The body-trace: arguments (original) (raw)
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Revue Française de psychanalyse, 2024
... la trace, c'est celle du meurtre. Elle en témoigne en le défigurant de mille manières et rend son effacement impossible. ET, si la trace mnésique liée à "la part inconciliable de la réalité psychique ... appelle l'art de l'interprétation" qu'on pourrait aussi décrire comme une sorte de chasse, c'est pour saisir une chance pour la vie psychique.
Argumentaire du Laboratoire La Trace
Argumentaire, 2021
Au cours de l'année 2022, le laboratoire junior « La Trace », hébergé à l'ED 122 et rattaché au CREC (Centre de recherche sur l'Espagne contemporaine), invite celles et ceux qui le souhaitent à passer leurs travaux au tamis de la notion polysémique et féconde de « trace(s) ». https://latrace.hypotheses.org/
Déclinaisons du paradigme de la trace
Ce chapitre est la conclusion tome I de la série L'Homme-trace (CNRS éditions, 2011). Il résume les apports des auteurs qui ont participé à l'ouvrage et présente la notion de trace comme vecteur d'interrogations sur ce qui fonde l'humanité de l'Homme.
Faire trace, Corti, 2023
Heinrich Himmler, chargé de mettre en route la solution finale, exhortait les nazis à emporter le secret dans leur tombe. Les charniers sont nettoyés, les camps démantelés, les preuves liquidées, les témoins assassinés et le souvenir de leur mort est voué à disparaître. Même si de nombreuses traces ont subsisté et que les historiens ont reconstitué les événements, les faits et la factualité ont été attaqués autant que possible, préparant un oubli sur le long cours dont le négationnisme a su tirer profit. C’est face à ces formes d’anéantissement que la littérature a dû elle aussi réagir. Travaillée par un mal d’archive et un mal du savoir, elle a cherché à faire trace en s’écrivant contre l’effacement, c’est-à-dire à la fois tout contre l’effacement et à l’encontre de celui-ci. C’est de la sorte qu’elle se confronte à ses propres moyens et à ses limites. Des textes survivants, écrits parfois aux portes des chambres à gaz et cachés sous la cendre, aux enquêtes contemporaines des descendants des disparus, c’est la riposte des œuvres face à la dissolution des faits que ce livre retrace. Comprendre une telle riposte, c’est pénétrer au cœur des écritures de la Shoah. Mais c’est aussi donner à entendre cette littérature afin que l’effacement programmé, dont les répercussions sont toujours vives, n’en vienne pas à triompher. Sans quoi, ni le souvenir des victimes ni les générations futures ne seront à l’abri.
Quelle(s) problématique(s) de la trace ?
Texte d'une communication prononcée lors d'un séminaire du CERCOR (actuellement CERSIC, équipe de recherche en SIC à l'Université de Rennes 2), le 13 décembre 2002, sur « La question des traces et des corpus dans les recherches en Sciences de l'Information et de la Communication ». A partir du rappel des différentes acceptions du terme, de son étymologie et de l'histoire de ses significations, cette communication cherche à cerner la richesse et la complexité d'une notion, à l'apparence faussement simple. L'approche lexicale permet de faire émerger au moins quatre grandes significations de la trace, donnant lieu à autant de perspectives de réflexion, développées chacune par un ou plusieurs penseurs : - la trace comme empreinte, comme marque psychique, avec notamment la problématique de la mémoire et de l'imagination exposée par Paul Ricœur, dans La mémoire, l'histoire, l'oubli ; - la trace comme indice, comme « petite quantité », détail ave...
Publié le 23/06/2020 sur le site du média en ligne AOC En faisant disparaître les visages et en maintenant l’éloignement des corps, le déconfinement progressif retarde douloureusement le retour à la normalité relationnelle de nos existences, dont nous avons été privés au début de la crise. L’intersubjectivité, rendant possible notre propre subjectivité, est entravée. Nous réalisons alors intimement que, n’en déplaise au mythe néo-libéral, nos corps ne sont pas de simples outils, mais bien le lieu et la condition même de notre être-au-monde.