I Nocturnes di Claude Debussy. Uno studio analitico (original) (raw)

Fêtes - Analisi del secondo notturno di Claude Debussy

Il seguente lavoro ha lo scopo di analizzare Fêtes, secondo dei Trois Nocturnes, non solo dal punto di vista musicale. L’analisi delle fonti extramusicali (lettere, saggi, articoli di giornale) redatte dallo stesso Debussy, o da personaggi vicini sia ideologicamente che fisicamente, ha permesso di ottenere informazioni più interessanti del capire una tonalità o del riconoscere i temi.

Notturni e musica nella poesia moderna

Moderna/Comparata

Che cos’è la notte? Come definirla e segnarne i limiti? È più o è meno mobile lo sguardo di chi la fissa; persiste nella notte la funzione cornice? In che modo la difficoltà di vedere favorisce l’invenzione artistica, l’interrogazione sull’infinito e la morte, i quesiti sull’immaginario, il sogno, il ricordo, l’oblio? Da domande come queste è partita Anna Dolfi nell’ideare un libro di grande novità e suggestione che, tra notturni e musica, si chiede come la letteratura, la pittura, il cinema, l’opera lirica, le tradizioni popolari, le canzoni, abbiano parlato di cecità e di visione, di ossessione e paura, di notti «tenere», disperate, sublimi, misteriose, mistiche, di notti di ‘malattia’, di notti riparatrici, di notti bianche e di notti insonni, quando il tentativo è resistere creando, per sfidare l’approssimarsi dell’alba. L’icona della mozartiana Regina della notte, assieme a quella di un Pierrot schönberghiano, ha accompagnato come in controluce una cinquantina di studiosi e gio...

«Une société d’ésotérisme musical»: Claude Debussy e la matrice esoterica del suo rapporto con il fruitore,

Nuova Rivista Italiana di Musicologia, 2008

Vraiment la musique aurait due être une science hermétique, gardée par des textes d’une interprétation tellement longue et difficile qu’elle aurait certainement découragé le troupeau de gens qui s’en servent avec la désinvolture que l’on met à se servir d’un mouchoir de poche ! Or, et en outre, au lieu de chercher à répandre dans le public, je propose la fondation d’une « Société d’Esotérisme Musical ». (C. Debussy, Correspondance 1884-1918, Paris, Hermann 1993, p. 86) Qu’est-ce que Debussy souhaitait dire, lorsqu’il parlait de Société d’Esotérisme Musical ? Les documents du temps, ses rapports avec Jules Bois ou Edmond Bailly nous confirment qu’il était très fasciné par l’occultisme rosicrucien, par le satanisme et par les mysticismes de l’est. L’ésotérisme pour Debussy était une conditio sine qua non de la réflexion esthétique. Mais quelles étaient les formes de sa pensée ésotérique, lorsqu’il travaillait sur la musique ? Roy Howat a cherché à trouver des correspondances entre les intérêts pour la numérologie pythagorique du circule de Bailly et le retour de la section dorée dans les partitions de Debussy (R. Howat, Debussy in Proportion: A Musical Analysis, Cambridge, Cambridge University Press 1983). Mais l’ésotérisme debussyste dépassait la volonté de transplanter les systèmes idéologiques des traditions occultes dans la musique ; ses racines étaient poussées aux sources d’une conception de l’art, destiné à la compréhension d’une élite sélectionnée. Debussy pensait à « un Art pour cinq personnes » (C. Debussy, Correspondance 1884-1918 cit., p. 56) : sa musique ne devait pas réfléchir l’identité culturelle d’une précise société d’occultisme, mais la matrice même de la pensée ésotérique. Les références à la mémoire involontaire, aux souvenirs ouverts, aux images cachées dans l’inconscient reflètent une poétique reposée sur l’importance d’une audition libre, privée de toute imposition préconstituée. Le contact secret avec le public se révèle en passant par les catégories de la fruition, en produisant des analogies imprévisibles entre le niveau de l’expérience et celui de l’imagination. Les comptes rendus sur la presse du début du XXème siècle montrent que seule une petite portion des auditeurs avait la sensibilité nécessaire pour accéder aux secrets de cet art : c’était là, dans cette élite choisie naturellement par sa musique, que Debussy cherchait à créer sa petite Société d’Esotérisme Musical.