Description entropique de la gravité par la thermodynamique des fluides relativistes et par la théorie de l’information (original) (raw)

Théorie symplectique de l’Information et de la chaleur : thermodynamique des groupes de Lie et définition de l’Entropie comme fonction de Casimir

Exposé GRETSI'22, 2022

En 1969, Jean-Marie Souriau a introduit une "Thermodynamique des Groupes de Lie" dans le cadre du modèle Symplectique de la Mécanique Statistique. Sur la base de ce modèle, nous introduirons une caractérisation géométrique de l'entropie en tant que fonction invariante de Casimir en représentation coadjointe, où le cocycle de Souriau est une mesure de l'absence d'équivariance de l'application moment. L'espace dual de l'algèbre de Lie réalise un feuilletage via les orbites coadjointes ; feuilles symplectiques qui sont également les ensembles de niveaux de l'entropie. Dans le cadre de la thermodynamique, le mouvement restant sur ces feuilletages est non dissipatif, alors que le mouvement transversal à ces feuilles symplectiques est dissipatif. Le modèle fonde également le 2ème principe de la thermodynamique, liée à définie positivité du tenseur associé à la généralisation de la métrique de Koszul-Fisher de la Géométrie de l'Information. Nous introduirons une nouvelle équation géométrique de la chaleur de Fourier qui s’écrit de façon intrinsèque comme une équation d’Euler-Poincaré. En conclusion, l'entropie en tant que fonction de Casimir est caractérisée par la cohomologie de Poisson introduite par Jean-Louis Koszul.

Une version entropique de l’intensité d’implication pour les corpus volumineux

2001

Une des phases délicates de la fouille de données est le filtrage des informations pertinentes via l'utilisation de mesures quantitatives de qualité des règles. L'intensité d'implication est une mesure de la relation implicative A  B basée sur l'invraisemblance de l'apparition dans la base de données du nombre de cas qui l'infirment. Après un rappel des fondements théoriques de cette approche, nous présentons une version revisitée de l'intensité d'implication pour le traitement des données volumineuses basée sur une pondération par une fonction entropique. Cette nouvelle mesure permet de mieux modéliser la qualité de l'inclusion entre le sousensemble d'individus vérifiant A et celui vérifiant B et de prendre en compte à la fois les contreexemples de A  B et de sa contraposée. La démarche est illustrée sur un corpus de données réelles issu d'une analyse de questionnaire.

Épistémologie de la gravité quantique

La gravité quantique a nécessité la prise en compte des questions épistémologiques fondamentales, qui peuvent être identifiées en philosophie avec le problème corps-esprit et le problème du libre arbitre . Ces questions ont influencé l'épistémologie de la mécanique quantique sous la forme du « parallélisme psycho-physique » de von Neumann et l'analyse ultérieure de la thèse de Wigner selon laquelle « l'effondrement du paquet d'ondes » se produit dans l'esprit de « l'observateur ». La gravité quantique en cosmologie pose le problème de la liberté de l'expérimentateur de changer les conditions physiques locales, un « observateur » passif. Dans toute théorie qui décrit un seul univers, des questions se posent sur la nature de la causalité au sens philosophique traditionnel. DOI: 10.13140/RG.2.2.15932.87687

Thermodynamique, entropie et développement anthropique

Cette étude est une synthèse des connaissances actuelles portant sur l'application des principes de la thermodynamique physique appliqués au monde du vivant, des sociétés et des hommes et de leurs modes d'évolution au plan économique.

Philosophie et gravité quantique

La recherche, 2021

Quelle réalité donner à l'espace-temps ? Si cette notion est au centre de la relativité générale, elle disparaît dans certaines approches de la gravité quantique qui tentent de concilier deux visions du monde jusqu'ici incompatibles - relativité générale et physique quantique. Philosophes et physiciens travaillent ensemble à comprendre la possible émergence de l'espace-temps à partir de cet étrange constat.

"Gravity Greater Than Velocity. L'asymptote de Vincent Lamouroux"

2008

Un mobile roulant animé d'une vitesse suffisante s'élève et plane, l'adhérence au sol étant, par la vitesse, supprimée. Quitte à retomber s'il n'est pas muni d'organes propres à le propulser sans point d'appui solide. Alfred Jarry, Le Surmâle (roman moderne, 1902) Avec The Wheel and the Way (2005), Vincent Lamouroux a donné l'oeuvre qui permet d'embrasser en un regard synoptique l'imaginaire et le monde de références sur lequel s'appuient, avec une cohérence remarquable, les développements de sa réflexion créatrice 1. La pièce en question est une sorte de statement revêtant l'aspect d'une peinture murale, adaptable aux dimensions du lieu d'exposition. Sous la forme de lettres vinyliques disposées selon les rayons d'un motif circulaire, comme une roue ou le cadran d'une horloge, elle égrène une douzaine de mots et de locutions dont le sens s'avère étroitement approprié à la situation spatiale qu'ils construisent : station et acceleration s'opposent sémantiquement et visuellement, l'un à midi, l'autre à six heures ; de part et d'autre, se lisent successivement, dans le sens des aiguilles d'une montre : potential energy, gravitation, free fall, velocity, projectile motion, centripede acceleration, friction, acceleration stress, centrifugal force et kinetic energy. Soit le vocabulaire et les notions de la physique du mouvement, de la cinématique et de la dynamique, systématiquement déclinés. Et inscrits de telle manière, en partant du centre vers la périphérie, qu'ils organisent une sorte de fuite du regard et un entraînement de la vision dont la conséquence sensible est d'assimiler l'observateur tout entier à la chose évoquée et de le faire participer du monde des mobiles ainsi décrit. Si The Wheel and the Way est par excellence l'oeuvre qui parle de l'oeuvre et qui la met en abyme, c'est que le plus clair de la production de Lamouroux depuis son apparition sur la scène artistique, au début des années 2000, a été en effet consacré à l'invention d'objets, d'installations et d'environnements qui se présentent comme autant de structures de vitesse et de mise en mouvement du spectateur – Scape (2005-2006) en est à ce jour l'une des meilleures illustrations. Installé en sa première occurrence au Mamco à Genève en 2005, Scape est une structure suspendue en tubes d'acier cintrés dont la trajectoire serpentine entraînait l'observateur à sa suite dans la totalité des salles du premier étage, lui faisant « visiter sa propre exposition » tout en le transportant « au-delà de son propre corps de passant 2 ». Réinstallée l'année suivante au Palais de Tokyo à Paris, dans le cadre de l'exposition « Cinq milliards d'années », l'ossature métallique, faisant retour sur elle-même, allait jusqu'à traverser la paroi en deux endroits, dessinant la figure gigantesque d'un huit : le signe de l'infini, mais aussi bien le « grand huit » des parcs d'attraction et des rampes de rollercoaster, l'une des références

Approches de l'interprétation de la gravité quantique

L'interprétation de Copenhague peut être comprise non seulement comme une interprétation statistique minimale du formalisme quantique pour la fréquence des résultats de mesure, mais aussi comme mettant l'accent sur un domaine classique du système quantique, avec une séparation ferme de celui-ci et une description quantique de la première interprétation. DOI: 10.13140/RG.2.2.28288.87049