Peuplement d’un arrière-pays méditerranéen durant l’Antiquité (fin du IIe s. av. J.-C. – VIe s. ap. J.-C.) : la haute vallée du Vidourle (original) (raw)

Archéologie de la vallée du Vidourle : dynamiques spatio-temporelles du peuplement de l’âge du Fer à l’an Mil OPEN ACCESS VIA https://ager.hypotheses.org/976

De la source à la mer, sur 95 kilomètres, la vallée du Vidourle traverse les différents aspects du géo-système bas-languedocien. Cévennes et bassins sub-cévenols, collines calcaires, garrigue, Camargue s'y juxtaposent en un paysage diversifié. Cet amphithéâtre naturel constitue donc un terrain d'étude privilégié, pour l'étude spatio-temporelle du peuplement de l’âge du Fer à l'an Mil. Occupée depuis des millénaires, cette vallée présente une fenêtre d'une grande richesse sur le passé, permettant de s'interroger sur le comportement de l'Homme vis-à-vis d'un fleuve, à travers ses déplacements et sa façon d'aménager le territoire, mais également d'apporter des éléments de réponse sur le/les rôles du cours d'eau dans cet aménagement. Appuyé sur de nombreux travaux archéologiques déjà avancés (fouilles, prospections, analyses géomorphologiques), ce travail a été complété par de nouvelles études de terrain dans la haute vallée du fleuve, venant élargir nos connaissances sur le peuplement et ayant permis de constituer une base de données de 832 établissements sur laquelle se fonde cette analyse. Alliant archéologie, histoire et géographie, ainsi que l'emploi de méthodes d'études reconnues (S.I.G., statistiques etc.), cet axe de recherche met en avant la volonté de proposer un bilan de la question de la dynamique du peuplement dans la vallée du Vidourle. Le cadre chronologique très large accentue ce désir et permet d'avoir une vision plus complète de l'histoire de l'occupation humaine.

Peuplement protohistorique dans la partie occidentale de la moyenne vallée de l'Hérault entre la fin de l'âge du Bronze et la fin de l'âge du Fer

Résumé : À la lumière d'une documentation ancienne, de découvertes éparses et de recherches plus récentes, nous proposons ici un premier essai de synthèse sur le peuplement protohistorique d'une zone située dans la partie occidentale de la moyenne vallée de l'Hérault, au sein des premiers reliefs de la Montagne Noire. Suivant un plan chronologique, nous abordons les sites de la fin de l'âge du Bronze puis ceux du second âge du Fer en ouvrant ensuite des pistes de réflexion sur l'organisation territoriale et économique. Enfin, nous soulignons le potentiel archéologique de la zone pour la Protohistoire en dégageant les principales problématiques et perspectives de recherche.

L’artisanat potier et tuilier dans la vallée du Vidourle durant l’Antiquité (Ier s. av. J.-C. – VIe s. ap. J.-C.) : apports documentaires de fouilles et prospections récentes

Revue archéologique de Narbonnaise

Des Cévennes à la Méditerranée, en passant par les collines calcaires et la lagune littorale, le Vidourle traverse le géo-système bas-languedocien. Son bassin-versant de 800 km ² , a bénéficié de différentes opérations de prospections pédestres, de fouilles programmées et préventives qui nourrissent un riche corpus de plusieurs centaines d’établissements. Si l’occupation du sol de cette vallée située au coeur de la cité de Nîmes reste bien perçue, la question de l’artisanat potier et tuilier dans l’Antiquité constitue un domaine d’étude à peine effleuré, certainement en raison de la relative faiblesse des données, par rapport aux vallées de l’Aude, de l’Hérault ou du Rhône. Toutefois, ces dix dernières années ont vu la découverte de quatre fours, qui, associés aux données de prospections, permettent d’esquisser une première synthèse sur la production de céramiques et de terres cuites architecturales dans la vallée.

La vallée du Vidourle : des voies de circulation fluvio-lagunaires entre Cévennes et Petite Camargue durant l’Antiquité (Ier s. av. – VIe s. ap. J.-C.)

Voies, réseaux, paysages en Gaule. Actes du colloque en hommage à Jean-Luc Fiches (Pont du Gard, juin 2016)., 2021

Between the Cévennes mountains and the Mediterranean sea, within the city of Nîmes, the Vidourle is a coastal river that runs 95 km and crosses the different units of the regional geo-system. This sector has benefited numerous multidisciplinary programs, like the research carried out in Ambrussum by Jean-Luc Fiches, and were at the heart of a thesis devoted to the spatio-temporal dynamics of settlement from the Early Iron Age to the middle age. The analysis of land use over a long period highlights a model of settlement on the scale of eastern Languedoc, in which the role of the river is undeniable, especially as the axis of circulation. As a strategic route, the Vidourle constitutes an axis of penetration towards the hinterland, as well as a commercial route between hinterland and sea. Although the navigability of the waterway remains limited, the circulation of goods and people was made possible by a significant network of land-based communications. Entre Cévennes et Méditerranée au sein de la cité de Nîmes, le Vidourle est un fleuve côtier qui parcourt 95 km et traverse les différentes unités du géo-système régional. Fort de nombreux programmes pluridisciplinaires, à l’image des recherches menées à Ambrussum par Jean-Luc Fiches, la vallée du Vidourle fut au cœur d’une thèse consacrée aux dynamiques spatio-temporelles du peuplement du début de l’âge du Fer à l’an Mil. L’analyse de l’occupation du sol sur un temps long met en avant un modèle de peuplement à l’échelle du Languedoc oriental, dans lequel le rôle du fleuve est indéniable, notamment comme axe de circulation. Voie de passage stratégique, le Vidourle constitue un axe de pénétration vers l’arrière-pays, ainsi qu'une voie commerciale entre terre et mer. Bien que la navigabilité du cours d’eau reste limitée, la circulation des biens et des personnes était rendue possible grâce à un réseau de voies de communications terrestres significatif.

Dynamique du peuplement rural en zone de passage et de frontières de l’Antiquité au début de l’époque moderne

RURAL DEVELOPMENT DYNAMISM FROM THE 8 TH TO THE 16 TH CENTURY IN PASSAGE AND TRANSITION AREAS Exemple of the Rouanne basin (Oise) The global study of medieval rural lands via the relationships established between man and his immediate environment has developed vigorously in the past few years thanks to an evermore frequent use of efficient pluridisciplinary methods. This precise kind of archeological study is the one used here to understand and give us a precise picture of how the Rouanne area (Oise) was peopled and developed in the Middle Ages. This study was fruitful, despite the paucity of written sources, thanks to the precise knowledge of the territory obtained by cross-checking different prospective methods such as geographical study, archeological survey, map and photo interpretation, architectural study, study of plot-size development and toponymy. Thanks to this method, an extraordinary precision has been reached which enables us to understand and describe the evolution of this very special area’s peopling as well as to develop three different yet indissociable themes : · The implementation of human settings in the early Middle Ages was the direct consequence of some local particularities such as an exceptional peopling density in the previous periods and the structuring role played by the antique Flanders Way, of the Royal Praedium and of the historical border of the Rouanne area.These elements made this area into a passage and border zone. The Rouanne area met a vigorous economical and human development in the mid-Middle Ages, thanks to the combined efforts of the civil Lords (those in charge of Royal beverages or ordinary noblemen), the monks and the kings. This development, which was furthered by the exchanges on the Flanders Way, is shown by extensive building on previously peopled areas and more particularly by the conquest of new lands on the Royal forest border· The end of the Middle Ages showed a late but severe regression of human activity along the Flanders Way, whose role became negative, followed by a patient but incomplete recovery of lost lands. La problématique de cette recherche consiste à étudier les processus de regroupement des hommes, la formation et la morphologie des villages, la naissance de l’ethnopaysage dans le terroir du Rouanne (Oise) et à les comparer avec les zones rurales de la France septentrionale. Cette recherche a cherché à savoir pourquoi, contrairement à ce qui se rencontre le plus souvent dans la France du Nord, la zone étudiée a échappé aux phénomènes d’encellulement et de concentration, privilégiant au contraire un paysage de type ouvert (donc sans bocage) mais à l’habitat polynucléaire. Afin d’étudier la (ou les) naissance(s) des villages, il a fallu démontrer et comprendre la grande mobilité de la population rurale au Moyen Âge, en décrivant, en datant et en expliquant le plus précisément possible la succession de phases de dilatation et de contraction de l’espace peuplé et valorisé par les hommes. Il a également fallu analyser la dispersion de l’habitat rural, au travers de l’action des différents acteurs de l’aménagement du sol, rois, seigneurs laïques, clergé régulier et séculier, paysans, etc. Il a enfin été nécessaire d’analyser cette répartition originale de l’habitat à la lumière des facteurs de dispersion : milieu physiogéographique très varié, dispersion des ressources, existence d’une ligne-frontière, d’une marge-frontière, d’une voie commerciale, d’un fisc royal. … Le village et son évolution ont donc été placés au centre de la réflexion. Village de l’archéologue, étudié grâce aux vestiges de la culture matérielle (mobilier, bâti…) mais aussi village de l’historien, étudié au travers des liens qui ont été tissés par les différentes communautés rurales (paroisses, seigneuries, villages neufs…). Le village, s’il n’a pas ici pris la forme d’un village groupé, a tout de même une réalité, il représente parfaitement ce que Daniel Pichot a nommé le « village éclaté ».

Le peuplement de la moyenne montagne auvergnate (Haute et Basse Auvergne, France) de la fin du Magdalénien au Mésolithique

1999

Cette étude portl~ .sUl' le peuplement préhistorique d'un vaste ensemble> de moyenne montagne qui comprend, du nord (lU l-md. les massifs de la l\lal'gel'idc, du Cantal, du Cézallier, des Monts-Dore ct des Monts-Dômes. Ln topogTaphie générale résulte> de plusieurs phases d'activité volcanique ct d'érosion. Le .silex N~t absent. Les recherches ont permis de découvrir de>s habitats dans des abris sous roche, jusqu'à J 200 ln d'altitude. Les occupations I('s plus anciennes remontent au ~lagdal<,nj(!n supériclll'. L'étude de l'industrie lithique tl pennis de meUre en é\'idence des l:itratégies comploxes d'approvisionnement qui montrent 10 caractère volontnirü et progmmmé de l'occupation du massif. Les campements sont toujOl1l'S de petile taille ct semblent C01'l'cspondl'e à dei:> occupnlions brbvcs, L'exploitation des ressourccs cynégétique!,; et halieuLiques semble avoir été le l11otClll' pl'ineipal do ln montée des hommes dans la moyenne montaglw. LCH conditions exactes restent encorc à précisel'.