Antoine Picon, "La matérialité de l'architecture", ArchiSTORM, n°90, mai-juin 2018, pp. 4-7. (original) (raw)

Eléonore Marantz (dir.), L'Atelier de la recherche. Annales d'histoire de l'architecture #2015# / Eléonore Marantz (ed.), The research studio. Annals of history of architecture #2015#

L’Atelier de la recherche. Annales d’histoire de l’architecture # 2015 # Actes de la journée des jeunes chercheurs en histoire de l’architecture du 22 octobre 2015, sous la direction d’Éléonore Marantz Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, EA 4100 – HiCSA Cette première livraison de L’Atelier de la recherche. Annales d’histoire de l’architecture rassemble des articles issus de communications présentées par des étudiants en histoire de l’architecture de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne lors de la journée d’étude du 22 octobre 2015. Cette manifestation et son présent prolongement éditorial entendent accompagner les étudiants dans la dernière étape d’un travail de recherche auquel ils ont été initiés dans le cadre de leur Master ou de leur Doctorat, en leur donnant l’occasion de formaliser des communications scientifiques. De la part des enseignants-chercheurs assurant la direction des travaux de ces étudiants, une telle invitation répond aussi au souhait de valoriser des recherches particulièrement abouties et participant au renouveau historiographique de notre discipline. Car c’est bien là l’aspect essentiel : en s’engageant dans la voie de la recherche, ces jeunes chercheurs nourrissent l’histoire de l’architecture en abordant des thématiques nouvelles, en engageant des réflexions originales, en s’attaquant à des sujets inédits ou encore méconnus. Les travaux présentés dans ce volume participent à la genèse des savoirs, suscitent la curiosité, enrichissent les réflexions, bousculent parfois des convictions ou ce qui était tenu pour acquis et, plus largement, font émerger de nouvelles perspectives de recherche auxquelles l’ensemble de la communauté scientifique gagne à rester attentifs.

Lefebvre (C.), « Les réemplois en architecture : étude de cas à Vaison-la-Romaine (Vasio Vocontiorum) », Mélanges de l’École française de Rome - Moyen Âge, t. 129-1, 2017, p. 177-193.

Mélanges de l'Ecole française de Rome - Moyen Age, 2017

La ville de Vaison-la-Romaine offre une étude à la fois riche et diversifiée lorsque l’on s’interroge sur le réemploi en architecture. À la suite de la conquête romaine qui prend fin au cours de la première moitié du Ier siècle avant notre ère, la ville est implantée sur la rive droite d’un cours d’eau appelé Ouvèze. Elle est abandonnée au Moyen-Âge par la population qui migre sur la rive gauche où se développe un bourg médiéval. À l’époque moderne, la ville s’établie de nouveau sur la rive droite, là où avait été fondée la ville romaine, et s’y installe définitivement. Les diverses constructions qui se sont succédées de part et d’autre de l’Ouvèze, au cours des différentes époques, ont conservé des éléments réemployés qui constituent les précieux témoins de cette pratique. Les trois cas d’étude qui sont abordés se différencient par leur nature et leur chronologie mais ils attestent de l’usage d’une même technique pour leur mise en œuvre. Ce phénomène du réemploi invite à s’interroger sur son processus et ses raisons, ainsi que sur les éléments réemployés, leur nouvelle destination et leur fonction, mais également leur provenance.

DAUSSY (DIR.), L'Architecture flamboyante en France. Autour de Roland Sanfaçon, Villeneuve d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2020

2020

Au moment où les historiens de l'art réhabilitent l’architecture de la fin du Moyen Âge, nous avons souhaité rééditer l’ouvrage pionnier consacré par Roland Sanfaçon en 1971 à L’Architecture flamboyante en France. Notre motivation se fonde sur l’appel encore incontournable à son contenu, sur l’absence d’une synthèse française équivalente et, enfin, sur la nécessité de faire de cet ouvrage un objet de réflexion historiographique et épistémologique. Plusieurs auteurs se sont ainsi réunis autour de cette réédition pour évaluer leur dette envers la réflexion prodromique engagée par l’historien québécois sur l’architecture des XVe et XVIe siècles. Tout en interrogeant la problématique élaborée par l’auteur en son temps, forts d’un nouvel « outillage mental », ils écrivent les premières lignes d’une réflexion critique sur une architecture encore méconnue.