Épreuves et tentations, une lutte pour l'espérance (original) (raw)
Related papers
L'ascèse, anticipation et espérance
Il s'agit d'une lecture d'un livre de Karl Rahner où le concept de l'ascèse ne figure que deux fois. Nous essayons de démontrer qu'il n'est pas pour autant moins central.
Chili: Entre la peur et l’espérance
Solidarité Amérique Latine (SOLAL), 2021
Les résultats du premier tour des élections présidentielles qui donnent comme vainqueur par une étroite marge le candidat de l’extrême droite, José Antonio Kast devant le représentant d’une coalition de gauche, Gabriel Boric exprime clairement le dilemme auquel les Chiliens seront confrontés lors du scrutin ou du second tour.
Philosophiques, 1988
RÉSUMÉ Dans L'illusion philosophique, son tout premier livre paru en 1936, Jeanne Hersch retrace les principales étapes de l'histoire de la philosophie occidentale selon l'hypothèse de la destruction progressive et nécessaire par la philosophie de sa propre illusion fondatrice. Je propose d'élargir cette perspective en montant que l'inhérence de l'illusion à la spéculation philosophique tient au rôle primordial qu'y joue l'imagination symbolique, dont le refoulement par la pensée directe, pour laquelle opta graduellement l'Occident, sous-tend et scande l'histoire de la destruction de l'illusion philoso- phique. Cette enquête m'achemine à la philosophie kantienne qui, en même temps qu'elle accomplit la dernière étape de cette histoire, en appelle cependant, notamment dans la Critique de la Faculté de Juger, à une réhabilitation philosophique du symbolisme, dont Kant semble avoir attendu, à la fin, une représentation de ce qui répond...
Espoir, espérance: passion impossible, passion de l'impossible
Perspectives Protestantes, 2015
"Perspectives Protestantes" is a publishing from Geneva, born in 2015 from the protestant theological local ground, made by scholars and believers. I have been asked for a contribution on hope, for one of two numbers of the review on this subject. It has been a pleasure!
La Boîte de Pandore. Que reste-t-il de l'espérance ?
Le Divan familial, 2012
Distribution électronique Cairn.info pour In Press. © In Press. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Le Coq héron, 2005
Distribution électronique Cairn.info pour Érès. Distribution électronique Cairn.info pour Érès. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-le-coq-heron-2005-1-page-131.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.
Les menaces de l'« espéranglais »
Hermès, 2004
La résolution d'un problème commence avec la prise de conscience qu'il existe Cette communication ne prétend pas apporter des solutions au problème que pose l'émergence de l'anglais comme une sorte de néo-espéranto planétaire. Elle se propose de faire prendre conscience à ses lecteurs des dangers encourus par l'éventuelle banalisation de la situation actuelle, particulièrement dans le domaine de la recherche et de l'acquisition des nouvelles connaissances. Dans la pratique, poser correctement le problème peut grandement faciliter la recherche d'une solution. Se rendre compte qu'il existe un problème est déjà la garantie que des solutions seront recherchées et, fort probablement, trouvées. On peut aller jusqu'à dire que le problème auquel nous sommes confrontés n'est pas la recherche d'une solution et sa mise en oeuvre. Dans le cas présent, c'est voir le problème et le nommer qui est difficile : le discerner clairement suffit pour qu'il soit résolu ipso facto ! En prendre conscience revient à mettre en place les mesures nécessaires à sa neutralisation. Les bases de l'hégémonie linguistique Loin d'être le fruit du hasard des circonstances ou d'un plébiscite populaire en sa faveur, le rôle détenu par l'anglais aujourd'hui est le résultat d'une politique hégémonique voulue, pensée, planifiée et exécutée par les pays anglo-saxons avec 222 HERMÈS 40, 2004 Les menaces de l'«espéranglais» l'assistance de leurs relais locaux, souvent inconscients du rôle qu'ils jouent. Par exemple, dans les années 1960, l'abolition du «Ph.D. foreign language requirement» dans les universités américaines a eu pour but d'imposer systématiquement l'anglais comme langue unique des congrès scientifiques internationaux en même temps que circulait l'opinion selon laquelle «What is not written in English is not worth reading ! ». D'autre part, depuis longtemps, l'ensemble des pays anglophones qui financent, même très partiellement, des organisations internationales conditionnent leur participation à l'usage obligatoire et exclusif de l'anglais par leurs représentants, dans les deux sens de la communication, orale et écrite ! Cette directive simple mais stricte a imposé petit à petit l'usage de l'anglais dans les échanges entre anglophones et non anglophones, sauf dans le cadre où le recours à une interprétation simultanée est de rigueur 1. Par la suite, une manière très subtile de consolider l'influence des pays anglo-saxons par le biais de la langue a consisté à injecter massivement des centaines de termes anglais non traduits dans les langues du continent européen, ainsi que dans certaines langues asiatiques. Par le biais de relais non américains, cela a permis aux populations ciblées de faire l'association pavlovienne implicite et subliminale entre l'innovation, le modernisme, la mode, la jeunesse, la science, les techniques de pointe, le dynamisme, le sport, la mobilité, l'ouverture aux autres et la langue anglaise, légitimant ainsi les ambitions commerciales et politiques démesurées du pays phare du monde anglophone, à savoir les Etats-Unis. Sur la scène des rencontres internationales, autrefois largement multilingues, l'approche terriblement réductrice du passage à une seule langue fut présentée comme une grande amélioration dans l'efficacité de la communication. Tandis que l'on muselait ainsi la majorité des participants aux rencontres internationales, cette affirmation était sans cesse martelée dans les esprits et est devenue aujourd'hui un dogme si puissant que peu de gens osent encore en discuter. Mais les ambitions anglophones vont bien au-delà de la simple substitution de l'anglais aux autres langues et à leur détriment. «L'Anglo-American Conference Report 1961», un document confidentiel destiné non au grand public, mais au British Council, donne également une idée de ce que la propagation de l'anglais vise aussi à imposer de nouvelles structures mentales, «une autre vision du monde». «L'anglais doit devenir la langue dominante. [...] La langue maternelle sera étudiée chronologiquement la première, mais ensuite l'anglais, par la vertu de son usage et de ses fonctions, deviendra la langue primordiale.» Le rapport précise aussi que l'anglais doit tendre au monopole dans les domaines culturels et devenir incontournable dans les spécialisations scientifiques et techniques et que, dans un milieu international, les locuteurs de langue anglaise doivent se montrer totalement intolérants quant à l'usage d'autres langues dans l'exercice de leurs participations. Le rapport précise : «Si des ministres de l'Éducation nationale, aveuglés par leur nationalisme [sic], refusent [...] ce sera le devoir du noyau anglophone, de l'autorité anglophone, de passer outre 2 ».
Théologie mineure : douleur noire et espérance chez Jean-Marc Ela
Philosophiques
« Have we forgotten how beautiful it is to be on fire for justice ? » Cornel West « Le théologien du tiers-monde se pose au contraire la question radicale : « Quel est notre Dieu ? » Cette question prend racine dans une expérience de solidarité avec les damnés de la terre. » Jean-Marc Ela À propos d'une question qui demeure Les projets de critiques philosophiques du christianisme au xxi e siècle semblent, à tous points de vue, périmés. Ils apparaissent même saturés par un ensemble de motifs communs qui s'appellent, se rejettent ou, souvent, s'entremêlent. Le christianisme n'est-il pas la religion de ceux qui ont dépassé la religion ? Puisqu'il est enfin dépassé, sa critique n'est-elle pas, dès lors, sans objet ? La critique du religieux ne doit-elle pas porter, plutôt, sur d'autres expressions confessionnelles ? Les religions qui font aujourd'hui retour ne sont-elles pas ni européennes ni chrétiennes ? La critique contemporaine du religieux est marquée par une série d'événements qui portent chacun leur date 1 ; elle se focalise sur un objet précis, saisi comme totalité unifiée, l'« Islam », et le type d'attachement doctrinaire qui lui est spontanément associé : le fondamentalisme 2. La critique de l'Islam mobilise une certaine approche-mimétique-de la critique du christianisme 3 : ce qui a été fait et achevé pour le christianisme durant la modernité européenne doit désormais l'être pour l'Islam, partout ailleurs, dans le monde.