« Quel modèle pour l’oligarque ? Le passé, l’ailleurs et l’utopie dans la Constitution des Athéniens du Pseudo-Xénophon », in C. Bearzot, M. Canevaro, T. Gargiulo, E. Poddighe (éd.), Athenaion Politeiai tra storia, politica e sociologia : Aristotele e Pseudo-Senofonte, Milan, 2018, p. 309-322. (original) (raw)
Although it presents Athenian democracy as the opposite of an ideal, the Pseudo-Xenophontic Constitution of the Athenians does not refer to a specific positive model, be it past, foreign, or imaginary. The absence of any reference to the past is particularly original among literary Constitutions, as well as among oligarchic views. It shows that declarations of nostalgia were not consubstantial with oligarchic ideology and gives evidence for a stage of development which preceded the birth of the notion of “ancestral constitution” that was put forward by Athenian oligarchs from 411 onwards.
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Collana fondata e diretta da ELISABETTA BERARDI, MARIA PAOLA CASTIGLIONI, MARIE-LAURENCE DESCLOS, PAOLA DOLCETTI I volumi pubblicati in questa collana sono sottoposti a un processo di peer review che ne attesta la validità scientifica.
PUFR/PUR, 2013
Dans le Ménexène de Platon, l'Athènes démocratique est représentée et se représente elle-même comme différente de toutes les cités étrangères et comme supérieure à elles. Cet athénocentrisme ironique n'a pas échappé à la plupart des commentateurs du dialogue. Mais Platon ne s'arrête pas là : ma thèse est que, dans le discours même où Athènes prétend se distinguer des peuples étrangers, qu'il s'agisse des Barbares ou des autres Grecs, Platon annule ces différences en montrant qu'Athènes partage en réalité les traits qu'elle prête à ses ennemis. En d'autres termes, par un jeu discret de tensions et de déplacements, Platon porte l'athénocentrisme à son comble et le détruit en même temps, que ce soit dans le prologue du dialogue ou dans l'oraison funèbre centrale prononcée par Aspasie et rapportée par Socrate. Est ainsi posée indirectement dans ce dialogue la question de savoir ce qu'est la véritable différence politique. C'est ce double jeu simultané d'édification et de destruction d'oppositions entre Athènes et les autres cités que je me propose d'examiner dans les passages du Ménexène où les étrangers sont mentionnés.
Cet article poursuit et complète un article antérieur (« Hesiod, Plato and the Golden Age » in Haubold and Boys-Stones ed. Plato and Hesiod, OUP, 2010) en examinant de quelle façon le mythe du Politique réécrit le mythe de Protagoras (Prot., 320 c-322 d). En comparant le récit de Protagoras au mythe du Politique, on remarque d’abord que certains éléments caractéristiques du récit du sophiste sont répartis sur les deux âges (Kronos et Zeus) du mythe du Politique. On remarque ensuite que la tekhnè politikè et la vie en cité qui, dans le mythe de Protagoras, caractérisent la dernière étape du récit de la condition humaine, sont absentes de l’âge de Zeus du Politique. Les deux dernières sections de l’article justifient cette différence en détaillant comment la conception platonicienne de la nature humaine et de la science politique s’oppose à celle de Protagoras.
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Hierà kai Hosia. Antropologia storica e letteratura greca. Studi per Riccardo Di Donato, Anthropoi, 14, Edizioni ETS, Pise, , 2020