XI La guerre de siège à Byzance (original) (raw)
Related papers
Quand nous pensons à l'impératrice, c'est généralement au singulier, comme à la femme de l'empereur. Mon propos ici est de renverser cette perspective et, pour une fois, de considérer les impératrices au pluriel puisqu'à maintes reprises la cour byzantine en compta simultanément plus d'une.
L’émoi de l’Histoire 39, 2023
Byzance de patrie de l'absolutisme : « La monarchie byzantine était une monarchie absolue, ignorant tout équilibre des pouvoirs politiques ». Pour un avis contraire, Anony KALDELLIS, The Byzantine Republic. People and Power in New Rome, Cambridge Mass.-Londres 2015, qui insiste sur les traditions républicaines de la monarchie byzantine. 115 Sur les caractéristiques de l'aristocratie byzantine, voir la collection d'articles de Jean-Claude CHEYNET,
Les échanges en Méditerranée médiévale, éd. Élisabeth Malamut et Mohamed Ouerfelli
La reprise de Constantinople en 1261 par les Byzantins ouvre une ère nouvelle aux grands réseaux commerciaux. Les Vénitiens qui, depuis 1204, étaient les détenteurs de la ville aux 3/8 e et les maîtres absolus du commerce en Romanie et en mer Noire se trouvent les grands perdants de la reconquête, même si, par ailleurs, ils restent possesseurs de nombreuses colonies insulaires-Crète, Négrepont, duché de l'Archipel, îles Sporades-, qu'ils garderont jusqu'à la conquête ottomane. Les nouvelles relations politiques et commerciales de l'empire byzantin sont inaugurées par Michel VIII Paléologue. Il traite d'abord avec les Génois à Nymphée en mars 1261, quelques mois avant la reconquête (juillet). Ce traité, qui leur ouvre l'empire aux dépens des Vénitiens, est renouvelé en 1275. Ensuite, si les Vénitiens sont écartés de Constantinople juste après la reconquête, dès 1268 ils sont autorisés à revenir sous certaines conditions. Enfin, le traité de 1281 avec le sultan Qalâ'un renouvelle les précédents traités conclus avec le mamluk Baibars en 1261/2 et 1268/9 que nous n'avons malheusement pas conservés mais dont la teneur devait être proche, mais non identique, compte tenu du nouveau contexte géopolitique. Si le cadre a été tracé par Michel VIII, c'est sous le règne de son successeur que les clauses entrent en vigueur et c'est d'autant plus vrai avec l'Égypte que le traité de 1281 a finalement été signé par Andronic II. Dans un espace méditérranéen caractérisé par l'imbrication très étroite du politique et du commerce, les principaux acteurs du grand commerce, désormais Génois et Vénitiens, rivalisent dans l'exclusivité de leur mainmise en Méditerranée orientale, où désormais la mer Noire tient la place prédominante, jusqu'à s'affronter dans des guerres coûteuses où Byzance se trouve impliquée 1. Le règne d'Andronic II peut ainsi être caractérisé par le passage d'un empire où régnait une économie libérale à la colonisation de l'empire. Ce dernier aspect, le plus important pour l'histoire de l'empire dans les derniers siècles, est l'objet principal de cette étude.
II-5 Le bullaire monastique à Byzance copie
Travaux et mémoires, 2019
Monks or monasteries appear to have issued few seals before the ninth century. After this the number of monastic seals expands dramatically and continues to grow until the end of the eleventh century. The number of preserved seals tends to be a good indication of the power of monasteries in Constantinople or of their abbots. Few monks have left a seal engraved with their name. The seals revealing monks who were members of aristocratic families or who exercised public functions are rare. The iconography of seals belonging to monks or their monasteries is easier to interpret than that chosen by the laity, because the holy figure represented on the reverse is often the one to whom the convent church was dedicated. Finally, the seals preserved in Mount Athos monasteries, which hold the only large monastic archives, reflect the fact that these establishments were privileged great landowners, to whom the emperors issued many chrysobulls.
Byzance et les Philippe de Macedoine
Two fragments of Dionysius of Byzantium and Frontinus dealing with the siege of Byzantium by the king Philip of Macedon give a problematic picture of the kings activities (i.e. the destruction of a temple). Our proposition is to attach them not to Philip II, as usually, but to Philip V. The result brings us to the siege of Byzantium by Philip V and the conclusion of a separate peace treaty between the city and the king in 200/199, in which case the hypothesis of a any treaty between the city and Rome would be totally excluded for the time of the Second Macedonian War.