Évaluation du risque multi-aléa dans les communes de la Région de Dosso au Niger, 2011-16 (original) (raw)
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Analyse du risque d'inondation dans les communes de la Région de Dosso au Niger
De 2010 à 2016, 715 projets d’adaptation et de résilience au changement climatique ont été financés en Afrique de l’Ouest pour plus de 7,3 milliards de dollars américains. Mais la connaissance des risques hydro-climatiques ne va pas de pair et reste peu orientée vers l’aide à la décision. L’objectif de ce rapport est de développer une analyse du risque d’inondation à l’échelle régionale (avec la commune comme unité géographique d’analyse) sur la base des informations existantes, reproductible au fil du temps et dans l’espace, utile à la décision. L’analyse est réalisée sur la région de Dosso (Niger), la plus touchée par les inondations dans le pays le plus à risque hydro-climatique en Afrique de l’Ouest. Le rapport identifie et analyse le risque d'inondation sur la période 1998-2016 pour chacune des 43 communes de la région. Au cours de 19 ans, on observe une hausse des précipitations sur le grand Nord et le Sud de la région et des déficits sur le Centre-Est et partie du Nord. Les inondations sont produites par débordement du fleuve Niger, suite au ruissellement et à la remonté des eaux (dallols). Dans la région de Dosso, 356 localités (482 000 habitants) ont été inondées entre 1998 et 2016, dont 62 pendant plusieurs années. Le niveau de risque est mesuré avec l’Indice de Risque d’Inondation (IRI) en tant que produit de l’aléa (probabilité de retour d’une pluie critique) et des dommages (personnes affectées, maisons et champs inondés). Quatorze communes s’avèrent être à très fort et fort risque d’inondation. Les communes les plus à risque selon la zone agro écologique dominante sont Zabori (dallol), Tounouga (dallol et fleuve), Tanda (fleuve), Tessa (plateau), Falwel (zone pastorale), Tombo Koarey I (zone dunaire).
Risque et adaptation climatique dans la région de Dosso au Niger
2021
En Afrique tropicale la réduction du risque hydro-climatique peine à devenir une politique publique. La Région de Dosso au Niger (31 000 km2, deux millions d’habitants) a été inondée et frappée par la sécheresse à plusieurs reprises durant les dernières 10 années. Alors, pour mieux comprendre et maîtriser ces aléas les changements climatiques d’ici au 2030 sont caractérisées à l’échelle locale. La base de données sur les inondations est transférée dans une archive ouverte. La dynamique spatiale des localités rurale est observée durant les 20 dernières années, L’analyse-évaluation du risque d’inondation et de sécheresse est développée à l’échelle régionale, communale et de localité rurale. Des services climatologiques sont offerts aux petits producteurs ruraux. Les méthodes proposées utilisent des informations en libre accès et sont donc aisément reproductibles dans d’autres régions du Pays et d’Afrique francophone. Ce livre présente des outils pour connaître et gérer le risque hydro-climatique à l’échelle locale.
PRRI - Plan de Réduction du Risque d'Inondation Tessa chef-lieu communal Région de Dosso
ANADIA 2.0 Project, Report 19, 2021
This report contains the flood risk reduction plan of Tessa, capital of the municipality of the same name, in Niger. Tessa is a rural local government with 28 868 inhabitants (2012) and a territory of 537 km2. The jurisdiction is crossed by the dallol (valley) Fogha: a long intermittent watercourse tributary of the Niger River and one of the most important wetlands in the country. Tessa town (2841 inhabitants in 2012) is growing fast. The town is not threatened by the overflow of the dallol Fogha but by the intense rains that generate on a deeply degraded catchment area, catastrophic floods. The risk reduction plan is organized according to the international standard ISO 31010. The flood risk is identified and analyzed. Risk reduction measures are identified and evaluated. The participatory monitoring and evaluation system is described. The plan consists of the flood zone regulations, zoning map, and action description sheets. The analysis and evaluation integrate local and scientific knowledge. The methodology and implementation are fully participatory. Flood zones are identified according to two flood probability scenarios through 2D hydraulic modeling. Floodable assets are identified through visual photointerpretation of very high resolution open access satellite imagery complemented by ground-based asset recognition. The assessment uses residual risk and treatment benefit/cost analyses
De l'aléa au risque naturel : cas de la région Tanger-Tétouan (Rif, Maroc)
Geo-Eco-Trop
The Rif, by its geographical position and natural predispositions (hilly landscapes, predominantly flyschs lithology, contrasting climate with alternating periods of rain and intense droughts) is among the Mediterranean mountains one of the most vulnerable to natural disasters. The combination of these factors is the cause of natural hazards such as floods, flash floods and landslides. Usually described as exceptional, these phenomena have become since the last twenty years current events and a recurring source of concern for the authorities who have to deal with high population pressure and stakes increasingly important. The examples are presented belong to the Tangier-Tetouan region: (1) Landslide in the village of Taourârt (2010); (2) torrential floods of Martil wadi watershed (2000, 2009 and 2013). We show that despite the absence of sustainable management of natural hazards, risk perception by local people is fairly good.
PRRI -Plan de Réduction du Risque d'Inondation Guéchémé chef-lieu communal Région de Dosso
ANADIA 2.0 Report 17, 2021
This report contains the flood risk reduction plan of Guéchémé, capital of the municipality of the same name, in Niger. Guechémé is a rural local government with 108 778 inhabitants (2012) and a territory of 1075 km2. The jurisdiction is crossed by the dallol (valley) Maouri: a very long intermittent watercourse tributary of the Niger River and one of the most important wetlands in the country. Guéchémé town (8412 inhabitants in 2012) is growing fast. The town is not threatened by the overflow of the dallol Maouri but by the intense rains that generate on a deeply degraded catchment area, catastrophic floods. The risk reduction plan is organized according to the international standard ISO 31010. The flood risk is identified and analyzed. Risk reduction measures are identified and evaluated. The participatory monitoring and evaluation system is described. The plan consists of the flood zone regulations, zoning map, and action description sheets. The analysis and evaluation integrate local and scientific knowledge. The methodology and implementation are fully participatory. Flood zones are identified according to two flood probability scenarios through 2D hydraulic modeling. Floodable assets are identified through visual photointerpretation of very high resolution open access satellite imagery complemented by ground-based asset recognition. The assessment uses residual risk and treatment benefit/cost analyses.
Ce chapitre a pour objectif de vérifier s'il est possible d'analyser et évaluer le rique selon la définition ISO 31010 à l'échelle de village, à partir d'un système d'information hybride alimenté par des informations détectées par satellite, enregistrées au sol, et par des connaisances locales. L'analyse-évaluation est menée dans les villages de Garbey Kourou (4 800 hab.) et Tallé (2 700 hab.) dans la commune de Gothye. Les deux villages sont situés sur la rive gauche de la rivière Sirba, peu avant la confluence avec le fleuve Niger, 60 km en amont de Niamey. Le risque est considéré comme produit de l'aléa et des dommages potentiels. La reconnaisance des menaces a été effectuée en atelier partecipatif dans les deux villages et elle a permis d'identifier dans l'inondation pluviale, dans les debordement de la rivière et dans la sécheresse les menaces majeures. Les enjeux ont été identifiés dans la zone inondée en 2014 après 40 mm de pluie, dans la zone comprise par les plus hautes eaux connues de la rivière pendand les dernières 69 années (2012) et dans les champs qui étaient cultivés à la date du 28 aout 2014 après photointerprétation d'image satellite à haute définition géometrique, à la fin de l'une des saisons humides les plus irreguilières des dernières années. L'aléa a été déterminé comme probabilité de recourrence en 2015 de la pluie critique qui déclanche l'inondation pluviale, de la crue maximale de la Sirba, de la séquence de jour de sécheresse supérieure à 10 et d'une saison humide inférieure à 65 jours, reconnue fatale au mil et aux cultures commerciales. Les dommages ont étè calculés comme valeur des enjeux multipliée par la quotepart des dégats. Meme si les deux villages sont adjacentes, la hierachisation du risque est très différente: inondation pluviale à la première place à Garbey Kourou, sécheresse à Tallé. Si on réalisait des mesures connues dans la région, le risque résiduel baisserait respectivement à 6% et 23% du risque actuel. Une réduction si élevée du risque nécessite, en tout cas, une dépense inférieure (de 34% à 28%) à celle des dommages potentiels.
Assainissement et Risques de Maladies dans la Commune vi du District de Bamako, Mali
L’urbanisation rapide et incontrôlée de la ville de Bamako pose d’énormes difficultés d’accès aux infrastructures urbaines notamment celles liées à l’assainissement. L’absence de ce service de base engendre de mauvaises conditions d’hygiène, source de développement des germes pathogènes, responsables de nombreuses maladies. L’objectif de ce travail est d’analyser la relation entre l’absence ou les insuffisances du système d’assainissement et les risques sur la santé des populations en commune VI du District de Bamako. Une enquête a été conduite auprès d’un échantillon initial de 329 ménages. Un tri a été faite pour sélectionner uniquement les ménages ayant déclaré des cas de maladie les 30 jours précédant les enquêtes. Les informations collectées auprès de ces ménages ont été saisies, traitées et analysées selon les méthodes de statistique descriptive. Les résultats issus des analyses ont montré que dans la Commune VI, il existe un déficit du système d’évacuation de déchets à travers leur mauvaise gestion et une mauvaise utilisation des poubelles. Cette situation s’accompagne de risques de maladies. Il importe en effet de réaliser de véritables infrastructures d’assainissement qui cadrent bien avec l’évolution spatiale de la commune pour le bien-être des populations. Ces résultats serviront dans les prises de décisions afin de produire un meilleur cadre de vie aux populations de la Commune VI.
Groundwater is the main source of water supply in the Dosso region which is located in the southwestern part of the Iullemmeden Basin. Despite the arid to semi-arid climate that characterizes this region, groundwater recharge is occuring mainly through rainfall. This recharge of water which is an essential element in the hydrological cycle is prefentially done according to zones which can also be vulnerable to groundwater pollution. The main objective of this study is to identify and mapped the potential recharge areas. A methodology based on a multicriteria analysis integrating GIS and remote sensing was used to map the potential recharge areas. After processing the Landsat satellite images of Dosso region, all the parameters influencing the hydrological recharge processes were obtained and integrated into GIS. These parameters are: soil types, land cover, fracture density, drainage density, lithology and slope. The map of potential recharge areas obtained shows that the majority of the study areas has great recharge potential. According to this study, this great potentiality could be linked to: the sandy nature of the soil, the cultivable areas, the presence of fractures and density of hydrographic network. This map also confirmed that areas with high recharge potential are located in the beds of ponds and "dallols" (wide dry valleys), which thus become more vulnerable areas. This map of potential recharge areas constitutes therefore a tool for decision makers
Production des risques dits « naturels » dans les grands centres urbains du Cameroun
Natures Sciences Sociétés
Cet article examine les facteurs de production des risques dits « naturels » dans les grandes villes du Cameroun. D’une approche historique, il ressort que l’établissement d’agglomérations dans des sites d’aménagement difficile est à la base du problème. Le manque de ressources ainsi que la forte croissance démographique qui caractérisent les pays les moins avancés (PMA) en général et le Cameroun en particulier sont du point de vue anthropique les causes de la forte sensibilité aux risques naturels. Il se pose aussi le problème de l’ambiguïté du système foncier qui n’aide pas à la maîtrise de l’espace. L’incapacité des autorités et de la protection civile à gérer l’espace urbain consolide la vulnérabilité. Les changements climatiques diminuent la perception et l’acceptation des risques par les populations et augmentent leur fréquence.