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5ACL-SCousin Autrepart.pdf

Le tourisme culturel est présenté par les acteurs politiques et institutionnels comme un tourisme qui serait bon pour l'économie des territoires, salvateur pour les sites culturels en mal de visiteurs, respectueux des populations et de leur environnement, constructif pour les touristes. J'ai pu entendre ces discours de manière récurrente en Europe, en particulier lors de mes enquêtes de terrains en Indre-et-Loire, dans les salons du tourisme et les rencontres professionnelles, au ministère de la culture et à la direction du tourisme, au Conseil de l'Europe et à l'UNESCO. Je l'ai également entendu dans des lieux plus lointains, au Brésil, en Bulgarie, ou au Bénin. Qu'il s'agisse de promouvoir le festival Racines de Ouidah, la vieille ville de Véliko Tarnovo en Bulgarie, le donjon et le tombeau d'Agnès Sorel à Loches, ou la fête de la Pentecôte à Montrésor, les élus présentent toujours le tourisme culturel comme un « secteur » qui apporterait des devises sans nuire à la beauté des lieux ou à la tranquillité de ses habitants. Or l'unanimité dans ce domaine est rien moins qu'évidente : les auteurs et les acteurs touristiques et culturels ne s'entendent ni sur la définition des pratiques et des pratiquants, ni sur ce qui caractériserait une « destination de tourisme culturel » . Les enquêtes qualitatives et statistiques montrent que le motif culturel est extrêmement minoritaire dans les choix des destinations, et que la réalité d'un engouement pour des pratiques culturelles pendant les vacances est discutable Bertho-Lavenir, 1999]. Les « experts » sont également très réservés sur la « rentabilité » économique du secteur d'activité du tourisme culturel -et nombreux sont ceux qui considèrent que l'on ne peut ni parler de « secteur », ni parler de « marché ». La question de ses aspects positifs pour les sociétés d'accueil est également débattue, et ce depuis les années soixante. Le tourisme culturel est pourtant * Docteur en anthropologie sociale, maître de conférence en sociologie à l'Université François Rabelais (IUT de Tours), membre du LAIOS (UMR 8177), membre associée du CITERES (UMR 6173), équipe VST -saskia.cousin@univ-tours.fr.

CONFÉRENCE ERSAI.pdf

Communication donnée dans le cadre du colloque annuel 2018 de l'ERSAI Walking With Our Sisters : Une commémoration artistique par et pour les femmes autochtones Julie Bruneau, candidate à la maîtrise en histoire de l'art, concentration études féministes En 2012, l'artiste et activiste Métis Christi Belcourt, sollicite ses réseaux sociaux pour qu'on lui fasse parvenir des paires d'empeignes – soit la partie supérieure du mocassin qui est habituellement décoré. Son but était de créer une installation commémorative où ces empeignes représenteraient les vies inachevées des femmes autochtones, des filles et des personnes bispirituelles disparues et assassinées. La réponse fût considérable puisqu'environ 1763 paires ont été envoyées par approximativement 1300 participantes. L'intégralité se retrouve dans l'installation. Cette exposition monumentale sera en circulation jusqu'en septembre 2018, et son itinéraire est déterminé en fonction des communautés qui s'organisent pour l'accueillir : elles sont au nombre de 22 jusqu'à maintenant. En approfondissant mes recherches sur WWOS, notamment au travers des images et témoignages que je lisais, j'ai été frappée par la place importante des femmes autochtones au sein de ce processus. J'ai remarqué que cela résonnait avec le sujet de l'installation mais aussi avec le médium du perlage, qui est défini par plusieurs intellectuelles autochtones comme un travail traditionnellement féminin.

pérméabilité des pouzzoulane et arenites.pdf

Résume La connaissance des capacités des nappes tant phréatiques que captives est une notion capitale dans tous travaux géotechniques. Elle permet la maitrise de temps de résurgence et temps de stagnation des eaux sur une surface. Les nappes étant quasiment constitué des roches réservoirs sédimentaires (sables, grès, calcaire, craie, dolomie,…), les altérites sont la fronge qui délimitent le degré de la perméabilité des unités litho stratigraphiques. A l'opposé des altérites basiques, celles granitiques et ses associées étant grossières se révèlentêtre poreuses et perméables. Cependant, la profondeur à laquelle se trouve une unité influe sur le taux d'humidité. La composition minéralogique à la foi de la roche mère et des détritus (minéraux hérités et néogènes)est en tenir compte, ainsi, le granites donnant une quantité moindre phylosilicatée mais enrichie en silice et nodules est une meilleure nappe si cette couche réponse sur un substratum étanchéité. Knowledge of the capacities of both groundwater and captive aquifers is a crucial concept in any geotechnical work. It allows the control of time of resurgence and time of stagnation of the water on a surface. Since the sediments are composed almost entirely of sedimentary reservoir rocks (sands, sandstone, limestone, chalk, dolomite,...), the alterites are the boundary that delimit the degree of permeability of litho stratigraphic units. In contrast to the basic alterites, the granitic and coarse ones are found to be porous and permeable. However, the depth at which a unit is located affects humidity. The mineralogical composition to the faith of the parent rock and detritus (inherited and neogeneous minerals) is to take this into account, as the granites giving a lesser amount phylosilicate but enriched in silica and nodules is a better layer if this response layer on a substratum Waterproofing.