abondamment illustré, qui réunit une étude historique et un catalogue raisonné complété d’index de lieux et d’auteurs, présente pour la première fois, planche par planche, l’un des gisements cartographiques d’Ancien Régime les plus exceptionnels qui soit conservé dans les fonds d’Île-de-France. Instrument de recherche inestimable pour l’histoire des villes, de l’architecture et des territoires, il éclaire l’ensemble des processus de réformation orchestrés en France entre les règnes d’Henri IV et de Louis XV, tout en faisant la part belle aux pays européens et aux États du Levant.
Pouvoirs38 p113-125 militaires sans epee
geante est révélatrice de bien des caractéristiques d'un système politique. Ainsi, la promotion d'hommes d'affaires à des fonctions gouvernementales, comme aux Etats-Unis et au Japon, éclaire divers aspects de l'histoire de ces pays. Ce n'est pas sans conséquence que dans certains pays beaucoup de leaders syndicalistes font une carrière pofitique, comme en Suède ou en Norvège. La Ve Répu¬ blique a recruté une grande partie de sa classe politique dans le mandarinat. Mais il n'en fut pas toujours ainsi en France. A l'aurore de la République ce fut l'aristocratie foncière la principale pépinière d'hommes politiques. Le barreau prit la relève, et pour longtemps. Puis les enseignants envahirent le forum politique. L'histoire militaire étant intimement liée à l'histoire politique, on pouvait s'attendre à une forte mobilité de l'élite mUitaire à l'élite politique. Effectivement, de 1870 à 1985, 366 officiers de carrière avaient accédé à des fonctions poUtiques, dont 331 députés et séna¬ teurs et 55 ministres (parmi lesquels 20 siégèrent au Parlement).
L'écriture de la guerre chez V. Makanine
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2008
Le thème de la guerre n'est pas caractéristique de l'écrivain russe contemporain Vladimir Makanine (né en 1937), mais il apparaît au moins deux fois dans son oeuvre. D'abord dans la nouvelle Le Prisonnier du Caucase, publiée en 1994, puis plus récemment, en 2001, dans un court récit 1 intitulé La guerre d'un jour. Dans un cas comme dans l'autre, la critique littéraire a été frappée par le caractère « prémonitoire » de ces oeuvres. La première, en effet, est écrite à la veille de la première guerre russo-tchétchène et publiée « sous le fracas des canons ». Le second récit a été écrit juste avant l'attentat new-yorkais du 11 septembre 2001 qui a déclenché l'affrontement américano-islamiste que l'on sait 2. Et pourtant, avec le recul, on peut dire que ni l'une ni l'autre de ces oeuvres ne sont directement des oeuvres sur la guerre. La lecture immédiate et la coïncidence avec l'actualité ont masqué le sens profond de ces récits, la véritable recherche ontologique de leur auteur et son dialogue avec la tradition littéraire russe. Le Prisonnier du Caucase, voilà un titre qui inscrit explicitement la nouvelle de Makanine dans une longue lignée d'oeuvres classiques, dominée par les « poèmes du sud » de A. Pouchkine. Au delà il renvoie à toute la littérature romantique sur ce thème byronien (on pense au poème Le Giaour), portant l'influence de J.-J. Rousseau et du mythe du bon sauvage, et s'appuyant sur l'opposition Nature/Culture. Le grand poète romantique M. Lermontov a développé le thème principalement dans Mtsyri, dans Un Héros de notre temps, dans Valérik, et il a également intitulé un poème en 35 strophes Le Prisonnier du Caucase, en 1828. L. Tolstoï a écrit, lui aussi, un Prisonnier du Caucase, dans lequel on trouve la même trame narrative que dans les poèmes romantiques : le prisonnier russe Ivan Jiline est aidé pour son évasion par la jeune Caucasienne Dina. Chez Pouchkine, le thème du Caucase est déjà inséparable de celui de la guerre aux confins de l'Empire russe. Toute l'oeuvre de Lermontov est lié au Caucase et au thème de la liberté, ou plutôt de la non-liberté de l'homme (sa condition de « prisonnier ») par rapport à sa condition sociale et humaine, (c'est le thème du démon, de l'ange déchu, qui aspire à
L'expression professionnelle collective des militaires
En dépit d’une évolution de la concertation dans les armées françaises ces dernières années, certains acteurs, internes ou externes à celles-ci, ont pu s’inquiéter d’un possible déficit des moyens d’expression professionnelle mis à la disposition de la communauté militaire. Ainsi, un rapport d’information de l’Assemblée nationale de décembre 2011 soulignait un décalage voire une déconnection des dispositifs existant avec les attentes des personnels, au regard des évolutions de la société française mais aussi des mécanismes de dialogue en place dans les autres pays européens.
Ambactes et soldures, figures gauloises du compagnonnage guerrier
une telle passion autour de ce simple mot ? C'est d'abord que ce mot passe pour gaulois, et nous en avons peu. Et c'est ensuite évidemment que de l'interprétation des quelques mots laissés par les auteurs antiques, dépend en grande partie la vision que nous nous faisons de la société gauloise. Comme notre interprétation est différente de celles de ces auteurs, nous dirons tout d'abord les principes qui nous guident. Premièrement, il faut admettre, compte tenu de la rareté de nos informations, que nous ne pourrons jamais former que des hypothèses probables. Deuxièmement, il convient de toujours aller du certain vers le probable, de toujours distinguer les deux, et en conséquence de n'admettre, a priori ou de façon implicite, aucune hypothèse qui risquerait d'invalider gravement la suite des raisonnements. Ainsi, nous n'admettrons pas d'entrée de jeu, contrairement à la plupart de nos prédécesseurs, l'identité du soldure et de l'ambacte. Rien dans le texte de César, ni dans la forme linguistique de ces mots, ne prouve une telle identité. Qu'ils soient identiques est seulement une possibilité, que nous examinerons comme telle. Troisièmement, l'anthropologie sociale nous a appris que les sociétés primitives (sans État, ou avec un État incomplètement formé) présentaient une multitude de statuts, de fonctions, de positions, que les anthropologues professionnels ont beaucoup de mal à distinguer et à décrire, même après des années d'observation. Par contraste, les sociétés antiques de type cité-État apparaissent comme marqués par une extrême simplicité, ne serait-ce qu'en raison de la mise en avant de l'opposition libre/esclave, toujours tenue par les Anciens comme la division majeure, laquelle laisse dans l'ombre des formes de dépendance inclassables dans les termes de cette opposition 1 . Nous postulons pour la société gauloise au moment de la conquête une complexité similaire à celle qui s'observe dans les sociétés primitives, la présence d'institutions similaires à celles des Romains ne faisant d'ailleurs qu'accroître cette complexité dans la mesure où cette adoption n'a pas éliminé des coutumes et/ou institutions plus anciennes. Cette position a priori nous invite, plus que toutes les autres, à la prudence et à reconnaître que nous ne pourrons tout au plus que reconstruire avec un petit degré de probabilité quelques points en nombre limité. Elle nous renforce également dans notre idée de ne pas assimiler soldure et ambacte ; nous pensons même qu'il a pu exister, à côté de ces deux formes de compagnonnage guerrier, d'autres formes encore, dont nous n'avons aucun témoignage. Pour le reste, la critique des sources que nous pratiquerons s'inscrit dans la ligne de ce qui a été fait (et bien fait) jusqu'ici, avec ses deux principes majeurs : 1. Nous ne faisons ici que reprendre un des principaux enseignements de M. I. FINLEY (1984, chapitre « Entre l'esclavage et la liberté »). 1. Ci-après abrégé en B.G.